Morale Claude Gueux

nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert

Au théâtre, il propose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827 et l'illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838. Victor Hugo pratique aussi d’autres genres. La pratique journalistique se voit dans Claude Gueux et Le Dernier Jour d'un Condamné est un court roman sous la forme d'un journal intime. Victor Hugo a fortement remis en question les règles de la poésie et du théâtre. Par ailleurs, ses multiples prises de position le condamneront à l'exil

quinze ans. Il les reprend en 1860, et la première partie du livre paraît le 3 avril 1862. Les quatre autres parties sont publiées dans la foulée. C'est un immense succès populaire. Victor Hugo, dans la préface des Misérables, affirme la mission morale, sociale, et politique qu'il s'est fixé en créant cette épopée : "Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers et compliquant d'une fatalité humaine, la destinée

                                                                                                                                                      1852  Le règne de Napoléon III commence. Hugo, de son exil, appel sur la tête du nouvel empereur le châtiment de Dieu.  L’ordre moral s’impose « Les Fleurs Du Mal » de Baudelaire sont condamnées en 1857 pour atteinte aux bonnes mœurs. Paris est le symbole d’une vie nouvelle.                                                                                                                                                          

nombreuses générations de développer une réflexion sur l'engagement de l'écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position qui le condamneront à l'exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des funérailles nationales qui ont accompagné le transfert

De tout temps les auteurs et autres écrivains se sont exprimés sur des sujets sensibles, au point parfois de s'attirer les foudres du pouvoir et de voir leurs écrits censurés, ou bien pire devoir s'exiler ou subir les tortures physiques et morales de la peine de mort. De l'Antiquité grecque aux résistants français en passant par les Humanistes, les fabulistes, les dramaturges, les poètes ou encore les philosophes, tous se sont engagés pour une cause qui leur tenait à cœur. Les écrivains sont donc

Marivaux ou le théâtre de Beaumarchais. Leurs œuvres qui préparent la Révolution nous montrent les dysfonctionnements de la société : la condition de la femme, les inégalités sociales, l’intolérance religieuse. Dans ses Contes, Voltaire milite pour une morale pratique qui améliore le sort de l’homme. Diderot, parallèlement à l’Encyclopédie, dénonce, dans le Supplément au voyage de Bougainville, le problème de la colonisation européenne. Cette fonction de la littérature trouve son épanouissement au siècle

ce mouvement littéraire. But : représentation exacte de la nature et du réel contrairement au réalisme qui lui apporte une vision idéalisée et personnelle. Outils utilisés : s’inspirer des méthodes scientifiques en particulier celles de Claude Bernard, fondateur de la méthode expérimentale (observer un fait, faire une hyptohèse pour expliquer ce fait, faire une expérience permettant de confirmer ou d’infirmer l’expérience). « Le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur »

société. Comme la plupart des écrivains du XVIIIème siècle Marivaux va condamner les valeurs dominantes de ce siècle : la noblesse du sang et la fortune personnelle. Il va privilégier tout ce qui est le mérite personnel, la compassion, la rigueur morale, la générosité. Il va dénoncer la distance entre les riches et les pauvres. Marivaux n’est pas un révolutionnaire mais c’est un réformiste. Il est toutefois scandalisé par le côté raffiné de la noblesse. L’absence d’amour dans cette comédie est

littéraire, a désigné l’oeuvre comme étant une «agonie de trois cents pages». A travers une dimension tragique, l’oeuvre met en scène un mourant qui subit de manière répétitive et longue des douleurs. L’agonie traduit alors une extrême souffrance morale et physique comme l’évoque Jules Janin. Ainsi, on se demandera comment Victor Hugo, dans ce roman à thèse devenu journal intime, parvient à dénoncer la peine de mort. Dans un premier temps, nous évoquerons le journal intime, reflet des souffrances