Ninus

son fagot et son chien auraient dû être dans la lanterne puisque celle-ci représente la lune et que tout ceci se trouve sur la lune ! Thisbé entre en scène, fait une faute comique dans son texte : « voici la tombe du vieux Nigaud » (à la place de Ninus) puis s’enfuit, effrayée par le rugissement du lion. Les trois répliques qui suivent démontrent bien le caractère comique de la pièce : « DÉMÉTRIUS : Bien rugi, lion ! THÉSÉE : Bien couru, Thisbé ! HIPPOLYTE : Bien lui, Lune… Vraiment, la lune luit

fleur. 13. Pyrame et Thisbé * Amour secret de Pyrame et Thisbé, dont les familles s’opposent à leur mariage. * Rendez-vous secrets grâce à la fissure d’un mur qui sépare les deux maisons. Volonté de se rencontrer au tombeau du roi Ninus, en pleine nuit. * Thisbé arrive au lieu de rdv , ms une lionne en furie arrive. Elle fuit et laisse tomber son voile, la lionne le déchire et le couvre de sang. * Pyrame arrive et voit le voile tâché de sang. Culpabilité => enfonce son

collective" et qui permettent de retrouver la source et d'en apprécier les changements : il conserve les éléments essentiels, à savoir un amour impossible entre deux jeunes gens dont les parents sont ennemis, une fuite et une retrouvaille sur le tombeau de Ninus la nuit, l'intervention d'un lion et du voile qui provoque le double suicide des amants, et bien sûr les mûres qui deviennent rouges. Corneille, pour son Nicomède, à quand à lui "beaucoup osé", comme il l'avoue lui même dans l'Examen. En effet, il

personne ne s'en étonne. Cet autre, avec sa lanterne, un chien et un buisson d'épines, représente le clair de lune ; car, si vous voulez le savoir, ces deux amants ne se firent pas scrupule de se donner rendez-vous au clair de lune, à la tombe de Ninus, pour s'y faire la cour. Cette terrible bête, qui, de son nom, s'appelle un lion, fit reculer, ou plutôt épouvanta la fidèle Thisbé venant dans l'ombre de la nuit ; et en fuyant, elle laissa tomber son manteau, que l'infâme lion teignit de sa gueule

jalousie de Narbal (père de Pyrame) et enfin malgré celle du roi qui projette de faire assassiner le jeune homme. Un jour, n'y tenant plus, ils décident de s'enfuir et se donnent rendez-vous à l'écart de la ville, à la nuit tombée, auprès du tombeau de Ninus au-dessus duquel pousse un mûrier dont les fruits, en ce temps-là, étaient blancs. Thisbé arrive la première mais une lionne, attirée par l'odeur de la jeune fille, survient; Thisbé s'enfuit dans une caverne proche et, dans sa hâte, laisse tomber son

son fagot et son chien auraient dû être dans la lanterne puisque celle-ci représente la lune et que tout ceci se trouve sur la lune ! Thisbé entre en scène, fait une faute comique dans son texte : « voici la tombe du vieux Nigaud » (à la place de Ninus) puis s’enfuit, effrayée par le rugissement du lion. Les trois répliques qui suivent démontrent bien le caractère comique de la pièce : « DÉMÉTRIUS : Bien rugi, lion ! THÉSÉE : Bien couru, Thisbé ! HIPPOLYTE : Bien lui, Lune… Vraiment, la lune luit

personnage de Droiture, Christine de Pizan présente un panel de personnages féminins combatifs, indépendants, qui jouent le rôle de modèles. L’auteure présente par exemple Sémiramis, la reine de Babylone qui prit le pouvoir à la suite du décès de son mari, Ninus. Par cet exemple, Christine de Pizan met en évidence la capacité de cette épouse à adopter un comportement dit « masculin » et d’exercer un rôle de pouvoir. Elle donne ensuite plusieurs autres exemples, comme Didon, reine grecque qui, par la ruse,

combats où Nembroth fut victorieux, puisque le sol lui demeura. Même avant Nembroth, la tradition, témoignage en tout cas de l’existence de la guerre, place les conquêtes du fabuleux Osiris ou Mezraïm, fils de Cham. Après Nembroth, Ninus, roi de Ninive, et après Ninus, Sémiramis, portent la guerre dans toute l’Asie. Alexandre n’ensanglantera pas le premier les bords de l’Indus. Si l’histoire sainte nous laisse ignorer ce qui s’est passé dans le monde depuis Nembroth jusqu’au temps d’Abraham, la

tire de leur obscurité, qu'ils vivent sous les lois d'un monarque ou d'une république. Ainsi, plus les États sont multipliés, plus les grands hommes sont nombreux : ils sont plus rares à mesure que le nombre des États diminue. On trouve en Asie un Ninus, un Cyrus, un Artaxercès, un Mithridate ; à peine si l'on peut trouver un autre nom digne d'être comparé à ces grands noms. Et, sans parler de l'antique Égypte, l'Afrique nomme ses Massinissa, ses Jugurtha, et les capitaines que la Nicolas Machiavel

langue abstraite et oratoire. Brifaut, sous l’Empire, fait une tragidie sur Don Carlos. L e sujet donne ombrage B Napolion, alors engagi dans ses machinations espagnoles. L’auteur transporte sa tragidie dans une Assyrie fabuleuse, sous le titre de Ninus II. Et le tour dtait joui. C’itait fort commode: aussi commode que les fameuses statues passepartout, drapies d’une toge peu compromettante, sur lesquelles on pouvait mettre i volontd une t i t e de roi, d’empereur ou de rigicide, suivant l’itat du