Monologue De Lucky

d’Agrippine. Ex. Phèdre de Racine. En avouant son amour incestueux, Phèdre engendre la colère de Thésée qui tue son fils Hippolyte. II – Les ressources du texte théâtral. A – Le monologue. Occasion pour le personnage d’exprimer ses doutes, les dilemmes qu’il doit résoudre. Ex. Le Cid de Corneille. Fameux monologue de Rodrigue, qui se voit déchirer entre son amour pour Chimène et l’honneur de son père qu’il doit venger en tuant le père de sa bien-aimée : « Réduit au triste choix ou de trahir

la conversation ordinaire. Conversation factice, organisée (destinée à produire du sens). Il faut éliminer un nombre de scories pour faire sens. Cependant les ratées du langage peuvent faire sens comme chez Beckett En attendant Godot avec le monologue de Lucky où la vérité n’arrive pas à se formuler (phrases inachevées). Le ratage a aussi un sens. Téichoscope : dialogue entre un perso visible et un perso invisible (ex : Cocteau dans La Voix Humaine avec un perso sur scène qui ne voit pas son interlocuteur)

préface de Cromwell de Hugo • Préface de Ruy Blas de Hugo • Texte 1 : acte I scène 1 • Un article sur Hernani L’exposition du drame • Exposition de Romeo et Juliette de Shakespeare • Andromaque de Racine, scène 1 • Texte 2 : acte II scène 2 acte I Monologue de la reine en entier. • Ruy Blas :acte IV, scène 2 : retour burlesque de Don César • Acte V scène 5 LECTURE CURSIVE : • Texte 3 : tirade de Ruy Blas • Romeo et Juliette OU Songe « Bon appétit messieurs… » d’une nuit d’été de Shakespeare • La Machine

ressources littéraires (monologue et dialogue), puis que le corps de l'acteur ainsi que les objets contribuent à donner la mise en scène des conflits toute sa force et sa violence. I la variété des formes théâtrales A les vertus du monologue Le monologue permet d'exprimer de manière intense des conflits sur scène. En effet seul en scène , à l'abri des oreilles des autres personnages, le héros peut tout dire, il peut dévoiler ses secrets les plus intimes. Ainsi grâce au monologue, le spectateur

cul de jatte(Christiane Pasquier), Johanna, dame de compagnie de la bonne dame( Guy Pion et Sébastien Dodge ) et Boris, mari de la bonne dame, cul de jatte .( Guy Pion). La pièce comporte trois parties. Dans la première partie la bonne dame monologue et se costume devant sa spectatrice Johanna, silencieuse et obéissante. Elle essaye des chapeaux et des gants; Johanna lui apporte les boîtes dans lesquelles se trouvent ces ensembles. Elle les extrait d'une boîte à chapeau géante, dans un jeu de

véritablement, chacun poursuivant son idée en dialogues parallèle (Lonesco, La Cantatrice chauve). Dans le langage, actes et scènes ont souvent disparu : le texte se déroule continûment avec alternances entre stichomythie et tirade parfois inattendus (monologue de Lucky dans En attendant Godot, de Beckett, 1952). Tous les registres de langue sont utilisés (parfois d’une langue à l’autre) et tous les jeux de mots sont permis. Pour accompagner cette dynamique du langage, la gestuelle prend une place plus importante

« J'ai perdu la parole » constate Arlequin « abattu ». Comment l'art théâtral -qui ne se limite pas à la parole- permet au personnage de se dire et d'affronter autrui ? I- La parole comme définition du personnage. A) Monologue. Définition du personnage dans un monologue dans lequel il exprime ses sentiments et ses pensées intimes. Figaro, scène 3 Acte 5, les nobles et le comte Almaviva. B) Dialogue. 1.Différence. 2.Emotion II- Les autres ressources de l'art théâtral au service du personnage

s'appelle Lucky et qu’il traite comme on n'oserait pas traiter un animal, qu'il va vendre parce qu’il n'est plus bon à rien si ce n'est à penser, et encore, il s'emballe dès qu'on le lance. Heureusement, il suffit de lui retirer son chapeau pour qu'il redevienne une bête, un innocent. Pozzo se livre à une piètre tentative de description poétique du coucher du soleil et de l'arrivée de la nuit : la confusion et l'ennui ne font que croître. Pour remercier ses auditeurs, il fait exécuter à Lucky quelques

que l’attente, en tant que projet, est une praxis vide, en creux, et qui s’annule elle-même : car attendre, c’est précisément ne rien faire. Et sans doute dès lors pourra-t-on estimer que les vagabonds sont des malins, surtout si on les compare à Lucky. Car en choisissant de se vouer à un maître étrangement lointain, étrangement absent, ils gagnent sur les deux tableaux : ils trouvent un ancrage tout en sauvegardant leur indépendance. Il est vrai que cette victoire est si mince que l’opinion exactement

silencieuse : « Un temps. Il approche le mouchoir de son visage ». C’est bien l’organe de la parole, la bouche, qui est ainsi recouvert et annulé à la fin de la pièce. On peut aussi voir que la scène d’exposition s’ouvre, de manière atypique, sur deux monologues, qui présupposent le silence de l’autre, de celui qui donne la réplique et annoncent de manière prémonitoire la rupture des échanges verbaux entre les personnages. De même, en une parfaite symétrie, la pièce s’achève sur un double soliloque, celui