Montaigne Mon être Universel

barbaros) : qui ne parle pas un langage humain Les Grecs avaient tendance à considérer que ceux qui ne parlaient pas grec n'étaient pas vraiment des hommes. Mais cette tendance n'est pas propre aux Grecs ; selon Claude Lévi-Strauss, elle est universelle, "elle tend à réapparaître en chacun de nous." (on parle "d'ethnocentrisme"). Nous avons du mal à nous "décentrer", à accepter les cultures différentes de la nôtre. Note : Eschyle, Platon, Thucydide, Hérodote ne doutaient point que les Egyptiens

Thélème s’inscrit dans une société élitiste et raffiné. Sa devise : « Fait ce que voudra » montre l’importance du respect de la liberté de pensée humaniste. Montaigne : Les guerres de religion ont fait les œuvres, les certitudes sont ébranlées. C’est un autre versant de l’humanisme, en France, qui s’exprime dans les écrits de Montaigne. Pour faire partager ces pensées, créé une forme originale : « Les Essais » qui ne sont pas que de simple note de lecture à l’origine où il consigne ses réactions

à vivre dans le présent, comme l’eut si bien dit Montaigne : « La sagesse consiste à vivre au présent ». Mais nous savons tous de la même façon qu’il est impossible, et même contraire à la nature de l’homme de vivre à l’instant présent, sans se soucier du futur, et regretter le passé perdu : « Le passé et le présent sont nos moyens, le seul avenir est notre fin. Ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais

branche de la philosophie qui à pour vocation de retracer l’histoire de l’approche philosophique du politique. On peut partir d’Aristote, Platon en passant par Kant pour arriver à des philosophes plus contemporains. On peut supposer une priorité qui va être accordée à l’exégèse des textes, à leurs aspects conceptuels, à l’aspect théorique. On va aussi établir des filiations de pensée. Cela se fait souvent au détriment de la mise en relation de l’œuvre avec son contexte sociohistorique. On va s’intéresser

(1688) • Entretien d'un philosophe chrétien et d'un philosophe chinois sur l'existence et la nature de dieu (1708). : http://fr.wikisource.org/wiki/Entretien_d%E2%80%99un_philosophe_chr %C3%A9tien_et_d%E2%80%99un_philosophe_chinois Ce dernier texte peut être intéressant pour notre explication : un texte écrit à l'occasion du succès rencontré par la philosophie de Malebranche dans les communautés chrétiennes de Chine évangélisées par les Jésuites. Malebranche entreprend de démontrer la notion de Dieu à

tant que non humain qu'un dieu pourrait être dit inhumain, mais seulement dans la mesure où il accomplirait des actions qui briseraient l'intégrité et la dignité des hommes. L'inhumain apparaît donc, non comme une réalité objective, mais comme une valeur : lorsqu'il est par exemple question d'un " traitement inhumain ", le constat se double d'une condamnation éthique. Tout ce qui attente à l'intégrité physique et à la dignité morale de l'être humain pourra être dit inhumain. Le terme d'inhumain relève

s'enseigne pas, qu'elle ne peut être appris avec la lecture d'œuvres et c'est pourquoi qu'il fut dit lors de son existence: « Nul n'entre s'il n'est pas géomètre ». La vérité est une « méditation » personnelle, elle permet une libération de l'Esprit et doit entrainer la rupture avec la pensée commune. C'est pour cette raison que la vérité est dite « au-delà ». Elle est aussi l'accord de la pensée avec la réalité. Selon la théorie du réalisme, la vérité est une et universelle et elle existe comme indépendante

Nous nous posons alors la question suivante : « Dans quelle mesure la poésie permet-elle le dépassement d’une épreuve ? ». Certes le poète peut sublimer sa peine dans ses vers et permettre de s’évader, mais la poésie travestit la peine et la rend universelle. La poésie est tout d’abord une extériorisation des sentiments. De nombreux poètes se sont emparés de leur plume afin de relater leur expérience personnelle douloureuse. Hugo pour crier sa peine d'avoir perdu sa fille Léopoldine écrit Les Contemplations

Chine ». Cet homme a décidé de dénoncer les violations de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme par le parti communiste chinois. Liu Xiaobo a donc décidé de s’engager ; il a pris des risques et cela lui a valu l’emprisonnement. Il a donc décidé d’être libre, d’être maitre de son existence. Par ses actions, il réagit à ce qui se passe autour de lui ; il essaye de faire de la Chine un pays où les hommes pourraient y être entièrement libres. En effet, il est plus facile pour un chinois d’être

celui narré par Montaigne dans ses Essais8, par rapport à une chute à cheval. Suite à cet événement, Rousseau se sent seul et abandonné par les hommes et la religion, 5. ROUSSEAU, Jean-Jacques, Les Rêveries du promeneur solitaire, Gallimard (Folio Classique), 1972 , 288 pages. 6. HILDEBRAND, Rémy, Il était une fois Jean-Jacques Rousseau, Archipel, 2012, 160 pages. 7. ROUSSEAU, Jean-Jacques, Rêveries du promeneur solitaire, Le Livre de Poche, 2012, pages 56 / 57 sur 224. 8. DE MONTAIGNE, Michel, Essais