Nationalisme en France

chez les romains. Mais les fondements et les objectifs de ces activités étaient bien différents de ceux du sport. On retrouve aussi avant le XIXème siècle en Europe des pratiques ludiques (les jeux traditionnels) comme la Soule et le Jeu de paume en France (2). Mais la naissance du sport est historiquement datée, il s’agit de la première moitié du XIXème siècle en Angleterre. Le sport tel que nous le définissons ici est "un système institutionnalisé de pratiques physiques, compétitives, codifiées, réglées

Partie 1. Les origines du conflit Un territoire fragmenté Euskal Herria désigne la nation basque, connue en France sous le nom de Pays Basque. Ce territoire s’étend sur les rives du Golfe de Gascogne, de part et d’autres des Pyrénées occidentales qui séparent les états espagnols et français. Il représente une surface de 20 500 km2, où habitent environ trois millions de personnes réparties dans sept provinces. Aujourd’hui, ce territoire est divisé en trois structures politico-administratives :

L’assassinat de l’archiduc héritier d’Autriche-Hongrie à Sarajevo par un nationaliste serbe, le 28 juin 1914. * Un climat de nationalisme au plan politique (Alsace/Lorraine, question d’Orient, …) et économique (rivalité coloniale, navale, industrielle) L’Allemagne devient 1ère puissance mondiale * Des alliances prêtes à combattre (Allemagne/Autriche : Diplice et Russie/France/Angleterre) * La course aux armements Développement * Document 1 page 58 : Commentaires * Conséquences démographiques

mondiale ; en tête les deux grands empires coloniaux le Royaume-Unis et la France. Mais le système colonial est de plus en plus contesté et revendiqué. En effet à la fin de la deuxième guerre mondiale, on assiste à une chute progressive des empires coloniaux et à l’émancipation des peuples colonisés. Après cette guerre, les Européens ont perdu leurs prestiges et l’estime des pays colonisés, on assiste à la monté du nationalisme. Les Etats-Unis et L’URSS vont permettre cette décolonisation qui dénonce

tensions économiques et sociales ; les colonies de peuplement ont eu ce rôle de déversoir du « trop-plein » démographique des métropoles : l’Australie, le Canada ont joué ce rôle pour l’Angleterre ; l’Algérie – dans une bien moindre mesure – pour la France. Cependant, on observe que la majorité de l’émigration européenne se dirige vers les « pays neufs », plutôt que vers les colonies. La colonisation s’est accélérée dans les années 1870 – 1880, en pleine dépression économique. Le contexte économique

pays, la patrie, sentiment qui en renforce l'unité sur la base de valeurs communes. Il conduit à ressentir de l'amour et de la fierté pour sa patrie. Le patriote est prêt à se dévouer ou à se battre pour elle afin d'en défendre les intérêts. Le nationalisme s'appuie alors sur l'unité historique, culturelle, linguistique de la population. Il est fondé sur le principe d'autodétermination des peuples avec pour conséquence la souveraineté populaire et l'indépendance de l'État sur un territoire national

L'hégémonie mondialisée du capital et la globalisation des enjeux semblent, à l'aube du 21e siècle, oblitérer les nationalismes au profit de l'émergence d'une nouvelle forme de souveraineté impériale de dimension planétaire. Pourtant, malgré la constitution d'instances décisionnelles transnationales et malgré l'interdépendance des facteurs socio-économiques, la revendication nationaliste apparaît comme un élément majeur et fortement conflictuelle du paysage politique. On ne peut la réduire à la nostalgie

possibilité d'articuler un discours socialement plus égalitaire (voire socialiste ou, en tout cas, dit de gauche) et un discours nationaliste. Le nationalisme, fort critiqué depuis la Deuxième Guerre mondiale — ailleurs parce qu'associé au fascisme et à divers mouvements conservateurs et ici parce que manipulé par Duplessis —, le « renouveau » nationalisme, pouvait, dans ce contexte de décolonisation, devenir un discours émancipateur (de gauche ou progressiste). Ces représentations, ces constructions

(1850-1939). 5. Colonisation européenne et impérialisme. 6. La France de 1850 à 1914, le territoire et les hommes. 7. 1848-1870 : République ou Empire ? 8. Les débuts difficiles de la Troisième République. 9. La III République, de 1879 à 1914. 10. Vers les Etats nations. 11. La première guerre mondiale. 12. Les bouleversements de l’Europe après la Grande Guerre. 13. Les démocraties libérales dans les années 1930 : exemple de la France 14. Les totalitarismes : le modèle fasciste italien. 15.

antiquités nationales exhumées des âges médiévaux et antiques s’inscrivent toutes dans une vaste entreprise de ‘refondation de la culture européenne’ (p.49). La France -à qui l’on vole la prééminence culturelle- réagit en s’intéressant à son identité originelle, celte. Les pouvoirs publics vont jusqu’à créer une académie celtique, et la France délaisse un temps ses antiquités gréco-latines pour se rapprocher de ses racines premières. Ce n’est pourtant qu’un effet de mode, le « druidisme » s’efface rapidement