Musset La Souffrance

LA CONFESSION D’UN ENFANT DU SIÈCLE Roman d’Alfred de Musset (1810-1857), publié à Paris chez Félix Bonnaire en 1836; le chapitre 2 avait paru dans la Revue des Deux Mondes le 15 septembre 1835. Ouvrage capital pour la compréhension du romantisme français, la Confession fut composée au retour de Venise, quand Musset eut l’intention de raconter ses amours avec George Sand: «Je voudrais te bâtir un autel», lui écrit-il durant l’été 1834. Mais la rupture de novembre, la reprise des relations en

mais il mort. Marianne aime Octave mais celui-ci ne l’aime pas “Je ne vous aime pas Marianne ; [...]” (II, 6). Marianne se retrouve seule avec Claudio comme mari, un vieil homme qui ne sait pas aimait.La punition d’Octave et de Marianne est une souffrance longue et profonde. Alors que la mort de Dom Juan et Coelio sont plus des exemples. Car ses deux morts sont brutales, Dom Juan puni et tué par le Ciel et Coelio assassiner par un mari jaloux à la place de son ami. Elles marquent les esprits.

la pièce Hernani de Victor Hugo que naît le drame romantique. C'est ainsi que le héros romantique fait son apparition. Le héros romantique étant une alliance du grotesque et du sublime traduisant la passion et le mal du siècle. Dans Lorenzaccio de Musset (1834) quelles caractéristiques Lorenzo possède t'-il du héros et en quoi peut-on dire qu'il ne l'est pas totalement ? L'examen du texte portera d'abord sur les marques du héros et de l'anti-héros puis sur Lorenzo dans la pièce. Tout d'abord,

être considéré comme un être « supérieur » dans la mesure où l’on est amené à reconnaître la grandeur de ses souffrances et la démesure de ses actes et de son caractère. Il incarne ainsi la « fusion des contraires ». La mobilité et le nombre de ses surnoms incarne son polymorphisme : l’image de Lorenzo et les sentiments qu’il inspirent sont extrêmement changeants : on remarque même que Musset lui-même a choisi pour titre son surnom principal de « Lorenzaccio », double maléfique de Lorenzo qui prend

identitaire et cette affirmation de soi sont caractéristiques des aspirations du héros romantique. Néanmoins, la dualité qui caractérise Lorenzo est inévitablement une source de souffrance qui participe elle-aussi de la construction de son être. 3. L'affirmation du tragique La quête de son identité, sa duplicité et la souffrance qui en découle, donnent au personnage de Lorenzo une dimension tragique. • Tension entre vice et vertu Le tragique s’explique en premier lieu par une tension qui anime

pas au lecteur de s’évader vers des idéaux et des illusions. Le romantique sera très souvent confronté à des amours malheureuses et impossibles, qui seront la première source de son souffrance, ainsi Lamartine exploite le thème de la femme perdue et inaccessible dans le Lac, comme René, Atala ou les Souffrance du jeune Werther de Goethe, où le héros ne peut aimer Charlotte qui est déjà mariée. Ces échecs sentimentaux conduiront les romantiques à s’interroger sur eux-mêmes et sur leur destinée

en œuvres sont restés inchangés, tel que la souffrance. Comme le disait Alfred de Musset dans sa « Nuit de Mai », « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. ». La souffrance est en effet l’un des sujets principal de la poésie, cependant y trouve-t-elle le plus souvent sa source ? Dans une première partie, nous allons développer cette thèse, prouvant que la poésie est synonyme de souffrance, et dans une deuxième partie nous allons analyser

entre le pin, meurtri par les hommes et exploités qui veulent récolter sa résine, et le poète, dont le cœur saigne. De prime abord, nous verrons comment l’auteur construit peu à peu l’image du poète puis nous étudierons le lien qu’il établit entre souffrance et création poétique I- La figure du poète 1-La description d’un paysage naturel La figure du poète n’apparaît pas d’emblée, elle va se construire au fur et à mesure que va se dérouler le poème. - évocation de la nature et plus précisément

personnages, vision de l’homme et du monde. Le sujet de dissertation : Texte A : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1652. Texte B : Alfred de Musset, La Confession d’un enfant du siècle, 1836. Texte C : Marcel Proust, Un Amour de Swan, 1913. Question sur le corpus : Un personnage de roman peut-il se concevoir sans souffrance ni désillusion ? Vous répondrez à cette question dans un développement construit et illustré d’exemples tirés des textes du corpus, de ceux que vous avez étudiés

Introduction: Ces documents ont un point commun important, ce sont tous des poèmes, et de la même époque fin 18ème siècle, début 19ème siècle. Dans ces poèmes, Lamartine, Nerval et de Musset évoque tous les trois la fuite du temps mais surtout de la vieillesse qui s’empare de la jeunesse. Étudier ici les sentiments éprouvés par les poètes change de ce que l’on peut faire habituellement. Parfois on ne cherche pas forcément ce que le poète peut faire ressortir à travers son poème à propos de ses