Morale Implicite

apologue, La Fontaine (1621-1695) imite Esope et Phèdre qui avaient écrit une fable ("Ranae Regem petierunt" = " Les Grenouilles qui demandent un Roi ") pour calmer les athéniens lassés de leur tyran. A son époque, cette forme d’argumentation à morale implicite permet à son auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème siècle. Cette fable se distingue par une évocation réaliste et fantaisiste de la nature. La portée symbolique en fait un apologue. Genre : argumentatif, apologue Mouvement

du travail du groupe. Les travaux sont susceptibles d’être ramassés. Document Caractéristiques de la fable, selon La Fontaine Tradition Nouveauté Caractéristiques du classicisme a. Dédicace en prose à Monseigneur le Dauphin - l. 3 Avoir une morale - Lier « amusement » (l. 9) et « réflexion » (l. 11) + (l. 17-18) - l. 22-25 : apprend à se connaître sans s’en rendre compte l. 2 S’inspire d’Esope l. 5 Mise en vers l. 64 : insiste surtout sur le désir de divertir - Soumission et flatterie du

critique des courtisans. On peut corrompre le roi par la flatterie : « payez-les … goberons » Le futur du verbe « serez » montre que cette formule marche tout le temps, car tous les rois (« ils ») sont corruptibles par des flatteries. B. La satire implicite ~ L’étiquette ou le protocole est critiqué. « incontournable » montre l’absurdité de ces cérémonies tout organisées, où il faut pleurer le défunt de gré ou de force. LF critique la rigidité de ces lois : « avertir… un tel jour, un tel lieu… prévaut…

bien marqués. La conscience, ayant comme étymologie cum-scire, est l’idée du savoir mais également de la morale de l’homme. Cependant, qu’en est-il de ceux qui accomplissent des actes jugés immoraux ? Peut-on les juger ? Dans un premier paragraphe qui s’étale de la ligne une à la fin de la ligne six, Alain nous propose une définition de la conscience et de sa nature. La conscience est morale et concerne tout le monde y compris soi. Mais qu’est-ce la conscience concrètement ? La conscience juste

qui demandent un roi est la quatrième fable du livre III. Dans cet apologue, La Fontaine (1621-1695) imite Esope et Phèdre qui avaient écrit une fable pour calmer les athéniens lassés de leur tyran.  A son époque, cette forme d’argumentation à morale implicite permet à son auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème siècle. Cette fable se distingue par une évocation réaliste et fantaisiste de la nature. La portée symbolique en fait un apologue.
 
 Genre : argumentatif, apologue
 Mouvement :

Fables, La Fontaine « Le Corbeau et le Renard », I, 2. Axe de lecture : comment la fable transmet-elle une morale connue de tous dans un style à la fois bref et plaisant? Brièveté et naïveté A. Esquisses des personnages hauts en couleur. Symétrie des vers qui opposent : corbeau : en hauteur, noir, possédant un fromage (un bien matériel), stable (imparfait de durée) ; renard : en bas (alléché donc attiré), possédant le langage, il a faim (vide matériel), vif et changeant (passé

caricaturer les situations, à travestir les individus (humanisation des dieux, animalisation des hommes… 3. Un récit peu sérieux : Il y a 2 morales explicites : Le fabuliste le dit lui même - v.35 le moucheron et sa victoire -v.36 la mort du moucheron et la victoire de l’araignée une morale implicite : Vision de La Fontaine sur l’humanité, cette morale est implicite car c’est le regard de La Fontaine. Pour lui elle n’a pas de bonté, pas de générosité, il en a une vision pessimiste. Enseignement :

l'hospitalité : aucun rejet, aucune peur des étrangers. Accueil somptueux de Candide et Cacambo, visite guidée de la ville, amabilité et simplicité du roi. La stabilité et la liberté : pas de tribunaux ni de prison = pas de délits, ni de crimes = idéal moral → absence du problème du Mal qui est à l'origine du conte Candide et de la philosophie de l'optimisme Raison et science au premier plan : "palais des sciences" → idéal des philosophes des Lumières (raison et science s'opposent à la religion et la manipulation

sa préface La Fontaine. Le récit imagé permet ainsi de saisir une règle morale abstraite. Les écrivains doivent alors faire passer des messages moraux à travers leurs œuvres. Jean de la fontaine s’appuyant d’illustres fabulistes antiques comme Ésope, il utilise des animaux dans ses histoires. Son originalité vient de son style poétique et grâce à sa capacité de dénoncer a travers de la société de son époque de manière implicite. C’est ainsi qu’il publie entre 1678 et 1679 le livre VI de ses fables

plus fort", d’où il puise la plus grande partie de ses idées. Enfin, sa morale constitue un des piliers de ses fables, même quand celle-ci n’est pas explicitée. Le caractère très austère de la fable « Le chêne et le roseau » vient du fait qu’elle ait été écrite dans le 1er livre, sa période de fable égayée n’intervenant qu’après. Annonce des axes de lecture La Fontaine nous entretient ici d’une fable à morale implicite. Le Chêne et le Roseau font office de 2 personnages opposés, le fort face