Mouette

l’urgence de la situation. Il relève de l’enfance en danger. La Maison d’enfants est composée de différents groupes de Vie : * La Grande Maison (Merville)  55 enfants âgés de 3 à 18 ans : 3 groupes mixtes de 3 à 14 ans(les panthères ; les mouettes ; les aiglons) / 1 groupe mixte d’adolescents de 14 à 18 ans / deux studios pour 3 adolescents 16-18 ans en semi autonomie. * Un appartement (Merville) * Deux jeunes majeurs * La maison du centre ville (Merville) * Les gazelles :

d’animations, toute l’année des évènements s’y déroule comme : La fête de la musique qui a lieu chaque année sur la digue de Malo les Bains pour célébrer le début de l’été La braderie de Dunkerque Les feux d’artifices Les festivals comme celui de la mouette rieuse, de la Côte d’Opale, ou des folklores… Les associations sportives, caritatives et associatives sont très présentent dans la vie dunkerquoise ; néanmoins les associations carnavalesques restent les plus prisées. Le carnaval est une tradition

bruit en général. Il se sent au début comme privé du pouvoir de communiquer, parce que privé de parole et que l'accès à la parole est le mode le plus partagé de la communication. Arrêtons-nous sur le témoignage d’Emmanuelle Laborit dans Le Cri de la Mouette. Elle se compare elle-même à ses poupées qu’elle rangeait le soir dans son lit. « La nuit, je dors bien rangée au calme comme une poupée. Ça ne parle pas une poupée. J’ai vécu dans le silence parce que je ne communiquais pas… Pour moi, tout le monde

va battant les murs de son aile timide / Et se cognant la tête à des plafonds pourris » (v. 5 à 7) « Mon esprit, tu te meus avec agilité, / Et comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, / Tu sillonnes gaîment l’immensité profonde » (v. 5 à 7) « Mouette à l’essor mélancolique / Ivre de soleil » (v. 11 et 12 (« Je ne sais pourquoi » de Verlaine) « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! » (v. 10) (« L’albatros » de Baudelaire) 2. Analogie « Correspondances » de Baudelaire « Les parfums,

« Je suis de là-bas » Je suis de là-bas, J’ai des souvenirs. Je suis né comme naissent les gens. J’ai une mère et une maison pleine de fenêtres. J’ai des frères, des amis et une prison avec une fenêtre frisquette. J’ai une vague que les mouettes ont dérobée. J ’ai mon paysage favori. J’ai un chaume, une lune au bord extrême du mot, de la nourriture pour les oiseaux et un olivier immortel. Je suis venu sur terre avant que les épées ne touchent un corps et en fassent un festin. Je suis

j’ai eu l’air de choisir encore et j’ai changé de route, j’ai pris sur ma droite une autre rue, mieux éclairée, « Broadway » qu’elle s’appelait. Le nom je l’ai lu sur une plaque. Bien au-dessus des derniers étages, en haut, restait du jour avec des mouettes et des morceaux du ciel. Nous on avançait dans la lueur d’en bas, malade comme celle de la forêt et si grise que la rue en était pleine comme un mélange de coton sale. […] C’était le quartier précieux, qu’on m’a expliqué plus tard, le quartier pour

observer les oiseaux, hélas un peu loin pour les photos. Ibis rouges, pêchant dans la vase, magnifiques, chevaliers semi-palmés, pluviers argentés, bécasseaux, aigrettes grandes, bleues, neigeuses, becs-en ciseaux en vol, sternes naines et royales, mouettes rieuses…Superbe spectacle. Bancs de poissons amphibies nageant à la surface de l’eau, et montrant leurs yeux globuleux. Sur le retour, un balbuzard pêcheur, très bien observé, des ibis, des hirondelles et bien sûr toujours les aigrettes. Sinnamary

cour de prison, mais que le moindre souffle de printemps pouvait faire bourgeonner et fleurir avec luxuriance. ». Il utilise beaucoup les animaux qui deviennent alors des symboles : le cheval blanc qui galope sur la plage symbole de liberté, les mouettes qui se séparent lors du départ du fils. Les animaux signifient chacun à leur manière l’évolution des personnages. L’auteur fait beaucoup de descriptions qui sont parfois trop nombreuses comme au début de l’histoire avec la fabrication du dentifrice

cinéma, tout en gardant la théâtralité, ils créent de nouvelles formes qui ne rentrent dans aucune case. Cyril Teste est un très bon exemple. Il a réalisé avec le collectif MxM trois œuvres depuis les années 2010: Nobody (2015), Festen (2017), La Mouette (2020). Il appelle ces spectacles des “performances filmiques”. Dans ces trois représentations, il y a sur scène un écran de cinéma (voire plusieurs) où sont retransmis des images qui sont filmées en direct. Se mélangent une pièce de théâtre, la construction

reflète, Mêlent à leur azur amer, Qu'étoile une humide paillette, Les teintes glauques de la mer. Dans les langueurs de leurs prunelles, Une grâce triste sourit ; Les pleurs mouillent les étincelles Et la lumière s'attendrit ; Et leurs cils comme des mouettes Qui rasent le flot aplani, Palpitent, ailes inquiètes, Sur leur azur indéfini. Comme dans l'eau bleue et profonde, Où dort plus d'un trésor coulé, On y découvre à travers l'onde La coupe du roi de Thulé. Sous leur transparence verdâtre, Brille parmi