Mozarabe

qu’ils ornaient d’inscriptions latines10. L'astrolabe « carolingien » démontre que depuis la fin du xe siècle l'astrolabe est connu et utilisé en Occident. À cette époque, l'Espagne musulmane ne dispose plus de personnes parlant latin, même chez les mozarabes chrétiens. Par contre des traducteurs latins arabophones œuvrent à ses frontières, notamment en Catalogne alors assujettie au royaume franc carolingien11. Les indications portée sur l'instrument en latin notamment « ROMA », « FRANCIA » ainsi que

accordent des privilèges. Des communautés musulmanes, les mudéjares, vivent dans les royaumes chrétiens et peuvent garder leur religion, leurs lois, leurs biens… Dans l’Espagne musulmane, on trouve des populations chrétiennes, les mozarabes, qui peuvent pratiquer leur religion contre le paiement d’un impôt. 3 : L’Espagne, un carrefour culturel : Dans l’Espagne musulmane, le plus important centre culturel est Cordoue. Cette ville est réputée pour son enseignement

son dynamisme à la présence de nombreuses minorités juives et chrétiennes qui, contre le paiement d'un tribut obtiennent un statut de protégé (dhimma) et conservent la liberté de pratiquer leur religion. D'importantes communautés chrétiennes les " mozarabes" vivent ainsi en Espagne après la conquête musulmane du 8ème siècle. • La culture arabe a assimilé les sciences et les techniques persanes, indiennes et chinoises. Les arabes ont fait progresser l'algèbre, l'astronomie, la géographie, les techniques

basque, le navarro-aragonais et le catalan. Par contre, comme on peut le voir sur l'Illustration 1 (fournie en Annexe), les dialectes mozarabes couvraient alors la plus grande partie de la péninsule. Il s'agissait de langues romanes grandement influencées par l'arabe et dont l'écriture était en alphabet arabe. Ce sont surtout les Andalous qui parlaient cette langue mozarabe appelée aussi l'aljamiado. Ce n'était pas une langue unifiée, car elle était fragmentée en de nombreuse variétés. A partir du XI

grave crise économique aggravée par des catastrophes naturelles. Tout cela aurait favorisé la disparition des wisigoths. Aussi, il n’existait qu’un seul texte rédigé par les chrétiens au milieu du VIIIème siècle, raconté dans les chroniques mozarabes. Ce système d’élection a encouragé la lutte des coalitions. Les rois qui ont régné tout au long du VIIème siècle tantôt ils éliminèrent leurs rivaux, tantôt ils s’alliaient avec eux. Cependant, en 710 meurt le roi Witiza laissant un fils Akhila

personnalise. Les bâtiments demeurent pour la plupart à plans droits, proches des basiliques romaines. Mais on peut commencer à distinguer différentes influences : viking, anglo-irlandais, ostrogoth, mérovingien, ottonien, carolingien, wisigoth, mozarabe, art du repeuplement (nord de l’Espagne), asturien… L’architecture la plus importante durant cette periode est l’architecture religieuse carolingienne . La première période, celle de Pépin le Bref et du début du règne de Charlemagne, paraît marquée

GERMANIQUE Gothique tardif : 1400-1550 • Vers 1500 : liernes ou remplages coupés brutalement Friburg (fenêtre 1515) Salle Venceslas, Hradcany (Praque) GOTHIQUE : PENINSULE IBERIQUE Caractéristiques générales Forte influence du style français (motifs mozarabes plus rares) Catalogne / Baléares • Nefs très larges • Hauts collatéraux: églises halles Sta Maria del Mar (Barcelone) 27 GOTHIQUE : PENINSULE IBERIQUE Andalousie • Nefs très larges (Séville) • A partir du XV°, voûtes à liernes dignes du decorated

siècles. Dans le califat omeyyade d’Al-Andalus en Andalousie, les chrétiens ne sont pas obligés de se convertir à l’Islam s’ils payent un impôt, ces dhimmis permettant une vraie rencontre des cultures entre mawali (espagnols convertis à Islam), mozarabes et autres qui se stabilisent entre les VII et XVème siècle. D’autre part, comme nous l’avons vus, les Etats latins d’Orient de syrie-Palestine attirent les pèlerins et entraîne indubitablement des rencontres entre Orient et Occident d’un point

Jusqu'au Xe siècle, la population d'Al Andalus, c'est-à-dire l'ensemble des régions de la péninsule contrôlées par les musulmans – et non la seule « Andalousie » actuelle – demeurera majoritairement chrétienne. Ces fidèles sont dits mustarib, « mozarabes » dans la mesure où ils ont adopté la langue arabe et certains traits de l'art de vivre musulman. Mais la cohabitation des deux communautés se révèle aussi conflictuelle et les chrétiens réagissent par le martyre, l'insurrection ou l'exil

d’un homme d’environ 40 ans de forte corpulence et avec le crane rasé. Il a une dague plantée dans la poitrine. Dans la même pièce fermée à clef de l’intérieur se trouve Rodrigo Santibanez architecte chrétien qui cri son innocence. Rodrigo est un mozarabe c'est-à-dire un chrétien d’Espagne soumis à cette époque à la domination musulman. Le mort n’est autre que l’eunuque préféré du calife dont la mission principale était de surveiller la favorite du calife, une slave blonde nommée BOUCHRA convertie