Monologue Tragique Andromaque Hermione

impuissant à aller vers les autres. La dernière scène évoque en ce sens son incapacité à crier. Mais les autres personnages aussi vont tour à tour dire à quel point ils se trouvent isolés parmi leurs contemporains. Même la façon de s’exprimer par monologue est une prévue de l’isolement dans lequel se trouvent tous les personnages. La parole : les non-dits, la difficulté à ne pas se heurter aux mots, le besoin de passer aux aveux, la difficulté à garder un secret, le soliloque, la domination par

l’annonce de la mort de Suréna, assassiné par une flèche anonyme, Eurydice succombe au désespoir. RACINE Andromaque Roi d’Epire, Pyrrhus, le fils d’Achille et le vainqueur de Troie, s’est épris de sa captive, Andromaque, veuve du chef troyen Hector, tué par Achille. Il délaisse Hermione, qu’il doit épouser et qui, par amour pour lui, avait éconduit Oreste, roi d’Argos. Andromaque, elle, n’aime pas Pyrrhus et veut rester fidèle à son défunt époux. Cependant, pour sauver son fils, Astyanax

dialogue autour de l’idée de bonheur, tandis que Sophocle argumente sur ce qui est juste. En conclusion, il est important de noter la désacralisation du mythe chez Anouilh. Le tragique moderne est dans la résistance individuelle à l’autorité, et dans le refus d’un bonheur fait d’acceptation et de compromissions ; le tragique antique était l’affrontement de deux idées de la justice, et une réflexion sur le destin humain soumis à la volonté divine (interventions du chœur qu’Anouilh a pratiquement

Jours. Winnie est enterrée dans le désert, jusqu’au buste, mais vivante. Elle passe son temps à se remémorer sa vie auprès de son mari Willie. Elle est la représentation même du courage des personnes dans le malheur. Durant toute la pièce, elle monologue, prie, raconte, chantonne, recense ses derniers maux, avant d’être ensevelie par le désert. Calderon La Vie est un Songe. Basile, roi de Pologne, a fait enfermer son fils Sigismond. Les astres avaient prédit la mort de sa mère au moment où

galanterie. Un troisième temps analysera le mot « illusion » : faire illusion, est-ce ce que voulait Matamore ? Pourquoi a-t-il échoué (voir réponse 5) ? Est-ce le but du théâtre ? xvii e siècle 121 corneille Objectifs – Analyser un monologue délibératif – Étudier les valeurs du héros cornélien Le Cid page 144 Repères Furetière définit la stance comme ce « qui se dit d’un certain nombre réglé de vers graves et sérieux qui contiennent un sens au bout duquel il se fait un repos

contexte politique 13 1. La Monarchie absolue 13 2. Racine, historiographe du Roi 14 II – LA VIE DES THÉÂTRES : HISTOIRE D’UNE CONCURRENCE 16 III – RACINE ET LE JEU DES RÈGLES « CLASSIQUES » 19 1. L’écriture tragique au XVIIe siècle 19 2. Motifs galants 24 3. L’imitation créatrice : « l’écart » racinien 26 4. Complément : typologie racinienne 27 PARTIE II – POUR L’ANALYSE DE BÉRÉNICE 35 Illustration : l’allégorie

évolution ; Acquérir les principales notions d’analyse du texte théâtral ; • • Apprendre à commenter un texte théâtral ; • Distinguer la notion de genre (tragédie et comédie) de celle de registre (comique et tragique). • Un groupement de textes comiques • Un groupement de textes tragiques • Lecture cursive : Jean Racine, Britannicus (1669) Objet d’étude La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Présentation de la séquence Présentation des objectifs Avant de commencer… quelques

Acquérir les principales notions d’analyse du texte théâtral ; •  • Apprendre à commenter un texte théâtral ;  la notion de genre (tragédie et comédie) de • Distinguer celle de registre (comique et tragique).  groupement de textes comiques • Un  groupement de textes tragiques • Un  cursive : Jean Racine, • Lecture Britannicus (1669) Objet d’étude La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Présentation de la séquence Présentation des objectifs Avant de

répliques de « Jean ! » à « salade », cernées de deux monologues. Le premier justifie les accessoires saugrenus. Le second dévoile les ambitions et les angoisses du personnage. Labiche recourt au monologue pour souligner la solitude du personnage, forcé de dissimuler une tare qui doit rester secrète : quand on ne connaît pas l’orthographe, on est bien seul ! 3. L’aparté que Jean marmonne en sortant de scène (l. 14-15) se rapproche du monologue dans la mesure où Jean se parle à lui-même. Cette

rappelle celle de Nicomède et d’Atale pour Laodice dans ‘’Nicomède’’, sinon celle de Syphax et Massinisse pour Sophonisbe dans la pièce de ce titre ; - l’héroïsme du roi et de son fils, le conflit entre eux, les grands discours de I'acte III, le monologue du roi à I'acte IV ; - la fermeté de Monime, qui ressemble à la Pauline de ‘’Polyeucte’’ ; - la scène où le tyran amène la princesse à dire qui elle aime, qui se trouvait déjà, sous une forme moins cruelle et moins pathétique, dans ‘’Attila’’