Monoparentalité

pour son accomplissement. Ces contraintes sont associées au fait d’un accès sans précédent des deux conjoints au marché du travail ainsi qu’à une instabilité croissante des unions conjugales, instabilité qui se traduit par un accroissement de la monoparentalité et des recompositions familiales (ISQ, 2000). Mettre au monde et éduquer un enfant dans un contexte conjugal harmonieux peut être, pour les parents, un projet mutuel agréable et enrichissant. Toutefois, si les parents vivent dans un environnement

des pères de famille monoparentale ont un emploi à temps complet. En revanche, ils sont beaucoup plus souvent sans emploi que les hommes en couple avec enfants (20 %, contre 12 %) et se déclarent plus souvent chômeurs. Cette situation de monoparentalité au sein d'un ménage amène également pour les femmes des conséquences autres que financières. En effet, seule avec un ou plusieurs enfants, elles doivent, en plus de leur travail, s'occuper seules de toutes les tâches ménagères, de faire les

suite d’une union libre La naissance d’un enfant survenu alors que les parents ne vivaient pas ensemble Les femmes décidant de faire un enfant seule L’API (Allocation Parents Isolé) est versé jusqu’au 3 ans de l’enfant car la monoparentalité entraîne une baisse de revenu. Les pensions alimentaires ne contribuent pas toujours aux besoins surtout qu’elles ne sont pas souvent payées. Dans ce cas, l’ASF (Allocation Soutien Famille) intervient. La famille monoparentale centrée sur le

ou d’étudiant, que des gens qui consacrent l’essentiel de leur temps au soin des membres de leur famille. À ces statuts s’ajoutent diverses caractéristiques : âge des parents, âge des enfants à charge (moins de cinq ans et plus de cinq ans), monoparentalité, revenu familial (faible ou non). Le statut de parent avec enfant à charge est donc défini par plusieurs facteurs. Comme le soulignent Duxbury et Higgins (2003), certaines situations — certaines combinaisons de facteurs — peuvent avoir des conséquences

ses besoins qu'on lui permet d'y arriver. La grossesse Mis à part les ITS, le risque d'une grossesse non désirée vient avec une sexualité active. Vivre une maternité à l'adolescence est souvent synonyme de problèmes, d'abandon d'études, de monoparentalité et de faibles revenus. Lorsqu'une grossesse survient chez la jeune fille deux options s'offre à elle, l'avortement ou la maternité. La majorité des jeunes filles considèrent que leur vie actuelle ne permet pas de vivre la maternité et préfère

1993, Sociologie de la famille, Paris, Armand Colin, p.179. 28 Voir notamment Villeneuve-Gokap C. et Leridon H., 1988, « Entre père et mère », Population et Société, n°220, Paris ; Cardelli R., 1999, « Vers une approche pluridimensionnelle de la monoparentalité », in BawinLegros B. (dir.), Familles, modes d'emploi. Etude sociologique des ménages belges, Bruxelles, De Boeck Universté, pp.49-72 ; Théry I., 1995, Recomposer une famille, des rôles et des sentiments, Paris, Textuel. 9 24 socialement

leurs difficultés financières qui ne leur permettent pas de répondre à leurs besoins primaires, notamment alimentaires. Ces difficultés sont liées à la perte d'un emploi, un divorce, un décès, un bas salaire, une faible retraite, ou encore la monoparentalité. Leurs ressources sont pour grand nombre d’entre eux, les minima sociaux (le Revenu de Solidarité Active : RSA, le minimum vieillesse, l'Allocation Adulte Handicapé AAH, les allocations familiales). Ces ressources s’avèrent être insuffisantes

J.-W.; Denton, R.; Mattsson, A. Adolescent depression : effects of mutuality in the motheradolescent dyad and locus of control. American journal of orthopsychiatry 65 (2) : 263, 273, 1995. Quéniart, Anne. Quand maternité rime avec pauvreté, monoparentalité et quête d’identité : un bilan des études sur les adolescentes mères. (p. 47-53). Dans Problèmes sociaux, tome 2 : études de cas et interventions sociales. Sainte-Foy, Presses de l’université du Québec, 2001. 679p. 9 Rains, P.; Davies,

de l’enfant, le souci du niveau de vie». Les mères seules, bien que la conciliation travail-famille soit difficile, veulent travailler afin de fuir la précarité et elles sont même prêtes à faire des heures supplémentaires. En comparaison à la monoparentalité, on distingue de plus en plus de familles à deux revenus qui mettent fin à la famille traditionnelle. Cette tendance a été renforcée par l’augmentation des femmes actives et par le fait que la vie coûte plus chère et que pour subvenir aux besoins

continuer d'exister malgré les apparences ; c'est le cas, par exemple, lorsqu'un nouveau conjoint intègre une famille dans laquelle règne entre le parent et son enfant, une relation très étroite, voire fusionnelle, installée durant la période de monoparentalité. L'ambiguïté peut encore s'installer parce que le deuil de la première famille n'est pas encore fait, autant de la part des adultes que des enfants. Si les regrets sont encore très forts, si la culpabilité habite encore ceux qui ont rompu