Négritude

tessons de bouteille, mais ni ces pierres, ni cette ferraille, ni ces bouteilles... Ô quiètes années de Dieu sur cette motte terraquée ! et le fouet disputa au bombillement des mouches la rosée sucrée de nos plaies, Je dis hurrah ! La vieille négritude progressivement se cadavérise l'horizon se défait, recule et s'élargit et voici parmi des déchirements de nuages la fulgurance d'un signe le négrier craque de toute part... Son ventre se convulse et résonne... L'affreux ténia de sa cargaison

CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL – CESAIRE Cahier d'un retour au pays natal est une œuvre poétique d'Aimé Césaire, poète et homme politique français originaire de Martinique. Il est promoteur duterme « négritude » avec Senghor. Cette notion de cahier renvoie à un support autobiographique évoquant le départ et les retrouvailles avec une terre natale. En effet, Césaire quitte la Martinique en1931 pour poursuivre ses études à Paris mais décide de revenir en 1939 après avoir obtenu son diplôme. Comment

dans les pages de cette revue qu'apparaîtra pour la première fois, le terme de « Négritude ». Aimé Césaire a été un bon élève du lycée Schoelcher : on l'envoie en France pour préparer l'école normale supérieure, où il est reçu en 1935. Pendant ses années à Paris, il s'occupe de l'Association des étudiants martiniquais. Il participe aux débats des intellectuels noirs, dans lesquels s'élabore la notion de négritude. Il commence également à écrire en 1935 un long poème, le Cahier d'un retour au

devoir à la violence, mais aussi le plus influent Ahmadou kourouma avec son fameux roman le soleil des indépendances. Ces deux chefs d’œuvres ont donné le coup d’envoi à toute une littérature qui brise l’image de marque d’une Afrique, produit de la Négritude sénghorienne, pour privilégier des « réalités » de l’Afrique d’antan et des témoignages « sincères » du temps colonial mais aussi la construction traditionnelle du récit. Oualoguem surprend, lui, par l’originalité de ses constructions phrastiques

Fort-de-France, Aimé Césaire a été député de Martinique pendant près de 50 ans. C'est en 1939, dans son célèbre recueil «Cahier d'un retour au pays natal» qu'il fait une entrée fracassante en poésie, employant pour la première fois le terme de «négritude» , désignant par ce terme la conscience d'être noir. Le sénégalais Léopold Sédar Senghor a assuré que c'était Césaire qui a inventé ce mot mais ce dernier préférait parler de «création collective». Infatigable promoteur de l'autonomie, et non de

l’affirmation de la «négritude», définition de l’ensemble des caractères, des manières de penser, de sentir, qui sont propres aux Noirs, affirmation de l’existence d’une grande civilisation noire, appel à la solidarité des Noirs qu’ils soient africains ou qu’ils appartiennent à la diaspora américaine, qu’ils soient de langue française ou de langue anglaise. Revenant en Martinique en 1939, après avoir obtenu une licence ès lettres, Aimé Césaire se fit le chantre de la négritude, le dénonciateur de

Carrière, La controverse de Valladolid ou Boris Vian, J'irai cracher sur vos tombes. ▪ Groupement de textes complémentaires : le drame au XIXème siècle. • L. Poliakov “Le racisme” (1976) • Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, "Ma négritude" • C. Lévi-Strauss, Anthropologie structurale II ▪ Documents iconographiques et sonores : • Envoyé spécial • Oxmo Puccino • Booba • ABD AL MALIK ▪ Evaluations : ▪ Rédiger un discours devant une assemblée de lycéens

défense de la race nègre ou en collaborant à des revues comme Présence africaine et Jeune Afrique. Reconnu par ses pairs, il est récompensé par de nombreux prix littéraires et considéré par Léopold Sédar Senghor comme le vrai « précurseur de la négritude ».

L'Étudiant noir. C’est dans les pages de cette revue que s’ébauche le concept de « Négritude » mais le mot lui-même n’apparaît pour la première fois que dans le Cahier d’un retour au pays natal. Ce concept, forgé par Aimé Césaire en réaction à l’oppression culturelle du système colonial, vise à rejeter d’une part le projet d’assimilation culturelle et d’autre part, la dévalorisation du fonds africain. Autrement dit La négritude, est une notion centrale pour interroger l'identité noire. Conçue de manière

pour poursuivre ses études, qui le conduiront du lycée Louis-le-Grand à l'École normale supérieure. En 1934, il fonde la revue l'Etudiant noir avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée. En 1936 il commence à écrire. Fondateur du mouvement de la négritude, il déposera sur un cahier d'écolier ses sentiments, comme la colère, la révolte et la recherche d’identité donnant ainsi naissance à son œuvre poétique majeure : le Cahier d'un retour au pays natal, publié en 1939, ou il retourne en Martinique.