Mouron

haine et sa colère ; J'attire ses mépris en ne me vengeant pas. À mon plus doux espoir l'un me rend infidèle, Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. Cher et cruel espoir d'une âme généreuse, Mais ensemble amoureuse, Digne ennemi de mon plus grand bonheur, Il vaut mieux courir au trépas. Je dois à ma maîtresse aussi bien qu'à mon père ; J'attire en me vengeant

en utilisant le champ lexical de la mort, il transmet son désir de mourir et mettre fin à ses préoccupations : « mortelle », « abattue », « tue », « trépas », « mourir », « mourons » et « meure ». De plus, l’impératif est utilisé pour démontrer sa détermination à mourir : « Allons, mon âme ; et puisqu’il faut mourir,/Mourons du moins sans offenser Chimène ». Il voit la mort comme solution qui pourrait éviter d’offenser son père et son amour. D’un autre côté, il rejette complètement l’idée de mourir

lanceolata Plantain majeur, Plantago major POACEES Pâturin annuel, Poa annua Pâturin commun, Poa travialis POLYGONACEES Renouée à feuilles de patience, Polygonum lapathifolium Renouées des oiseaux, Polygonum aviculare PRIMULACEES Mouron des champs, Anagallis arvensis Mouron femelle, Anagallis foemina RENONCULACEES Renoncule bulbeuse, Ranunculus bulbosus ROSACEES Alchémille des champs, Aphanes Arvensis Potentille rampante, Potentilla reptans RUBIACEES Gaillet gratteron, Galium aparine SCROPHULARIACEES

son honneur. Il provoque ainsi l’étonnement du spectateur (noter, de plus, la rudesse de l’allitération en « r » (Mourir/tirer/raison). L’anaphore du verbe « mourir » sert à souligner la rupture d texte (jeu sur la valeur des modes. Vers 330 : « Mourons » : impératif résigné / Vers 331 : « Mourir » : infinitif exclamatif qui exprime la surprise et la colère). À la fin du monologue, le dilemme semble résolu : Rodrigue a choisi de défendre l’honneur de son père et le sien. Même sans didascalie,

espaces forestiers matures situés aux deux extrémités du parc-nature de l’Anse-à-l’Orme et les basses terres à l’embouchure de la rivière à l’Orme. Ce territoire contient des faunes et des flores exceptionnelles. Dans la rivière habitent la véronique mouron d’eau, une plante rare au Québec. La forêt de Sainte-Anne-de-Bellevue, contient une bétulaie jaune marécageuse et est le refuge de nombreuses espèces d’animaux, comme le cerf de Virginie. Enjeu : Malheureusement, pas toutes les espèces ou plantes

      N’aura jamais valu la peine qu’on l’écrive. LES INDOLENTS        « Bah ! malgré les destins jaloux,       Mourons ensemble, voulez-vous ?       – La proposition est rare.       – Le rare est le bon. Donc mourons    5  Comme dans les Décamérons.       – Hi ! hi ! hi ! quel amant bizarre !       – Bizarre, je ne sais. Amant        Irréprochable, assurément.       Si vous voulez, mourons ensemble ?  10 – Monsieur, vous raillez mieux encor        Que vous n’aimez, et parlez d’or ;       Mais

répliques une harmonie mesurée, à laquelle se conjuguent des effets homophoniques ponctuels. Ainsi, l’allitération en [r] du vers 857 souligne un passage clé, tout en assurant son harmonie, menacée par la forte pause qui suit la première mesure : « Mourons. / De tant d’horreurs // qu’un trépas me délivre ». Tout en s’accusant, Phèdre acculée se montre digne de pitié et d’admiration, coupable et vertueuse tout à la fois, ou, pour reprendre la formule de Racine dans sa préface « ni tout à fait coupable

prend par les flots et retourne à la ville précédente, situé à plus de mil pas de la mer. Original : « Moriar », inquit, « in patria saepe seruata. » Mot par mot: Moriar inquit in patria saepe seruata | Mourons dit-il dans une patrie souvent sauvée | Traduction: Mourons, dit-il, dans une patrie que nous avons souvent sauvée. Original : Satis constat seruos fortiter fideliterque paratos fuisse ad dimicandum ; ipsum deponi lecticam et quietos pati quod sors iniquagoret iuississe

perd à lire une missive N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive. 17-Les indolents Bah ! malgré les destins jaloux, Mourons ensemble, voulez-vous ? - La proposition est rare.   - Le rare est bon. Donc mourons Comme dans les Décamérons. - Hi ! Hi ! Hi ! Quel amant bizarre !   - Bizarre, je ne sais. Amant Irréprochable, assurément. Si vous voulez, mourons ensemble ?   - Monsieur, vous raillez mieux encor Que vous n'aimez, et parlez d'or ; Mais taisons-nous, si bon vous semble 

perd à lire une missive N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive. LES INDOLENTS - Bah ! malgré les destins jaloux, Mourons ensemble, voulez-vous ? - La proposition est rare. - Le rare est le bon. Donc mourons Comme dans les Décamérons. - Hi! hi ! hi ! quel amant bizarre! - Bizarre, je ne sais. Amant Irréprochable, assurément. Si vous voulez, mourons ensemble ? 16 - Monsieur, vous raillez mieux encor Que vous n'aimez, et parlez d'or, Mais taisons-nous, si bon vous