Morale Implicite

fable est une forme d’apologue, qui comporte souvent un récit précédé ou suivi d’une morale. Les plus célèbres sont celles de Jean de La Fontaine, auteur du XVIIe siècle, qui connut un immense succès, sans doute par que ses fables répondaient à la grande doctrine du classicisme « plaire et instruire ». Dans « le loup et le chien », extrait du livre I des Fables publié en 1668, nous ne trouvons pourtant aucune morale explicite. En effet, cette fable est composé d’un récit, mettant en scène un loup affamé

est rédigé en vers. Les Fables mettent en scène des animaux anthropomorphes et ont pour but de délivrer un enseignement, une morale. Dans cet apologue écrit en 1669, le fabuliste utilise le registre satirique pour traiter de la résistance. Parue dans le livre I, Le Chêne et le Roseau est dédié au Dauphin, fils de Louis XIV. La Fontaine insiste sur ses intentions morales: « je me sers d'animaux pour instruire les hommes. » La Fontaine s’est inspiré d’une fable d’Esope, écrivain grec du VIè siècle

Persuader * Les types d’arguments * Genres et registres sollicités * L’argumentation directe ou explicite * L’essai ou le traité * Le dialogue d’idées * La correspondance * L’argumentation indirecte ou implicite *L’apologue *L’utopie *Le parabole * 2.1 Qu’est-ce qu’argumenter ? L’objectif du discours argumentatif consiste à propos d’un thème (un sujet) de soutenir une thèse (un point de vue, une opinion) qui réponde à une problématique1. Il faut

définissant le mieux l’œuvre littéraire de La Fontaine. -Fable met en scène deux éléments naturels personnifiés et antithétiques. Les caractéristiques qui les diffèrent ainsi que le dénouement de la fable permet d’en tirer un enseignement et une morale. -Pb : Dans quelle mesure cette fable s’apparente-t-elle à un apologue ? I) Le charme du récit : « placere » a) Un récit dynamique est varié -Discours direct avec les dialogues entre les deux personnages qui dynamise la fable. -Dialectique

nombreuses fables, il utilise la personnification pour faire parler des animaux, ce qui rappelle le monde enfantin. La fable apparaît donc comme un récit léger et agréable. Pour la Fontaine, le récit se développe considérablement par rapport à la morale, qui devient le prétexte de cette fable. Ses fables sont de véritables scènes de genre, le plus souvent teintée d’humour. La fontaine sait donner du rythme à son récit, ce qui le rend d’avantage vivant, en utilisant un nombre différent de syllabes

discours du lion. V34-48 « Sire, dit le Renard … petits saints », Discours du Renard V49-54 « L’Âne vint ... parler net », Discours de l’Âne. V55-62 « Â ces mots … bien voir », Condamnation de l’Âne V63-64 « Selon que vous serez… blanc ou noir », La morale * On note un chiasme (= inversion d’éléments lexicaux ou syntaxiques) : V7 «  Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés ». Le chiasme met en valeur les ravages e la peste par la répétition des termes « tous ». * Le thème de la

est donc susceptible de varier selon les besoins de la société à un moment de donné. On constate d’ailleurs aujourd’hui qu’une notion pose des difficultés quant à son insertion dans la qualification de l’ordre public. En effet, la notion d’ordre moral fait l’objet d’une jurisprudence assez importante du Conseil d’Etat. Une partie de la doctrine a notamment déduit de l’arrêt du Conseil d’Etat rendu le 27 octobre 1995 « Commune de Morsang sur Orge » que la moralité était une composante de l’ordre

une esthétique classique ? I – Une Inspiration Antique Loqman le Sage, grand fabuliste oriental, fut l’auteur d’un grand nombre d’apologues. Il vécut au Xe siècle avant J-C, soit environ 300 ans avant Ésope. Il écrivait de courtes fables, sans morale explicite comme par exemple Les Deux Coqs : « Deux coqs se battaient pour une poule : celui des deux qui fut vaincu s'enfuit et alla se cacher dans quelque retraite. Le vainqueur, au contraire, monta sur un toit élevé, se mit à battre des ailes et

permet à l’auteur de donner facilement son point de vue. Dans l’argumentation indirecte ou implicite, le discours est plutôt délégué à un narrateur et à des personnages, on aura alors à faire au récit et à la fiction, au genre général de l’apologue. Ce récit court existe depuis l’Antiquité. Il illustre des comportements qui sont des modèles à imiter ou des contre-modèles à éviter, et enseigne une morale au lecteur. Pour commencer, l’apologue est un genre de récit très vieux car depuis longtemps

caractère dogmatique. On peut se libérer du dogme car il n'est qu'une façon parmi d'autres d'arriver à l'Absolu visé par la religion. Il constitue aussi une grande partie des préceptes de la religion qui permettent aux croyants de vivre ensemble avec une morale commune qui doit être admise par les croyants. Mais si l'on décide de ne pas adhérer a ces dogmes ou a des dogmes en général pour conduire son chemin religieux ou dans la vie peut on encore parler de religion? La religion dans son sens général ne