Nelson Goodman

mondes, Making Worlds, Weltenmachen, etc. tel est précisément le titre, que Daniel Birnbaum a donné à la 53ebiennale de Venise, dont il est le premier curator philosophe. L’intitulé de Birnbaum fait manifestement référence au titre d’un livre de Nelson Goodman : « Ways of Worldmaking », Des manières de faire du/des monde(s)25. Dans ce texte « quelque peu tortueux et éprouvant »26, qui transforme les hypothèses du Parménide en un jeu de mots propre à établir qu’il est impossible de penser, même au sens

KOSTIKOVA A ELENA NEVEJINA A JEAN-MICHEL REY A ELISABETH TEIRO A PATRICK VAUDAY 3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION...................................................................................................... 10 I partie GOODMAN : THEORIE DU CADRE MODELANT POUR L’ART ................................................................................................................ 21 CHAPITRE 1 CADRE – STRUCTURE .............................................................

photographique. Une des pistes envisagées serait la sémiologie de la métaphore proposée par Nelson Goodman, qui pose la métaphore linguistique et la métaphore iconique comme deux types de métaphores au même niveau, sans donc que l’une soit entendue comme une extension de l’autre. L’absence de distinction en anglais entre langue et langage (tous deux traduits par language) est-elle cela qui a permis paradoxalement à Goodman d’aborder ce problème avec tact dans son ouvrage intitulé Languages of art ? 

/monde intelligible 2. La Mimesis comme moyen de connaissance III. LE RÉEL EST CONSTRUIT PAR L’ART A. L’art : une perception étendue B. En quel sens peut-on dire que la nature imite l’art ? C. Le constructivisme et le cognitivisme de Nelson Goodman (1906-1998) 1. Construire des mondes : la théorie des systèmes symboliques 2. Modes de référence Introduction De manière générale, nous évoquons la sensibilité des artistes, leurs émotions, leur inspiration, leurs qualités d’imagination

gouvernent pas seulement sa manière de voir mais aussi le contenu de ce qu'il voit, il choisit, rejette, organise, distingue, associe, classe, analyse, construit. Il saisit et plutôt qu'il ne reflète" -Nelson Goodman (Langage de l'art) III La perception comme construction d’un sens Nelson Goodman fait écho à la conception philosophique de Maurice Merleau-Ponty (XXeme s) La perception n’est pas l’accueil par le regard d’un ensemble préexistant qui serait le monde. En réalité notre conscience est

les objets non-noirs sont des non-corbeaux ». Or si je reste dans un endroit fermé durant une durée définie, je peux trouver un grand nombre d’objets non-noirs qui ne sont pas des corbeaux, ce qui tend à valider l’inférence inductive31. Pour Nelson Goodman, l’erreur réside dans le fait « de ne pas prendre en considération toutes les preuves empiriques énoncées32 ». Si nous reprenons notre exemple des corbeaux, soit la suite d’énoncés P1, selon laquelle un corbeau X est noir, et la suite d’énoncés

l’effet de présence. Ce que l’on voit constitue le sujet par la réflexion du dispositif représentatif par l’effet de sujet, l’effet d’institution et la légitimation. La représentation permet ainsi au sujet de se constituer. Nelson Goodman, ( 1906 - 1998 ) Philosophe américain Langage de l’art, donner un sens plus général que juste le pouvoirs Distinction entre ressemblance et représentation : Il parle d’imitation ou de copie. Cependant on ne copie que certains aspects de

et l’art 1. La quatrième dimension 2. Le rôle de la science-fiction Chapitre 3 : F. Léger, l’art n’est pas représentation Chapitre 4 : H. Arp, L’art concret Chapitre 5 : J. Dubuffet, l’art brut Chapitre 6 : Nelson Goodman, l’œil n’est pas innocent.

social l'art ne peut exister. Le second courant est celui de l'esthétique analytique. Il pose le problème de la définition de l'art. Les usages du mot sont analysés par Ludwig Wittgenstein alors que son fonctionnement comme pratique est étudié par Nelson Goodman. Le début du xviiie siècle voit l'émergence d'une conscience de l'art, comme le siècle précédent avait révélé la conscience du sujet. Née de la modernité philosophique, l'esthétique reste une discipline philosophique qui malgré ses tentatives

sont hétérogènes. S’il existe un temps du tableau, un temps de la statue, ce dont je ne doute pas, la temporalité de leur perception en est très largement indépendante. La peinture n’est pas seulement un objet, elle est aussi une expérience, et Nelson Goodman par exemple a justement insisté sur le fait que la perception d’un tableau était une expérience temporelle dotée de son rythme propre ; mais la toile a par rapport à la perception une indépendance que la fugue ou la sonate n’ont pas. (…) Dans