Montherlant

imposer. Cet homme affiche un calme permanent. Derrière lui, je remarque la présence d’une importante bibliothèque. J’y reconnais de nombreux ouvrages : « L’esprit des lois », de Montesquieu, L’œuvre complète d’André Gide, de plus petits livres, Montherlant, Pagnol, Nerval, Carco, Hugo, Zola, l’élite de la littérature française. Je suis soudain gêné. De toute évidence, j’ai affaire à un intellectuel. Un de ces nouveaux policiers qui agissent plus avec leur culture que leur poing ».840 Mais tous les

de malaise (syn. ECLORE) (3. ) L’industrie atomique française est née des premières piles atomiques. La guerre est née d’un conflit d’intérêts économiques (syn. RESULTER). (3. ) Cette pureté et ce sang firent naître un regret chez le plus jeune (Montherlant) [=provoquèrent]. 2. Naître à une chose, commencer à montrer de l'intérêt pour elle : Naître à l’amour, à une vie nouvelle (syn. S’EVEILLER) 4. Etre innocent comme l'enfant qui vient de naître, n’être coupable en rien || Je l'ai vu naître, je l’ai

dont ses comportements fourniraient des illustrations (1). Antoine use de l'illustration volontairement inadéquate lorsque, tout en ne cessant de répéter que Brutus est un homme honorable, il énumère ses actes d'ingratitude et de trahison (2) ; Montherlant en use, dans Les jeunes Filles, lorsque faisant assurer par Costals que Andrée 255 Hacquebaut est intelligente, il nous convainc à chaque page de sa stupidité (3). Certaines figures classiques, telles l'antiphrase, ne seraient souvent qu'une

peuple », ou de faire venir le peuple à la culture. Si, entre les deux, il fallait choisir, j’ai l’impression que c’est plutôt nous qui devrions essayer de faire la plus grande partie du chemin. Pour terminer par une image, je me rappelle que Montherlant, dans un texte déjà ancien, dit : « Ce qu’il faudrait essayer de faire, c’est une paix qui ait la grandeur d’âme de la guerre. » Je me demande si ce que nous avons surtout à 337 L’homme devant la science faire, ce ne serait pas une culture

215) recommande à ses auditeurs, païens ou chrétiens, la pratique du sport. Il propose plus particulièrement certains sports aux sédentaires et déconseille, pour les femmes, les sports trop violents. Le Jansénisme, lui, est plus méfiant. De même Montherlant (d. 1972). Pour cet académicien français, "l'orgueil de la vie qui physiologiquement est l'essence et le critérium du sport, ne peut être accordé avec l'Écriture qui l'a maudit". Pie XII, par contre, écrit en 1952 au congrès scientifique du sport: