Nationalisme Et Citoyenneté

les hindous seraient largement majoritaires. Y. L. – Mais que dirent alors les hindous ? Le parti du Congrès mené par Gandhi et Nehru ne se définissait nullement comme un parti hindou. Il s’opposait à ce projet en mettant en avant l’idée d’une citoyenneté transcendant les appartenances religieuses. Les Britanniques ont proposé, à la veille de l’indépendance, ce même genre d’accommodement, qui fut 1. Sur les musulmans indiens, voir les articles de Violette GRAFF et de Muzaffar ALAM dans Hérodote

siècle. 3) … ce qui conduit à l’émancipation progressive des femmes En effet, l’affirmation des femmes dans la société britannique d’avant guerre, tend à s’accentuer de plus en plus. Dans une Grande-Bretagne à la définition censitaire de la citoyenneté (attachée à la propriété plus qu’à l’individu), il faudra attendre les premières réformes permettant à la femme d’accéder à la propriété individuelle pour qu’il lui soit enfin reconnue certains droits civils. Aussi, le Married Women’s Property Act

laïque fondée sur l’idée qu’il faut adopter le même système de développement que les occidentaux. L’Islam est un facteur de retard au dvlpt. Le but est donc d’adopter une laïcité occidentale et un système démocratique sur l’idée d’une Nation. La citoyenneté prime donc et cela inclut l’intégration des chrétiens arabes. L’Islam serait juste une culture mais n’aurait plus force de loi. Mais cette idée fait tache d’huile car les turcs et les perses sont contre les arabes. Les turcs veulent créer une fédération

diversité ethnique, en France comme le souligne Marguarita Mooney dans un extrait du texte « Structure de médiation et intégration des migrants héritiers à Paris », c’est un modèle républicain qui est mis en place. Identité nationale fondée sur la citoyenneté ainsi qu’une homogénéité en reniant sa propre culture. Ici le modèle républicain doit être entendu comme la manière de s'intégrer correctement aux valeurs de la France, de connaître plus ou moins son histoire, parler correctement le Français

d'expression, la démocratie, la transparence, et l'État de droit, il critique violemment les inégalités flagrantes et les violations des droits de l'homme. Le PSU se définit ainsi comme étant un parti socialiste moderne et ouvert, à l'opposé de tout nationalisme chauviniste et fermé. Il promeut la modernisation de l'institution parlementaire en tant que pouvoir législatif fort, efficace et démocratique, dans le cadre d'une vraie séparation des pouvoirs, pierre angulaire de toute démocratie. Enfin sur

avec le nombre inscrit. En général, le lien entre l’Etat et l’individu est fixé par la nationalité. Les nationaux sont les personnes qui ont la nationalité en application de la loi sur la nationalité. Au Maroc, la nationalité a un effet sur la citoyenneté, un national peut ne pas jouir des droits civils et po. Il ne peut être ni électeur, ni éligible suite à une condamnation judiciaire revue de la forme définitive. Le code électoral prévoit les conditions de l’exercice des droits civils et po et

affirmations nettes de la future r éforme de Calvin). L’Empire (Empereur) et Église (fidèles) sont indépendants. L’Eglise n’a pas de chef réel. Chacun détient la plénitude de son pouvoir césaro-papisme. Coup fatal pr le sacerdotalisme. Montée du nationalisme (gallicanisme), de la royauté (gloire du Prince). L’avènement du césaropapisme ne peut paradoxalement donner lieu à autre chose que la démocratie (égalité des hommes, sed per populum), les princes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis

dans un secteur seulement : multiplication des mobilisations telles que ça prenne un visage radical. Crise des années 30 : il y a à la fois une crise économique, sociale, politique et la réactivation d’autres facteurs de clivage (antisémitisme, nationalisme) : il faut qu’il y ait plusieurs types de mobilisation qui fusionnent dans une unité de rupture. => surdétermination d’Althusser. Désectorisation de l’espace social : il faut que se brise la complicité entre les différentes élites : évêques #

développer avec le schisme protestant. Dès le XVIIe siècle, une autre dimension intervient, la question de la nation. C) Construction de l’Etat nation 1) Nation et citoyenneté a) les deux visions de la nation une conception culturelle de la nation Une conception politique de la nation b) deux visions de la citoyenneté Une vision universaliste : une vision qui privilégie l’unité du corps social définit à partir de la libre association des individus. C’est le principe de la nation à

populations musulmanes. Celles-ci, en dépit de l’idéal assimilationniste, ne disposent pas de la nationalité française. On peut considérer qu’ils sont français dans la mesure où ils n’ont pas d’autre nationalité, mais ils ne jouissent pas de la citoyenneté, bien qu’ils soient tous obligés d’accomplir leur service militaire à partir de 1911. Cette situation injuste apparaît rapidement impossible à réformer pour une République soucieuse de pérenniser l’idéal d’assimilation tout en conservant la domination