Nathalie Sarraute

que la mère fait tout (déjeuner, …), mais à la fin, on voit que les enfants doivent servir. La moindre petite chose l’énerve : si quelque chose est un peu froid, elle exagère et dit que c’est glacé. Les gens qui indignent la mère sont normaux. Sarraute décrit cela de façon négative. Elle trouve bête que l’on s’énerve pour si peu et pense que c’est malsain (il n’y a même pas de souffle d’air qui permettrait de respirer). Elle a sûrement assisté à ce genre de « scènes ». Du point de vue de la temporalité

d’un moment  : on peut le rapprocher du texte de Zola (p.  110 ES/S et Techno / p.  112 L/ES/S), où est représentée, dans tout son réalisme, une scène de repas. Le Nouveau Roman, dont les fondements sont posés dans le recueil d’essais de Nathalie Sarraute L’Ère du soupçon, trouve son illustration dans les chapitres consacrés au roman  : dans la séquence 1, « La construction du personnage : l’entrée en scène du héros  du XVIIe siècle à nos jours », le passage de La Modification, de Michel Butor

la Seconde Guerre mondiale avec la Shoah.  - le roman du XX° ne croit plus à la notion traditionnelle du personnage.  Cette remise en question fut inniciée par Proust, Kafka, Woolf, Joyce et Faulker qui sont tous des auteurs du Nouveau Roman. Sarraute pense que l’identité des personnages ne permet plus de cerner la complexité de la personne humaine, ni atteindre “l’élément” Psychique qui fonde ses actions et réaction face au monde, elle s’attache alors au “tropisme”:  Les romanciers s’intéressent

le langage qui le précède et en constitue en quelque sorte la promesse. D’autre part, le langage est comparable à cette paire de ciseaux qui fait sortir l’informe de la vie intérieure vers la lumière de la conscience et de la communication. Enfin, Sarraute place ainsi doublement son autobiographie sous le signe de la transgression puisqu’elle fait éclater la forme traditionnelle du genre au profit d’une exploration originale du souvenir. → tropisme du souvenir. - le langage est perçu dans sa matérialité

est à la fois belle et choquante, à la fois artistique et meurtrière. Ambiguïté de la guerre. → Les codes du roman sont bouleversés. Mise en forme sous forme de commentaire : Claude Simon appartient au groupe des écrivains du Nouveau Roman (avec N. Sarraute, ou Michel Butor par ex.) qui écrit surtout pendant les années 60. A ce moment, la France littéraire est traversée de deux mouvements concomitants et contradictoires : d’une part de désir de se libérer des codes esthétiques du passé, et d’autre part

d'un destin qui s'accomplit ; tous les efforts du personnage vont dans un sens : le roman devient plus lisible (d'où le malaise à la lecture des œuvres du Nouveau Roman : impression d'absence d'un enjeu, d'aller nulle part : ex : le Planétarium de Sarraute) ; progression dramatique, initiatique : vers la fin qui couronne tout ; aspect séduisant des personnages qui réussissent : ils sont entiers, ils vont jusqu'au bout : les héros épiques (cf. Sartre, La Nausée ) c. Dans certains sous-genres romanesques

slrnétrie, tentatives d'interprétation -l'étranger l'autre moi-même.-. -le rapportde I'individu à la société b) autour de la crise du personnage. sinon du romar- au rorème siècie la failiite du < je >> dans le roman autobiographique Sartre (Les Mots). Sarraute ( Enfance)- Yourcenar (Souvenirs pieu,r) - un personnage dépouillé de ses oripeaux Éalistes rlnnnmmqhlo\ (Le Sartre (La Nausée)- A velr. ib Ji^ \)". \l f\ ?" ll ::t l-: i- ; i ; -1. * IÂ*o+âl-,=o =i Êg.l:. ',1Ëi

touchant jamais. 2 concernés; Chauvin pose, Annes «remarqua». Sensualité renforcé par parole Annes: «...trop de vin, se plaignit-elle.»: évoque la souffrance, mal à l'aise, tente de ne plus voir. Ont compris , n'osent évoluer: sous-conversation (Natalie Sarraute). 3) Annes & Chauvin. * Evoque Tristan & Iseult (Roi entre dans grotte, séparés par épée, ne se touchent pas.)+ mythe: vin= philtre d'amour (Tristan & Iseult) * Annes: tout en contradiction («Il faut q. je rentre/peu»: lutte interne. Tente

LE REALISME 1830-1890 LE ROMANTISME 1800-1850 Le Parnasse 1840 -fin XIX Le Surréalisme : A. Breton (1896-1966) Le Théâtre de l’Absurde : E. Ionesco (1912-1994) S. Beckett (1906-1989) Le Nouveau Roman : M. Duras (1914-1996) N. Sarraute (1902-2001) Michel Butor (1926-…..) Robbe-Grillet (1922-2008) Le Surréalisme : A. Breton (1896-1966) Le Réalisme : Balzac (1799-1850) Stendhal (1783-1842) Le Naturalisme : Emile Zola (1840-1902) Maupassant (1850-1893)

en rupture avec l'image du heros de roman. On a egalement a faire a une reflexion sur la difference-Meursault (cynique), et qui cree un effet de malaise. La, Camus amorce une reflexion sur le personnage de roman, repris dans les annees 50 par : N. Sarraute, Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Marguerite Duras (1950-1970) => Nouveau roman, s'opposant aux romans balzaciens du XIXe.