Mythe Du Bon Sauvage

d'imposer au constructeur une reprise de son activité si le besoin s'en fait sentir. » Gilbert SIMONDON, Du mode d'existence des objets techniques, 1958, éd. Aubier, p.249–251 La maîtrise pratique : comparaison de l'homme sauvage et de l'homme civilisé « Le corps de l'homme sauvage étant le seul instrument qu'il connaisse, il l'emploie à divers usages, dont, par le défaut d'exercice, les nôtres sont incapables, et c'est notre industrie qui nous ôte la force et l'agilité que la nécessité l'oblige d'acquérir

botanique, ethnologique, en bref scientifique, des îles océaniennes, en même temps qu’elle a eu pour conséquence l’agrandissement du territoire de l’Angleterre outre-mer. Elle signe la fin du règne des philosophes-voyageurs influencés par le mythe du bon sauvage et inaugure l’époque des expéditions scientifiques. Son journal de bord en témoigne, qui relève à la fois d’une chronique de bord précise et vivante, et d’une description fidèle et rigoureuse des îles et de leurs habitants.

Les Lumières et le mythe du bon sauvage a) Les Lumières Le Supplément au voyage de Bougainville a été rédigé pendant le siècle des Lumières, au 18e siècle. Les philosophes de cette époque se donnent pour mission d’éclairer, grâce à la raison, leur société qui, selon eux, est plongée dans les ténèbres de l’ignorance. Leur objectif est d’ apprendre à leurs contemporains à penser par eux-mêmes , sans tenir compte de tout ce qui pourrait entraver le libre exercice de leurs raisonnements, qu’il

dresse des descriptions détaillées sur des paysages et des populations comme dans cet extrait sur l’île de Tahiti et ses habitants. En décrivant cette société tahitienne guidée par la quête du plaisir, Bougainville a participé à la création du mythe du bon sauvage et de l’image de la vahine qui a longtemps marqué les esprits occidentaux et les marquent peut être toujours. Il serait intéressant de se demander en quoi ce texte donne-t-il de Tahiti l’image d’une destination paradisiaque ? Je vais montrer

Je vais vous présenter l’extrait de l'œuvre Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.C’était écrit par Jean-Jacques Rousseau qui était un philosophe français et écrivain pré-romantique. L’essence de son enseignement était que les hommes naissent bons et ne se gâtent (kazit) que par la faute de la société. Il invitait au retour à la nature et à la nature humaine.L’oeuvre est un essai écrit un mil sept cent cinquante-cinq qui parle d'où vient l'inégalité

déshumanisation. Le discours du Tahitien grâce à sa force oratoire permet la dénonciation de la colonisation il oppose la vie naturelle à la loi du fort. Le Tahitien fait l’éloge de la vie naturelle, d’une vie idéalisée, proche d’une utopie // mythe du « bon sauvage » : image idéalisante de l’homme vivant dans un milieu naturel non détérioré par la civilisation » : Ligne 3,4 : vie paisible//jardin d’Éden. « Innocents »= incapable de faire le mal, sans mauvaise pensée, sans convoitise. « Pur instinct

l’Eglise (attention : on ne remet pas en cause Dieu lui-même). On a notamment l’apparition du protestantisme : les idées avancent. Mythe du bon sauvage : on découvre des populations primitives, qui vivent heureuses grâce à leur accord avec la nature. Certains mots ne sont pas connus de ces primitifs : meurtres, jalousie. Ne serait-ce pas nous les sauvage ? XVIème : La Pléiade Le sonnet Italien (Pétrarque) est repris en France. On a également l’apparition de lyrisme : expression des

21 Même si les textes se mettent d’accord pour dire que Brahmâ est le premier être, créateur, le Progéniteur, les versions sont multiples et d’un écrit à l’autre, l’on trouve des variantes. L’un des hymnes du Rig Veda est entièrement consacré au mythe de la création. La création n’engendre pas seulement des éléments physiques, mais aussi l’ordre social et la façon de vivre des Hindous. Les deux versions les plus courantes présentent énormément de similitudes. Dans la première, Brahmâ, « sans

qu’il se rendait en Amérique: « de mœurs tout à fait primitives, ces gens allaient nus comme au jour de naissance…Leur figure était assez agréable et de trait assez réguliers quoique l’extrême grandeur de leur front leur donnât un air étrange et sauvage. » Ainsi, les voyages des explorateurs confrontent les préjugés à la réalité mais n’élude pas le problème complexe de la communication interculturelle. Ensuite, à partir du XVIIIème siècle certains auteurs et voyageurs utilisent l’exotisme pour

de sa région natale, désignée de manière fantaisiste par le terme « Huronie ». Ces indications rappellent l’origine étrangère de l’Ingénu, pour mieux le distinguer des Bretons, et pour souligner qu’il vit selon la nature. Voltaire reprend le mythe du bon sauvage pour valoriser le mode de vie sain de son héros plein de vitalité. Mais ce sont surtout ses activités matinales qui font de lui un être exceptionnel : habitué aux grandes étendues, il parcourt rapidement la campagne (« déjà fait deux ou trois