Monstre Ignorance

Socrate répond (dans le Ménon ) que le savoir est possible comme réminiscence, réappropriation d'un savoir oublié. L'ignorance, de ce point de vue, serait ignorance apparente. L'âme, avant son incarnation, aurait pris connaissance des vérités éternelles, qu'un effort de la raison suffirait à se réapproprier. Un intermédiaire entre savoir et ignorance, permettant de passer de l'ignorance au savoir, est alors trouvé. B - LA CONSTRUCTION DU SAVOIR Cette solution platonicienne est cependant essentiellement

N’ayant pas réussi à répondre à cette question (car Socrate " ne sait rien " : « je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. » - Paul Valéry : « Un esprit est clair quand il ne croit pas comprendre ce qu’il ne comprend pas. » - c’est la bonne ignorance, c’est savoir qu’on ne sait pas.), il va donc profiter d’être en compagnie d’un savant, Hippias, qui prétend savoir ce qu’est le beau. H, incapable de lui définir lui donne des exemples de ce qu’il lui paraît beau (une belle fille, une belle marmite)

sortes d’ignorants, le premier étant, celui qui voit distinctement les limites de ses connaissances et prend conscience de son ignorance. Le second étant, celui qui est ignorant sans percevoir ses méconnaissances, par ailleurs c’est celui qui entre dans la catégorique de la logique « l’ignorance vulgaire » il pensera détenir l’ultime savoir et par conséquent son ignorance sera radicale. De plus, l’inculte ne sait généralement pas ce qu’il qui le pousse à agir, aussi il dépendra de ses désirs qu’il

comprend que le problème aborder va constituer à réfléchir sur comment se fait-il que notre personnalité soit la chose le plus dur à connaître pour nous alors que nous sommes intérieur à nous même. On se demandera dans quelles circonstances, cette ignorance peut nous être utile ? Le texte commence par montrer la différence d'apprentissage. Hors de soi, il est d'une facilité croissante contrairement au-dedans où le progrès est de plus en plus pénible. Il explique ensuite que notre esprit est étranger

de l’autre. Socrate. – Donc quand tu fais malgré toi des réponses contradictoires sur une chose, c’est une marque infaillible que tu ne la connais pas (…). Eh bien, ne comprends-tu pas que les erreurs de conduite proviennent aussi de cette ignorance qui consiste à croire qu’on sait quand on ne sait pas ? (Platon, Premier Alcibiade) MÉTAYER, Michel. Qu’est-ce que la philosophie (2012). p. 110 à 111 La méthode socratique " 1.  La formulation de la question (ex. «  Qu’est-ce que le

grecs pour aller peu à peu jusqu’à la théorie du Big bang. Cela permet alors à Aristote de démontrer qu’il y a une progression entre la Vie de l’Homme et « l’univers ». Il le répète, la recherche de connaissance, ce n’est que reconnaître sa propre ignorance, soit admettre la recherche de l’inconnu. Cette conscience de l’ignorance s’appelle « étonnement » l4. La référence aux mythes permet de mettre en scène la condition humaine à l’extérieur de la réalité et ainsi tester la recherche de l’ignorance

croyances. Cette libération représente celle de l'âme des contraintes du corps. Dans l'ontologie platonicienne, non seulement le corps se corrompt, mais il est corrupteur. Ainsi, loin du corps et de ses contraintes, le prisonnier guérit de son ignorance en « tournant le cou », c'est à dire, en s'orientant dans une direction opposée à celle de la caverne. Sa mobilité est le signe d'un esprit devenu curieux, vif, d'un esprit d'ouverture et d'une élévation de la conscience puisqu'il peut désormais

une seconde fois. Pour l’amour de mon grand-père, que devais-je faire? Le laisser fabuler dans ses idées et son ignorance, ou, le raisonner et lui faire prendre conscience que cela serait impossible afin de le réveiller de ses fausses attentes ? Dans le cas où le bien-être d’une personne requiert qu’elle vive dans ses propres mensonges, est-il préférable de la faire sortir de son ignorance au risque de la plonger dans une période malheureuse, ou bien, qu’il soit plus approprié de préserver son bien-être

des phénomènes qu'il est incapable d'expliquer. Pour faire comprendre que la philosophie est une pure recherche de connaissance, Aristote remonte à son origine première, l'étonnement : il montre que l'étonnement fait prendre conscience de son ignorance à celui qui l'éprouve en le poussant purement et simplement à y mettre fin. Son argumentation se déploie ainsi en deux temps principaux. Dans un premier temps, de la ligne une à la ligne huit, Aristote explique la genèse de la pensée philosophique

peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or, apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance. Ainsi donc, si ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, c'est qu'évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une fin utilitaire. Et ce qui s'est passé