Montherlant

ses vues distantes et sévères, lui a sans doute donné, hors de tout effet de pathos, sa formulation la plus radicale »27. Il est élu en mai 1973 à l'Académie française. Comme le veut la tradition, il fait l'éloge de son prédécesseur, Henry de Montherlant, et Roger Caillois prononçant – à la demande de Lévi-Strauss – le discours de « réponse » en profite pour lancer « une série de flèches empoisonnées » sur sa méthode et ses présupposés scientifiques28. Son entrée à l'Académie française suscite autant

prend. " Thomas Edward Lawrence. " La liberté commence où l'ignorance finit ". Victor Hugo. " La liberté s'allume dans les ténèbres. " Nicolas Berdiaev. "Esprit et réalité." " La liberté existe toujours. Il suffit d'en payer le prix. " Henry de Montherlant. " Les écrivains ont mis la langue en liberté. " Victor Hugo.  " Les peuples n'ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur. " Stendhal. " Quand on se suffit à soi-même, on arrive à posséder ce bien inestimable qu'est

38 (1929). Alcmène est le modèle de la fidélité conjugale. Zeus lui-même parviendra-t-il à la séduire ? La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935). Puisque presque tous y mettent de la bonne volonté, il devrait être possible d’éviter la guerre. *Montherlant : La Reine morte (1942). Un roi déplore la médiocrité de son fils. Jusqu’où poussera-t-il le désir de paraître fort ? *Albert Camus : Caligula (1944). Un tyran multiplie les atrocités pour que les hommes aient conscience de l’absurdité de la vie

spectateur de la vérité. b. L'image de l'être humain Au-delà de ce reflet révélateur d'une époque, le théâtre présente tout l'échantillonnage des êtres humains : c'est une « comédie humaine » qui nous renseigne sur l'homme et explore l'âme humaine. Montherlant affirmait : « Une pièce de théâtre ne m'intéresse que si l'action extérieure réduite à la plus grande simplicité n'est qu'un prétexte à l'exploration de l'homme. » Lechy Elbernon, personnage de L'Échange de Paul Claudel, lorsqu'elle analyse les

très bien un somme, s'il veut s'étendre sur la planche du milieu, en chien de fusil. J. Vallès, L'Insurgé, p. 191. Il remarqua seulement qu'elle était couchée en chien de fusil, et se promit de lui dire que ce n'était pas bon pour la circulation. Montherlant. Le Démon du bien. p. 217. Ne pas donner sa part aux chiens « garder pour soi, vouloir profiter de qqch ». On trouve au xvie s. jetter sa part aux chiens (Cholières. Matinée VII). Dans cette locution et la précédente chien et chat sont (ou ont

de la vérité. b. L'image de l'être humain Au-delà de ce reflet révélateur d'une époque, le théâtre présente tout l'échantillonnage des êtres humains : c'est une « comédie humaine » qui nous renseigne sur l'homme et explore l'âme humaine. Montherlant affirmait : « Une pièce de théâtre ne m'intéresse que si l'action extérieure réduite à la plus grande simplicité n'est qu'un prétexte à l'exploration de l'homme. » Lechy Elbernon, personnage de L'Échange de Paul Claudel, lorsqu'elle analyse les

la Nouvelle Revue française (NRF), s'intéressent au travail de ce nouvel éditeur et intègrent cette collection aux éditions Gallimard le 31 juillet 19334. Jusqu'à 1933, peu de contemporains y sont entrés de leur vivant : Gide, Malraux, Claudel, Montherlant et Kundera5. Jacques Schiffrin est licencié de Gallimard en 1940 à cause de sa judaïté6. C'est alors Jean Paulhan qui prend la direction de la collection6. Rapidement, la Bibliothèque de la Pléiade développe l'appareil critique qui entoure le

citer Éric-Emmanuel Schmitt qui a remis Don Juan en scène ces dernières années. La liste est longue, mais on peut retenir quelques noms de personnes qui ont travaillé ce personnage : Lord Byron, Corneille, Apollinaire, Edmond Rostand, Baudelaire, Montherlant, Handke… Molière cependant reprend quelques invariants que l’on retrouve chez tous ces artistes ( et c’est pour cela que l’on parle du mythe de Don Juan) : un homme de la classe dominante, qui séduit une multitude de femmes de toutes les classes

Rimbaud, Apollinaire, Aragon, ...)  Le personnage de la religieuse : Guilleragues, Les lettres portugaises, Diderot, La religieuse, Musset, On ne badine pas avec l'amour, ...  Le donjuanisme en littérature : Laclos, Les liaisons dangereuses, Montherlant, Les jeunes filles, ...  Démon de midi, démon de minuit : Molière, L’école des femmes, Balzac, La cousine Bette, Zola, Nana, Gide, La symphonie pastorale, Colette, Chéri, Simenon, En cas de malheur... M. DE SMET :  Quel est l’impact

la commedia dell'arte qui ajoute le thème des mille et troisfemmes, puis Molière reprend et adapte le texte en 16657. Da Ponte en tire un livret que Mozart met en musique, c'est l'opéra Don Giovanni, Mérimée, Byron, Dumas, Baudelaire en poésie, Montherlant et de très nombreux autres auteurs, musiciens, metteurs en scène, cinéastes, auteurs de bandes dessinées, furent fascinés par ce personnage habile et d'envergure qui défie la morale, l'ordre public, et Dieu. Le personnage évolue légèrement avec