Monstres Et Monstruosité

faisait plus jour, la nuit ne pouvait déjà être tombée, et il devrait exister quelque part un ciel couchant, miroir en éclats, derrière le mur fissure de pluies. »[11]. Dans les Sortilèges c’est toujours la nuit qui va donner naissances aux monstres mous des eux, aux fantasme sous la forme des êtres amorphes : « L’aube venait, difficile. De gros nuages accourraient bas d’ouest. Dans quelle soupente dors-tu, Printemps, acrobate rose qui te balançais pour notre émerveillement aux ciel de la vie 

dualisme irréconciliable entre l’homme et l’animal. En revanche, c’est le sujet du roman de Kafka. La transformation qu’a subie Gregor l’a définitivement coupé de l’univers des humains. Il est condamné à l’inhumanité puis à la mort à cause de sa monstruosité. Exclu du monde des humains, et même du monde tout court, il doit mourir. Condillac, bien sûr, n’a pas cette vision tragique de la condition humaine. Mais il marque bien la différence entre les passions humaines et les passions animales : « Les

prend pour mari, le sauvant ainsi de la mort. LIVRE III Description de la cathédrale Notre-Dame et du Paris du xve siècle. LIVRE IV Ce livre traite d'abord des origines de Quasimodo. Celui-ci est un enfant trouvé dont personne n’a  voulu en raison de sa monstruosité. Claude Frollo l’a cependant adopté par compassion. Depuis  lors, Quasimodo a toujours vécu dans la cathédrale Notre-Dame. Les cloches l’ont rendu sourd,  et sa laideur et son isolement l’ont rendu méchant (p. 249). Quant à Claude Frollo, il a

l’oral à l’écrit. Venu de la nuit des temps le conte est sans doute l’une des premières expressions de l’âme populaire liées à ses peurs et à ses angoisses primitives : la mort, la dévoration, les espaces obscurs et inconnus, la métamorphose, la monstruosité…. Des contes mythologiques racontés en Grèce antique (Minotaure, Chronos…), en passant par les récits du Moyen Age (Perceval le Gallois, Lancelot du Lac…) et les figures animales (le loup, la chèvre de M. Seguin, Les trois petits cochons …), jusqu’aux

démoniaque que seul la loi religieuse peut combattre. En décrivant des gens normaux qui deviennent des monstres, Romero subvertit la frontière entre la normalité et la monstruosité. Pendant la présidence de Nixon, les morts sont censés représenter la majorité silencieuse qui suit aveuglément les leaders conservateurs, des lors, les morts semblent être davantage des victimes que des bourreaux. Les films de monstres mutants suggèrent que le capitalisme et la science peuvent avoir des effets dangereux sur les

la mer : les vagues, les lames, la houle , les embruns, les vapeurs, écumes. *Deuxième champ lexical , la faune marine : poissonneux, image du poulpe, les monstres marins que fait naitre Amphitrite, les chiens de mer, les dauphins.

les assassinats ; plus précisément le racisme, envers les « Martyrs noirs ». Encore une preuve du disfonctionnement des sociétés qui se succèdent. L’incontournable Victor Hugo, grand militant contre la peine de mort, relate encore une fois des monstruosités dont les habitants de la Terre sont capables grâce à son poème « L’Echafaud ». Comme mentionné plus haut, un saut dans le présent est créé grâce à la chanson de Renaud, « Fatigué », qui est essentielle dans la confrontation des problèmes passés

évolue. Dans les loges, dans l’atelier, à l’espace bar de cette salle de spectacle, bref dans chaque place où dramaturgiquement elle a choisi de prendre la parole, on a accès à son être, à sa monstruosité. Celui qui réalise ce cruel supplice n’est autre que Jason qui en complicité avec le public montre le monstre et donne à voir chaque parcelle du corps et de l’âme de la mère infanticide, fratricide et régicide, en quelque sorte il accompagne la tragédie dont il est la victime, il veut que son histoire

volonté : « je veux », « j’exige », « il faut », et les didascalies qui lui sont le plus souvent associées sont : « hurlant », « criant ». Il se sent supérieur jusqu’à considérer Caliban comme un sous-homme, d’où son langage péjoratif et injurieux : « monstre », « pauvre sot », « bête brute », « vilain singe ». Il est tyrannique et incarne le droit du plus fort : « C’est à cela que se mesure la puissance. Je suis la Puissance », « Je suis le plus fort et à chaque fois le plus fort ». La violence verbale

comte, encore assez humain pour atteler, mais déjà animal, puisque c'est lui-même qu'il attelle ! L'animalisation du comte se fait aussi grâce à des comparaisons: semblable à une sorte de monstre 3 comme un bœuf 20 On le voit avec la première de ces deux comparaisons, le comte est animal jusqu'à la monstruosité. Un complément circonstanciel contribue aussi à animaliser ce personnage: avec son grand corps souillé de boue et sa coiffure en poil de bête 3-4 Avec la phrase qui commence le quatrième