Nelson Goodman

effet présente. Pourtant, il serait intéressant de revenir sur la notion d’architecture. En effet, on peut se demander si l’on peut la définir comme un art autographique ou allographique, selon la distinction faite par le philosophe américain Nelson Goodman dans Langage de l‘Art. D’abord l’œuvre architecturale détiendrait une immanence physique unique et pourrait donc avoir une contrefaçon. Mais si au contraire on considère que l’architecture est un art allographique, liée de la musique ou de

autographie contenu corps expression image statut support texture Auteurs cités : Pierluigi BASSO-FOSSALI Anne BEYAERT-GESLIN Jean-François BORDRON Stefania CALIANDRO Maria Giulia DONDERO Umberto ECO Jean-Marie FLOCH Jacques FONTANILLE Nelson GOODMAN Algirdas Julien GREIMAS GROUPE Μ Jean-Marie KLINKENBERG Odile LE GUERN Victor STOICHITA Heinrich WÖLFFLIN Presses Universitaires de Limoges 39C, rue Camille Guérin 87031 LIMOGES cedex tél : 05 55 01 95 35 fax : 05 55 43 56 29

 dans un des passages les plus influents  de  la  philosophie  analytique  du  vingtième  siècle,  Nelson  Goodman  suggérait  d'élégantes réponses  à  ces  questions.  Dans  ce  passage,  Goodman  décrivait  le  processus  d'harmonisation  entre  les jugements  à  propos  des  inférences  particulières  et  les  principes  généraux  de  raisonnement.  Dans l'harmonie ainsi établie, soutient Goodman, se trouve toute la justification désirée, et toute la justification possible, pour les principes inférentiels qui sont apparus

politiques, qui orientèrent durablement ses propres opinions, tout comme celles du philosophe radical empiriste Nelson Goodman dont il fut aussi l’élève. C’est à cette époque également qu’il se marie, avec la linguiste Carol Schatz, en 1949, dont il aura deux filles, Aviva (née en 1957) et Diane (1960), ainsi qu’un fils, Harry (1967). En 1951, il accepte une nomination, par Nelson Goodman, en tant que boursier à l’Université d’Harvard. C’est là qu’il va réaliser le plus gros de ses recherches de

» (Critique de la faculté de juger, § 43, p. 288). L’artefactualité est le premier critère mobilisé dans la définition de l’œuvre d’art (concept causal ou génétique). Mais même s’il était une condition nécessaire de l’identification artistique – Goodman n’y fait pas appel – il reste encore à en indiquer la condition suffisante, c’est-à-dire la différence spécifique des « Beaux-arts » par rapport aux arts techniques. C’est ici qu’intervient, en général, l’idée d’originalité, de création, qui serait

en trois volumes entre 1923 et 1929. Toutefois, il n’est pas le seul on peut aussi citer Pierre Bourdieu (1930-2002) et Aby Warburg. De plus, son tome I en fait un des précurseurs de la sémiologie et a une influence notable sur les travaux de Nelson Goodman (1906-1998). Panofsky invite par cette méthode à considérer autrement l’œuvre d’art. Il cherche aussi à l’ériger en modèle théorique de portée générale pour les sciences humaines. d) Essence et totalité de l’œuvre Ainsi, en tenant

incarnation d’une forme de vérité pour Nous : elle représente, comme tu l’as dit Alexandre, une forme d’objectivité. Pourtant, notre façon d’expliquer le monde n’est-elle pas qu’une manière de faire le monde , comme dirait Goodman ? Les mathématiques un langage que nous posons et nous voile la réalité ? Peut-on réellement croire que cette façon de voir le monde est plus abouti que celle d’autre peuple à la réflexion moins galiléenne ? Tu me disais que la science n’était pas

Le piège reste alors de négliger la perspective matérielle et objective pour ne s’intéresser qu’à la représentation de l’image. A trop ressembler à son modèle d’origine, la peinture finirait par se substituer à la réalité. Selon le philosophe Nelson Goodman, c’est une approche de la logique. Il interprète les tableaux comme un système de signes auquel le spectateur est plus ou moins habitué. Il s’agit d’une considération envers son degré de familiarité avec le système de signes. Descartes (le premier)

te culturelle des epoques revolues a l'aide d'un langage qui integre et repete les La Iitterature represente le regime aIIographique d'existence des ceuvres d'art (G.Genette, Figures IV, Paris, Seuil, 1999, p.34). Genette reprend la theorie de Nelson Goodman (Manieres de faire des mondes, 1992) qui a defini le regime autographique (constitue par les ceuvres "consistant" en objets materiels, comme ceIIes de Ia peinture, de la sculpture ou de I'architecture artisanale) et le regime aIIographique (qui

exclut la scène de son imaginaire. Ils sollicitent en effet l’imagination du lecteur selon des modalités essentiellement différentes18. Les concepts forgés par Nelson Goodman dans Langages de l’art per- mettent de formuler cette différence de fonctionnement. Réfléchissant au rapport entre le texte et sa représentation scénique, Goodman pose une distinction opéra- toire pour penser le rapport entre le texte et sa réalisation dans l’esprit du lecteur – sa représentation mentale. Les dialogues, dit-il