Neuroanatomie

S.Colson 1 - Introduction Qu’est-ce que l’anatomie ? - Anatomie = terme général intègre plusieurs disciplines : ostéologie (étude anatomique des os) arthrologie (étude anatomique des articulations) myologie (étude anatomique des muscles) neuroanatomie (étude anatomique du système nerveux) angiologie (étude anatomique des vaisseaux sanguins et lymphatiques) embryologie (étude du développement prénatal) etc. Licence 1 Anatomie fonctionnelle et APS S.Colson 1 - Introduction Intérêts de l’anatomie

est un symptôme fréquent. 7 © UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone 2.1. Notions anatomophysiologiques pour la compréhension des otalgies La compréhension du mécanisme à l’origine d’une otalgie ne peut se faire qu’au travers de la neuroanatomie et de la neurophysiologie. Nous ne rappelons uniquement que les aspects de l’innervation sensitive de la région auriculaire nécessaire à l’explication de l’otalgie (figure 1). L’innervation sensitive de la région auriculaire dépend des quatre paires

l'étude des fonctions du système nerveux, reposant sur tous les niveaux de description, du niveau moléculaire jusqu'au niveau le plus intégré des réseaux neuronaux. C'est une science pluridisciplinaire, au carrefour d'autres sciences biologiques (neuroanatomie, neuroendocrinologie, neuropharmacologie, etc.) et comportementales (neuropsychologie, psychiatrie...), notamment. Le système endocrinien est composé par l'ensemble des organes (glandes endocrines) qui possèdent une fonction de sécrétion d'hormones

à la fois dans la complexité de l’organisation des voies optiques tout au long de leur trajet et dans la diversité des processus physiopathologiques en cause. Pourtant, des règles simples, bien établies, fondées sur l’expérience clinique et la neuroanatomie, permettent avec plus ou moins de précision d’associer aux déficits du champ visuel observés, la latéralité, le siège en hauteur et en étendue de lésions sur la voie optique. Depuis quelques années, l’exploration du champ visuel en neuro-ophtalmologie

cerveaux des hommes et des femmes expliquent une grande partie des différences dans leurs décisions de consommation respectives. Les principales différences portent d'abord sur des dissimilitudes significatives entre les sexes dans termes de la neuroanatomie. Les femmes ont un ratio de matière grise par rapport à la matière blanche légèrement plus élevé que les hommes. Cela signifie que le cerveau féminin est plus dense en neurones et en dendrites (mais pas en axones qui communiquent entre les neurones)

culture, et tout ce qui est indépendant de l’expérience vécu de l’individu 66 PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE ET MÉDICALE [2011] b. La mémoire procédurale, indirecte ou implicite Souvenirs qui ne peuvent pas être évoqués de façon directe III. Neuroanatomie de la mémoire Structures impliquées dans : 1. La mémoire immédiate La réticulée et tronc cérébral Le cortex profond 2. La mémoire récente Circuit de PAPEZ = Hippocampo – Mamillo – Thalamo – Cingulaire 3. La mémoire à long terme Les

acquis   Exposition intra-utérine à l’alcool ou à la nicotine   Prématurité extrême et faible poids natal   Troubles cérébraux (par ex. encéphalite, traumatismes cérébraux)   (Hypothèse controversée : Allergies alimentaires) 124 Etiologie Neuroanatomie   Volume cérébral réduit: lobe frontal droit   Ganglions basaux réduits   Volume cervelet réduit   Attention ces différences sont observées dans des recherches: une imagerie médicale ne permet pas un diagnostic!!! 125 Etiologie Neurochimie

pratique VOL.1 NO 2 SEPTEMBRE 2010 LA DÉPRESSION sous la loupe des psychologues et des chercheurs au Québec Le professeur Mario beauregard et son équipe de l’Université de Montréal poursuivent des travaux de recherche, notamment sur la neuroanatomie fonctionnelle du déficit d’autorégulation émotionnelle dans la dépression majeure unipolaire. www.mapageweb.umontreal.ca/beauregm Le professeur et directeur du département de psychologie de l’UQAM louis brunet mène des travaux sur le changement

permet de prédire, entre autres choses, les résultats à tous les tests de perception et de raisonnement imaginés jusqu’ici. Cependant, les recherches empiriques sur la nature de G ont aussi été menée en psychologie cognitive expérimentale, en neuroanatomie et neurophysiologie et en génétique moléculaire et quantitative. Alors que l’existence de G comme une régularité statistique est bien établie et non-controversée, il n’y a pas de consensus sur la cause de la corrélation positive entre les tests

compulsion ou la mémorisation par exemple) ainsi que l’utilité au sens socio-économique. L’étude des convergences sensorielles doit répondre à plusieurs impératifs : bénéficier de l’apport des approches les plus pertinentes des neurosciences (neuroanatomie fonctionnelle, neuroimagerie, pharmacologie moléculaire, électrophysiologie…) dans une perspective dynamique (étude du système en mouvement) plutôt que passive (étude du système passivement exposé à des stimulations sensorielles multimodales);