Morale Du Berger Et Du Roi

médis l'an passé. - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère. - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens : Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge. Là-dessus, au fond des forêts Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès. La Fontaine

âne. Par ce procédé, l'auteur détient une plus grande liberté d'expression, très limitée à cette époque de censure. Un lecteur averti peut aisément reconnaître le monde de la cour avec les courtisans (le Renard), les avocats (le Loup) ; à sa tête le Roi (le Lion) ; ainsi que le bas-peuple (l'Ane, les mâtins, les moutons). Ce mode d'expression permet deux lectures : le premier degré de la fable, l'histoire et une critique plus ouverte et personnelle de l'auteur par le biais de sa fréquentation de la

Laïos épouse Jocaste, qui lui donne un fils, Œdipe. Laïos ayant appris par une prophétie que son fils le tuera et qu'il épousera sa femme, il fait exposer Œdipe sur le mont Cithéron, mais le nouveau-né est recueilli et adopté par une famille de bergers. Parvenu à l'âge adulte, Œdipe tue Laïos au cours d'une altercation sans savoir qu'il s'agit de son véritable père. Il vainc ensuite le Sphinx qui semait la désolation à Thèbes, en répondant à son énigme : « Il est sur terre un être à quatre pattes

somnolente de Champagne, une jeunese insouciante. À l’âge de vingt ans, il entra, à Paris, dans une des plus sévères congrégations religieuses, l’Oratoire. Cependant, au lieu de la Bible, il y lut “L’astrée” d’Honoré d’Urfé, roman pastoral peuplé de bergers amoureux qui était le best-seller de l’époque. À Paris, il découvrit les jolies femmes, le bonheur de la parole et de l’écriture, fréquentant un groupe de rimailleurs qui portaient un culte à Malherbe. Pour ne pas chagriner son père, il épousa une

puis se concentre ensuite sur la recherche d’un sacrifice afin d’arrêter l’épidémie. La fable garde l’univers animal généralement utilisé par La Fontaine, et se construit par les discours successifs du lion, du renard et de l’âne, pour arriver à une morale sur l’injustice qui caractérise les relations entre les puissants et les faibles. (présentation du texte) De quelle manière La Fontaine nous apporte-t-il un témoignage engagé sur son époque ? (problématique). Dans un premier temps, nous détaillerons

Œdipe Roi 1- Présentation Auteur : Sophocle Date de première parution : entre 430 et 415 avant J.-C 2- Auteur Présentation de l’auteur : Sophocle, né à Colone en 496 ou 495 av. J.-C. et mort en 406 ou 405 av. J.-C. est l'un des trois grands tragédiens grecs dont l'œuvre nous est partiellement parvenue, avec Eschyle (526-456) et Euripide (480-406). Il est principalement l'auteur de cent-vingt-deux pièces (dont une centaine de tragédies), mais dont seules sept nous sont parvenues. Cité comme

2éme partie : Vers 15 à 33 = le lion et vers 15 à 62 = le débat entre les animaux La Fontaine utilise le dialogue (discours direct) pour faire parler le roi par rapport à sa position face aux autres animaux. On retrouve le champ lexical de la faute du pêché (coupable, se sacrifier, dévouement, etc.). Le lion tient la place du chef, du roi. Le lion c’est la personnalité la plus importante. Il utilise la 1ére personne du pluriel du vers 15 au 24 pour inclure et inciter les autres animaux à avouer

de « l’art tyrannique » (il faut détourner sujet etc…). Cette fable se présente comme une superposition et les forces en présence vont par trois chez Lafontaine : chat, belette, petit lapin ; Cérès, hirondelle, anguille… Dans la dédicace : Roi d’Angleterre, Roi de France, Ambassadeur… Fabuliste, lecteur, athéniens… Mise en abîme par superposition de destinateur/destinataire. On ne discerne pas qui piège et qui est piégé. L’orateur veut forcer les cœurs alors que l’ambassadeur doit négocier. Lien

ET LEURS MORALES : 1- Le lion et le moucheron : Un moucheron déclare la guerre à un lion car il l'avait « traité », Il l'attaque de toute part et le fait devenir fou. Le moucheron gagne le combat mais est victime d’une araignée. Morale : « Entre nos ennemis les plus à craindre sont souvent les plus petits … » 2- L’Âne et le petit Chien : L’Âne jaloux du Chien que le maître caresse veut se comporter comme celui-ci mais maladroit ne récolte qu'un coups de bâton. Morale : « Ne

une jolie histoire qui doit plaire, charmer et la morale comme une jolie formule qui doit inspirer les lecteurs. La Fontaine a utilisé les mêmes principes qu’Esope par rapport au côté mielleux de la fable en réécrivant le texte qui nous intéresse, ici : Le Loup et l’Agneau, mais y a mis sa marque en transformant cette fable en poème pleines de figures de style visant à faire rire et sourire les lecteurs. Il nous montre également une tout autre morale qui nous démontre que face à un chétif tel l’agneau