Méditation Métaphysique Sixième

conscience de soi est séparée des autres. En latin « cogito » signifie « je pense ». Or savoir que nous pensons et que nous réalisons que nous existons, nous mène à une certitude possible de la recherche de la vérité. Selon Descartes (Méditations métaphysiques, 1641), nous pouvons être certains que nous ressentons, percevons, raisonnons. En effet, si je doute de tout, du monde, de moi, de Dieu, je suis nécessairement en train de douter. Or pour douter, il faut penser, et pour penser, il faut exister

savoir sur la validité des connaissances. Son oeuvre majeure, les Méditations Métaphysiques, écrite en 1641, passe pour être le fruit d’une longue et lente élaboration, suivant l’évolution de sa pensée en profondeur. Si dans la première méditation le philosophe s’évertuait à remettre en question les sens en tant "qu'ils nous trompent quelque fois", ainsi que l’enseignement reçu ), il s’agit plutôt pour lui, dans la deuxième méditations de montrer que le doute, conduit méthodiquement, sur la certitude

incertain je doute donc de tout pour éviter l'erreur due aux préjugés ou à la precipitaion du jugement ⇾ si j'applique ma raison et que je doute je parviens à une vérité indubitable) que Descartes (philosophe Cartésien) entreprit dans les Méditations Métaphysiques est de faire apparaitre la certitude absolue du "Je pense" car je peux essayer d'en douter sans vérifier ma pensée puisque si je doute, je pense. Même si je pouvais douter du contenu de mes représentations, je ne pourrais douter qu'elles

crise la subjectivité, ne risque-t-on de renoncer à toute liberté et à toute morale ? Comment pourrais-je m'estimer reponsable de mes actes comme de mon discours, si ce n'est pas moi qui parle lorsque je dis "je" ? Si ce "je" n'est qu'une illusion métaphysique, qui ne résiste pas à l'examen, n'a-t-il pas pour autant une fonction éthique et politique? Dans un premier temps, nous verrons en quelle mesure le sujet apparaît comme l'expression essentielle de l'identité, puis nous examinerons comment une

que son propre parcours peut être refait par tous car « le bon sens est la chose au monde la mieux partagée ». Les différences entre les hommes ne tiennent pas du bon sens mais du fait qu’ils en font usage de manières différentes. Dans ses Méditations métaphysiques (1637), on trouve « il me fallait entreprendre sérieusement une fois dans ma vie de me défaire de toutes les opinions que j’avais reçues jusque alors en ma créance et commencer de nouveau dés les fondements si je voulais établir quelque chose

avoir conscience du monde sans avoir conscience de soi, sans pouvoir soi-même se représenter dans l’ordre de l’univers ? Car la conscience n’est elle pas sinon le moyen, du moins la preuve de l’existence comme le souligne Descartes dans ses méditations métaphysiques ? Voici une dichotomie bien banale, mais qui amène celui qui la pose à s’interroger sur l’origine de cette conscience. A cet égard, Il apparait tout d’abord que conscience et perception sont intimement liées, pour ne pas dire indissociables

science. C’est d’ailleurs à l’origine d’une science parfaite que le doute prend toute sa valeur dans l’étude des fondements de la connaissance. C’est ce que l’on peut observer chez Descartes avec sont doute systématique dans la première de ses Méditations métaphysiques. Par le doute, peu se manifeste la liberté de l’esprit tant qu’il peu se débarrasser de tous les opinions et préjugés qui l’habitent. Il s’agit donc d’une entreprise de destruction nécessité par une volonté de vérité. Il fera l’hypothèse

syllogisme, c’est-à-dire une axiomatique et un système de pensée. Notons que le cogito de Descartes, énoncé alors qu’il ne considère plus rien comme vrai, n’est pas une déduction, malgré la proposition « donc » : « Je pense donc je suis » (Méditations Métaphysiques). Il est le fruit d’une intuition, mon existence s’offrant à moi à travers ma pensée, comme vérité évidente. Or les sceptiques contestent le fait qu’un système permette de trouver la vérité absolue. En effet, tout système est pour eux un

SYNTHESE SUR LA LIBERTE Pour Descartes, la conscience que nous avons de notre propre volonté nous permet de nous autodéterminer. Par exemple, dans le passage étudié des Méditations Métaphysiques, Descartes se compare à Dieu. Dieu est tout puissant, et par conséquent, sait tout, ce qui n’est pas le cas du philosophe. Or la volonté n’a pas de borne et ne se laisse jamais séduire. On peut donc vouloir sans limite. C’est cette volonté qui fait ressembler Descartes à Dieu. Par là, il veut nous montrer

moment je suis bien éveillé et non en train de rêver ? C’est dans ce doute généralisé que jaillit alors une première vérité, d’une certitude absolue : si je doute, je pense, et si je pense, alors j’existe. Le cogito cartésien est la découverte métaphysique qu’exister consiste à penser, que mon être se définit par la conscience, par la production de pensées. En résumé, «  je pense donc je suis » signifie que tout est douteux sauf une chose, moi-même, et j'existe en tant que sujet pensant. Les