Mulâtre

et de modes de vie? (2004, p. 21-38). Faisant écho à ces propos, Neil Bissoondath déconstruit la notion d’une identité trinidadienne homogène en précisant que les amis de son enfance étaient de races différentes (Blancs, Noirs, Chinois, Indiens, Mulâtres) et de religions diverses (catholique, Hindou, Musulman et INTERFACES BRASIL/CANADÁ, RIO GRANDE, N.9, 2008 97 Protestant). Il ajoute, non sans regret, qu’au Canada, ils sont perçus comme faisant partie d’un groupe homogène sans différence

société s’insurgent contre l’esclavage et la traite négrière. Le seul problème avec idées est qu’elles ne resteront que des idées, et ce, jusqu’en 1789, avec la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen. Avec un tel document, les Noirs et les mulâtres jouiront enfin 4 5 Ibid (p.33) Julia Fernoli, Marchand d’esclaves : de la traite à l’abolition, [s.v.], de Conti « collection Grande Bibliothèque Thalassa », 2005. (p.76) © JGC – Dans le cadre du cours CVM_DIASH 2 d’une émancipation

présente un résumé du colonialisme comme vécu en Afrique. La première image qu’il peint est celle de Caliban le nègre, qui vit paisiblement sur son île, décide de s’en accaparer. Pour couronner le tout, Césaire ajoute un autre personnage- Ariel, un mulâtre qui est préféré par Prospero au détriment de Caliban. Cette image est synonyme de la discrimination raciale constatée pendant le colonialisme. A la fin de l’œuvre, Caliban récupère son île. Ceci renvoie à l’époque de la colonisation. Césaire présente

par Louis XIV. b. Une révolte identitaire Dans ces conditions de vie aussi terrible, de nombreux esclaves meurt des mutilations et du dur labeur tandis que certaines femmes sont violées par leur « maitre » et mettent naissance à des « mulâtres » qui naissent esclaves et appartiennent au « maitre ». Dès le 16ème siècle, les premières révoltes d’esclaves vont avoir lieu dans la plupart des îles Antillaises. Elles se déroulent dans des lieux différents mais toutes ces révoltent sont

voix/ lien du sang) SANG : référence aux discriminations qui ont cours dans les colonies entre les différents types d’ « hommes de couleur » en fonction de leur part de « sang noir ». On différenciait les Noirs issus de deux parents noirs, les mulâtres nés d’un couple mixte… elle donne à voir ce qui le rend inhumains Elle insiste sur le lien du sang, ce qui accroît leur inhumanité. Elle condamne les violences et les persécutions perpétrées par les colons. Pour insister elle les fait parler

Gosier), regroupe à elle seule 33 % de la population; dans cette zone, la densité moyenne est de 772 hab./km2, tandis qu'à Marie-Galante elle n'est que de 75 habitants/km². Composition de la population[22] : 72 % des guadeloupéens sont noirs ou mulâtres, 14 % sont indo-caribéens, 9 % sont caucasiens, 2 % de la population est originaire du Moyen-Orient, enfin, les autres, représentent près de 3 % des habitants. De plus, ce département est plutôt jeune par rapport aux autres départements français

directeur de l’orphelinat où René est venu chercher Julien. Des ha b it a n t s de l ’ îl e de Ha ït i Victoire Abalain, sœur de René Abalain C’est la propriétaire de la plantation de cacao (européenne, blanche). Anne-Yogo, femme de Youenn (mulâtre) Flore, 2 ans, fille de Youenn et d’Anne-Yogo Désirée, une ancienne esclave noire, nourrice de Victoire et de René Abalain Télémac, le mari de Désirée, ancien esclave Deux graines de cacao page 11 Aide 2 LE TRAJET DANS L’OCÉAN ATLANTIQUE Les

sont entourés de murailles pour se défendre et même passer à l’offensive contre les marchands d’esclaves. Toujours dans le Rio Pongo, une guerre a éclaté au milieu du XIXe siècle appelé « mulâtre gueré », la guerre des mulâtres qui semble avoir été une révolte contre les négriers blancs et leurs descendants mulâtres précisément à l’époque de la féroce traite clandestine. Mais il nous faut un supplément d’informations pour mieux connaître cette réaction contre la traite. C’est dire que l’enquête doit

depuis un millénaire. Le touranisme de « cette immense misère qu’on nomme la Russie »55 se révélerait également dans son infériorité pour les choses de l’esprit et n’aurait d’autre littérature que celle de Pouchkine, qui n’est pas un Russe mais un « mulâtre »56. Déjà agressif historiquement, le discours français tourne également autour de l’idée d’un complot fomenté par une Russie-Moscovie machiavélique : cette dernière se serait consciemment inventé une identité slave afin de s’avancer en Europe sur

(l’antagoniste), le buffle de do et Soumaoro sont, tous deux des personnages surnaturels. Le buffle a, à son actif, plusieurs homicides (cent sept au total) constitués essentiellement des chasseurs qui le menaçaient. Double de la sœur du roi de Do, il venge la mulâtre qui a été dépossédée de sa part d’héritage. Les armes usuelles ne lui font aucun effet. Seule une armature spéciale peut venir à bout de son invulnérabilité. Il en est de même pour Soumaoro qui, au delà des apparences, est un individu aux pouvoirs