Monologue De Marguerite

recueil d’articles d’Alain Robbe-Grillet, intitulé "Pour un nouveau roman" (1963). Cette tendance regroupe en fait des individus au style différent (Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Ollier, Nathalie Sarraute, Robert Pinget, Claude Simon, Marguerite Duras) mais qui publient chez le même éditeur parisien, Les Editions de Minuit, et dont le directeur, Jérôme Lindon, joue dans les lettres françaises un rôle comparable à celui joué entre les deux guerres par Gaston Gallimard ou Jacques Rivière

L’entremêlement des voix ..................................................................... 47 S. Beckett, L’Innommable E Le monologue intérieur ....................................................................... 48 L. Aragon, Aurélien E Au cœur de l’intériorité du personnage ............................................................ 49 Lecture d’une œuvre Marguerite Duras, Moderato cantabile ...................................... 50 Extraits « Une dernière fois. Tu es sûr de ne pas le

L’autobiographie, plus ou moins avouée est omniprésente dans l’œuvre de Marguerite Duras et les années d’enfance passées en Indochine se déclinent ou se devinent tout au long de son œuvre. Un barrage contre le Pacifique se présenterait a priori comme le premier récit d’enfance mais si on remonte à 1943 et 1944, Les Impudents et La vie tranquille, écrits dans un style plus classique, posaient déjà la question du « maquillage » des événements car, malgré des apparences de fiction romanesque

où ils voulaient se suicider – et qui se sauvent du suicide en parlant des leurs problèmes – très beau texte. Intéressant pour le thème : solidarité – problèmes sociaux, problèmes relationnels. 3 La plus belle histoire du monde 35-42 (Dialogue-Monologue intérieur d’une femme qui aimerait écrire la plus belle histoire du monde , mais qui est tout le temps retenue par d’autres occupations : 3 enfants, Jean, l’aînée et sa bande de loubards ; Charline en CM2 ; le bébé… ; le mari, cadre supérieur avec

sacralise le trépas et lui ôte son caractère absurde. La pièce est jouée le 15/12/1962 créée par Jacques Mauclair au théâtre de l’Alliance française. Décor et costumes = Jacques Noël ; Georges Delerue pour la musique ; Tsilla Chelton pour la reine Marguerite, Reine Courtois (Marie), Jacques Mauclair pour le roi, Marcel Cuvelier (médecin), Rosette Zucchelli (Juliette), Marcel Champel (le garde). (v. liste dans le folio) Critiques partagées parce que le sujet dérange profondément. Peu à peu l’opinion

mettent en évidence la communication difficile entre les hommes. La crise du langage et de la communication est une spécificité de ce genre de Théâtre, Beckett le met en évidence sous plusieurs formes. -On retrouve de nombreuses tirades, ou monologues traduisant la solitude des personnages et leur incapacité à communiquer, p52-53, p 14-15. -Le dialogue est dépourvu de répliques denses et est entrecoupé par de nombreux silences, matérialisés par la répétition de la didascalie « un temps ».

rythme particulièrement rapide) ou les reprises de termes ou les monologues (permettant aux personnages d'exprimer leurs sentiments, leurs conflits intérieurs). Certains sont restés célèbres, comme les sept monologues d'Hamlet dans la pièce de Shakespeare qui sont essentiels à la compréhension du personnage, à tel point que si on les met bout à bout, ils permettent de suivre l’évolution du personnage. Ces différents monologues sont révélateurs de sa difficulté à agir sous le poids de la réflexion

Chateaubriand. Le second texte, du même siècle que le précédent, est un extrait du roman Les illusions perdues de Balzac. Le troisième texte date de 1885, c’est un passage de Bel Ami, une œuvre écrite par Maupassant. Le dernier extrait est l’Amant, de Marguerite Duras qu’elle écrit en 1984. Nous nous appuierons sur ces textes pour étudier la notion de point de vue et par quels personnages le décor est-il perçu. Dans le texte de Chateaubriand, le point de vue adopté est interne car René, le personnage

de Silvère. Pratiquement pas de retour en arrière ni de projection, absence de marque de subjectivité, on ne pénètre pas dans les pensées ni dans les sentiments. Effets : mystère, qui se dissipe vite. La littérature américaine l'a bcp utilisé, Marguerite Duras l'a aussi utilisé. Mais souvent, l'impression produite est une impression de dureté, de froideur. On ne peut pas faire des textes très longs, limite technique. 4. Narration homodiégétique passant par le narrateur L'autobiographie, les

Caligula écrit par Albert Camus en 1944 : ici, Caligula le sanguinaire et dément Empereur romain entame un long monologue lorsque Hélicon son fidèle confident se fait poignarder. Enfin le dernier provient du livre « Le roi se meurt » écrit en 1962 par Eugène Ionesco, dans celui-ci le roi Béranger 1er n’arrive pas à se faire à l’idée que sa fin est proche, il en parle avec son médecin et Marguerite sa première femme. Quel est le rapprochement entre ces trois textes et qu’est ce qui les différencie ?