Finalisme

d’explication, alors l’homme se réfugie dans la volonté divine, la seule cause est la volonté divine. Par contre, le fait de ne pas savoir ne veut pas dire que c’est Dieu qui en est la cause. C’est absurde de dire que c’est Dieu. 6. Spinoza pense que le finalisme n’est pas viable parce que « tout dans la Nature procède selon une nécessitée éternelle et une souveraine perfection ». La doctrine finaliste, dit-il, renverse la Nature en posant l’effet pour cause et vice-versa. Cela se fait en inversant le postérieur

Argument de Spinoza : si Dieu veut quelque chose, c´est qu´il est imparfait car on ne peut vouloir, désirer que ce qui nous manque. Or, comment un Dieu infini pourrait-il être imparfait ? Bref, Spinoza met en évidence le caractère anthropomorphique du finalisme et son irrationalité : penser le monde comme le fruit d´une volonté surnaturelle, c´est s´interdire de connaître le monde. La “volonté divine” est incompréhensible car elle résulte d´une illusion de la pensée humaine. Illusion que Voltaire dénoncera

ne considèrent que tous les événements comme irrévocablement fixés à l'avance par une cause unique et surnaturelle. FINALISME Le finalisme est une option théorique qui affirme l'existence d'une cause finale de l'univers, de la nature ou de l'humanité. Elle présuppose un dessein, un but, une signification, immanents ou transcendants, présents dès leur origine. Le finalisme se retrouve souvent dans l'évocation de processus d'évolution biologique, dont le « but final » serait par exemple l'apparition

créationniste à l’aide d’arguments scientifiques. Pour expliquer le texte de Jacob, dans une première partie on exposera la vision anthropomorphique du monde dont il s’adresse (« il a sans cesse… entités variées»), puis on expliquera la puissance du finalisme dans le vivant (« En particulier… causes finales ») et enfin on verra la critique de l’auteur sur la mauvaise utilisation d’arguments scientifiques qui visent à justifier la religion. PARTIE 1 Dès l’origine de l’histoire du monde, on a essayé

ou une réalité dotée d’une intention. Exemple : l’animisme. Il est vrai que l’harmonie ou encore l’agencement des choses de la nature semble trop parfait pour que l’on puisse rejeter l’idée quelle agit selon un plan ordonné. Telle est la thèse du finalisme (interne). Les choses n’ont pas lieu au hasard car le hasard est source de désordre voire de dégradation si l’on s’en tient à la théorie de Carnot (second principe de la thermodynamique). Antithèse : Cependant, en toute rigueur, on n’a pas le droit

mouvement, de se déplacer. Pourtant, les objets n'ont pas, à l'opposé au vivant, de force motrice qui leur permet de s'organiser, de communiquer entre les différents matériaux: c'est cette force que l'on nomme force formatrice. De plus, la théorie du finalisme , qui fut un modèle universel, est remise en cause par de nombreux philosophes et/ou biologistes, car ce serait mettre la « cause avant l'effet » ( De la nature, Lucrèce); c'est-à-dire que chaque partie du vivant n'a pas été conçue en vue d'un but

la vie? Spinoza explique dans la première partie de son texte, les phénomènes par la cause finale (volonté de dieux) qui est ici la mort des hommes. Dans la deuxième partie de son texte Spinoza explique les causes rationelles et surnaturelles du finalisme. En effet, Spinoza dans la première partie de son texte expose la doctrine finaliste tel que les théologiens la perçoivent. Selon les théologiens chaque effet à une cause et chaque cause à un effet c'est la logique meme du déterminisme, le fait

interne: -> Tout organe a une fonction. L'anatomie découvre toute créature comme un être organisé: chaque partie concourt à la survie du tout. L'idée même de nature ( un tout harmonieux ) suppose 1 organisation où tout soit finalisé. Note sur le finalisme: Suppose un Dieu artisan ayant en son esprit l'idée d'un monde et informant la matière pour qu'elle corresponde a cette idée qui est donc la cause finale du monde. Ainsi l'homme est la fin de l'enfance, comme l'arbre est la cause finale de la graine

qui, comme principe intelligible, s’unit à la matière, le composé matière-forme donnant cette unité qu’on appelle le vivant, sauf que dans le cas du vivant cette forme est identique à l’âme. L’analyse du vivant ne se réduit pas à un finalisme naïf du genre « les souris existent pour être mangées par les chats ! » comme raillera Engels dans sa Dialectique de la Nature, mais elle suppose une combinaison de l’étude des facteurs matériels et des facteurs finaux pour rendre compte des caractéristiques

L’introduction du finalisme dans le champ de la connaissance du vivant a suscité des débats assez houleux. Ainsi, deux positions vont s’afficher : la conception matérialiste du monde, qui considère la matière comme la seule réalité qui détermine le mouvement des êtres vivants et la conception vitaliste, qui considère la vie comme une totalité dynamique et attribue aux phénomènes vivants des lois particulières, issues d’un principe vital. En s’inscrivant dans les vastes courants de pensée vitaliste