Munch Autoportrait

revendiquer, mais aussi entretenir. J’ai cultivé mon hystérie avec jouissance et terreur dit Baudelaire5... Il est de bon ton de se diagnostiquer hystérique.19 Dans cet autoportrait, l’artiste est pros- tré, assis sur une chaise, le regard hé- bété et les épaules abattues. Hanté par la maladie et le décès de ses proches, Edvard Munch fera régulièrement réfé- rence à ses angoisses dans son travail. Bien que des personnages soient esquis- sés à l’arrière-plan, sa seule compagnie se résume à une bouteille

Gagnon les représente normaux au début du tableau et à la fin on pourrait croire que la femme va exploser et que l’homme va partir comme un élastique dans le ciel. -DIX, Otto, To beauté, 1922. Le téléphone dans la main du personnage central, un autoportrait de l’artiste, montre qu’il se comprend comme un journaliste, un transmetteur d’informations, entièrement orienté vers les choses et les événements réels. Mais, compte tenu du reste du tableau, on peut difficilement croire à une toile réaliste.

tout savoir, tout comprendre ; l’imagination m’apportait des délices infinis ». De sorte qu’il est légitime de se demander s’il y aurait eu œuvre s’il n’y avait pas eu folie chez Lautréamont, chez Nerval, chez Van Gogh, chez Nietzsche et chez Edvard Munch. En effet, c’est enfermé entre les quatre murs de l’asile et de sa folie que Lautréamont prend d’assaut la citadelle du langage avec son œuvre iconoclaste Les chants du Maldoror. Il s’installe au cœur du langage, dynamite son architecture et avec

Henri Matisse: La Gitane, 1906 Henri Matisse: Nature morte en rouge de Venise, 1908 Henri Matisse: La desserte rouge, 1909 Kees Van Dongen: La Danseuse rouge, 1907 Kees Van Dongen: Chevaux, 1904 Egon Schiele, Homme nu assis (Autoportrait), 1910 Edvard Munch: Attraction, 1896. Lithographie Léon Spilliaert: Vertige, L’escalier magique, 1908 Odilon Redon: J’ai vu une grande lueur blafarde (La maison hantée II) 1896 Francis Bacon: Étude d’après le portrait du pape Innocent X de Velasquez

sensibilité des artistes tragiques et révoltés. C'est encore une réaction contre l'impressionnisme, avec Van Gogh comme source d'inspiration. Edvard Munch peint en 1893 "Le cri", autoportrait lié à un épisode en Norvège : la nature environnante l'émeut tellement qu'il vit un intense moment de panique qui lui fait perdre tous ses repères. Munch est au premier plan. L'absence de sonorités est traduite par les mains sur les oreilles, ce qui souligne encore violemment l'exclusion du personnage du

dessus de ce mont de corps, il y a un cadavre accroché à un arbre qui désigne du doigt la mort. A gauche, il y a un seul survivant avec une cape et un masque, le personnage cache son visage il est sans identité. -Sur le panneau de droite, c’est un autoportrait, Otto Dix se représente en sauveur, il transportant dans ces bras un soldat blessé. Ce personnage est le seul qui fait face au spectateur, le seul qui à la capacité de voir et il est le seul a ne pas porté l’uniforme complet du soldat. -Sur la

dans la toile d'Edvard Munch, Le Cri, ainsi que dans l'évolution des travaux de Van Gogh ou les oeuvres de James Ensor. L’apparition de la photographie modifie le rapport de l'art à la réalité et la peinture perd sa fonction de moyen de reproduction de cette réalité, ce qui renforce sa composante subjective et expressive et lui permet progressivement de s'affranchir des normes. James Ensor, Le grand juge (masques), 1898   Edvard Munch, Le cri, 1893 Edvard Munch bien qu’il ne soit pas

Exposé Oral : Lovis Corinth « Autoportrait Gravant » [image 1] Franz Heinrich Louis Corinth, plus connu sous le nom de Lovis Corinth [image 2], est un peintre, graveur, dessinateur né le 21 juillet 1858 à Tapiau, en Prusse orientale. Dès l’enfance, il se prend de passion pour la peinture et le dessin sous les encouragements de son père. Sa carrière va très rapidement se lancer et le jeune artiste prend conscience de cette ascension fulgurante cependant sa confiance en lui sera toute sa vie menacée

sensation. Sensation qui n’est qu’augmentée par l’utilisation du flou, une façon de « détruire la netteté par la netteté » en déformant les rapports d’intensité entre les plans. Pour rendre contre de ces affirmations, on peut prendre l’exemple d’un autoportrait de 1973 ci-dessous. Il n’y a effectivement pas de perspective. Le sol plutôt lumineux a l’air de déséquilibrer tout l’espace du tableau, il est placé de façon à être presque verticale, il forme comme une courbe. Les aplats au fonds et la forme

rapide. 2. Les avant-gardes et leurs précurseurs -Vincent Van Gogh (1853-1890) La liberté, être libre de la façon de représenter les choses et le sujet qu’on veut représenter. Liberté d’expression. Propose l’expression dans ses toiles. -Edvard Munch (1863-1964) Identifié au symbolisme. L’expression… les émotions de l’artiste en premier plan. Dépasse le mal-être intérieur. Mal-être de la société. 3. Le fauvisme (1904-1908) Henri Matisse, La danse, 1909. 1. Traitement libre des formes et de