Mythanalyse

Le psychanalyste Jacques Lacan mit un soin particulier à étudier le manque : manque de l'autre, sous toutes ses formes ; si Lacan n'est pas particulièrement pessimiste, il a par contre formalisé cet aspect de l'étude de la vie psychique. La mythanalyse propose selon Hervé Fischer d'interpréter le bonheur en se basant sur les deux mythes dans lesquels se fonde l'Occident: le biblique et le grec. Selon la Bible, nous gardons un désir nostalgique et régressif de bonheur, celui du paradis perdu et

de l’introverti.  Interprétations basées sur un esprit de synthèse, selon le principe de synchronicité, la logique non aristotélicienne et le mode analogique.  Les méthodes utilisées sont celles de l’herméneutique, de l’exégèse et des mythanalyses.  Les symboles sont plurivoques et ambivalents. Ils représentent la réalité psychique objective.  Ce sont des mythèmes ou des mythologèmes. Les archétypes psychosociaux 35 Le rêve Les archétypes psychosociaux Joël Saucin 2011

le mythe directeur sous-jacent d’une œuvre (en en recensant décors, thèmes redondants, mythèmes caractéristiques), comme G. Durand l’a fait lui-même, notamment dans son analyse du roman de Stendahl, La Chartreuse de Parme (1839). Mais avec la « mythanalyse », l’auteur élargit l’enquête à l’ensemble des productions culturelles, et brosse le diagramme des figures mythiques dominantes d’une époque. Une dynamique de pluralisation assure la prégnance du mythe dans la culture. Et la science du mythe ou

Le psychanalyste Jacques Lacan mit un soin particulier à étudier le manque : manque de l'autre, sous toutes ses formes ; si Lacan n'est pas particulièrement pessimiste, il a par contre formalisé cet aspect de l'étude de la vie psychique. La mythanalyse propose selon Hervé Fischer d'interpréter le bonheur en se basant sur les deux mythes dans lesquels se fonde l'Occident: le biblique et le grec. Selon la Bible, nous gardons un désir nostalgique et régressif de bonheur, celui du paradis perdu et

satisfaction. Le psychanalyste Jacques Lacan mit un soin particulier à étudier le manque : manque de l'autre, sous toutes ses formes ; si Lacan n'est pas particulièrement pessimiste, il a par contre formalisé cet aspect de l'étude de la vie psychique. La mythanalyse propose selon Hervé Fischer d'interpréter le bonheur en se basant sur les deux mythes dans lesquels se fonde l'Occident: le biblique et le grec. Selon la Bible, nous gardons un désir nostalgique et régressif de bonheur, celui du paradis perdu et

g=zHKkgutykC4AukgTxAPATPm28q4&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=6&ct=result#PPA437,M1 ----------------------- [1] ELIADE Mircea, aspects du mythe, p.15. [2] DURAND Gilbert, Figures mythiques et visages de l'œuvre. De la mythocritique à la mythanalyse, p.57. [3] LEROI-GOURHAN André, le geste et la parole, p.79. [4] André JOLLES, Formes simples, 1972. [5] ELIADE Mircea, aspects du mythe, p.46 [6] Ibid., p.15 [7] Le nouveau Petit Robert 2008, p.2327. [8] Ibid., p.2327 [9] Ibid., p.2327

surdétermination qui explique la diversité des interprétations au fil des époques et la fascination persistante du scénario l2. Il faudrait s'attacher ici à l'importance socio-historique des mythes littéraires et aux variations de leur succès (la mythanalyse préconisée par Gilbert Durand dans Figures mythiques et visages de l'œuvre, en 1979). C'est aussi la richesse de la surdétermination qui distingue le mythe littéraire de simples canevas, comme celui qui sous-tend Amphitryon. II a beau s'agir

Brunnel mytho critique théorie et parcours paris, pris 1992. • Gilbert Durand les structures antrophologiques de l’imaginaire introduction a l’architypologie générale paris, puf 1963 • Figures Mythiques et visages de l’œuvre de la mytho critique a la mythanalyse paris peug 1979. • Gérard, Gengembre, Les grands courants de la critique littéraire, paris seuil, 1996. • J.C, Carloni et Jean- C Filloux, La critique littéraire, paris, Que-saisje ? P.U.F, 1996. 30 • Jean-Yves Tadié, La critique littéraire

humaniste par telle autre démarche d’une autre science » (Ibidem, p. 19) – n. n. 129 Apud Gilbert Durand, Figuri mitice şi chipuri ale operei – de la mitocritică la mitanaliză [Figures mythiques et aspects de l’œuvre – de la mythocritique à la mythanalyse], Nemira, Bucureşti, 1998, p. 22. 125 62 (En lisant « étymologiquement » le terme « chaîne » dans sa première acception, ne serions-nous pas tentés de reconsidérer l’humain, comme un pauvre diable tombé de sa gloire céleste, chassé du Paradis

peu importe le nom du personnage qui l’incarne » 97 . Le nom est un point d’ancrage très secondaire dans ce que Durand appelle sa « méthode qualificative », titre qui fait déjà bien ressortir l’originalité sémantique de nos méthodes de mythanalyse : l’épithète ou l’attribut « qualificatifs » priment le nom et surtout le nom propre, et en fin de compte le schème verbal qui sous-tend l’adjectif a le pas sur ce dernier. 98 De cette accentuation forte du caractère « verbal » de l’archétype