Nithard

Le traité de Verdun (843) selon Nithard ------------------------------------------------- La mort de Louis le Pieux qui intervient le 20 juin 840 entraîne des divisions autour des trois fils du défunt sur la question de l'héritage. En effet, le titre impérial revient au fils aîné de Louis, Lothaire. Ce dernier dresse rapidement ses frères contre lui en tentant de réunir tout l'héritage impérial sous sa direction sans leur reconnaître de royaume autonome. Face à ces excès de Lothaire aidé d'une

historique écrit au IXe siècle entre 839 et 843 intitulé Nithardi Richarii abbas De dissensionibus filiorum Ludovici Pii libri IIII : c’est-à-dire À propos des dissensions entre les fils de Louis le Pieux, en IV Livres par Nithard abbé de Saint-Riquier). L’historien Nithard (†844), qui fut lui-même, de par sa mère Berthe, l’un des cousins germains des quatre fils de Louis le Pieux et particulièrement proche de son cousin Charles le Chauve, fut peut-être témoin oculaire de la rencontre de Strasbourg

autrement dit en langue vulgaire, «gauloise» ou «teutonne». C'est à ce souci de se faire comprendre qu'il faut probablement attribuer le premier texte en gallo-romain, Les Serments de Strasbourg (842), consigné dans une chronique par le moine Nithard, lui-même parent de Charlemagne. Il s'agit du texte qui scelle l'alliance entre deux des petits fils de l'empereur: Louis II le Germanique, roi des territoires germanophones, et Charles le Chauve, roi des Francs, contre leur frère aîné, Lothaire,

faire des étapes aussi longues que le racontent les contemporains. La bataille de FONTENOY fut donc une bataille très mobile. Les faits nous sont rapportés par les écrits de NITHARD, fils illégitime de BERTHE, qui suivait les troupes de LOTHAIRE, et par son père, le poète ANGILBERT, qui lui était du côté de CHARLES. Nithard raconte qu’au passage de la Seine en crue, quelques jours plus tôt, Charles « remplit 28 navires d’hommes armés. » Sachant que ces navires étaient de grosses barques à fond

TD HIP, Séance n°3INTROaccroche : Nithard : « Celui qui commet la folie de négliger l'intérêt public et se livre en insensé à ses désirs personnels et égoïstes, offense par là à tel point le Créateur » cette citation de Nithard fait référence à Louis Ier dit le Pieux qui s'est battu pour maintenir l’unité et le prestige de l’empire carolingien. À sa mort, ses trois fils, Charles II le Chauve, Louis le Germanique et Lothaire se partagent l’Empire et se battent pour le réunifier chacun à son profit

de Ryswick, la Catalogne qu'il avait occupée. Il attendait mieux; il attendait pour un prince de sa famille la couronne même d'Espagne. En effet, le faible Charles II, arrivé à sa majorité, comme on l'a dit, avait abandonné l'autorité au jésuite Nithard, puis, devant le mécontentement général en 1677, à don Juan d'Autriche, puis en 1679 à Eguia, et enfin au duc de Medina Celi. De ses deux mariages, il n'avait pas eu d'enfant; sa santé faible faisait dès 1696 prévoir sa mort prochaine, et les familles

occidental. Le texte original du Traité n’a jamais été retrouvé, mais les annales de Saint Bertin ou les annales de Fulda relatent cet évènement, de manière malheureusement concise et imprécise. Cet ouvrage est la production de deux membres du clergé. Nithard (petit-fils de Charlemagne du côté de sa fille) a tenté de le retranscrire dans L’Histoire des fils de Louis Le Pieux. Ces textes évoquent, pour l’un datant de 842, un extrait du Serment de Strasbourg qui allie Charles à Louis, et pour l’autre en

Napoléon Ier parlant aux évêques de France en 1809 : « Messieurs, vous voulez me traiter comme si j'étais Louis le Débonnaire. Ne confondez pas le fils avec le père… Je suis Charlemagne…. » Annexes Sources et bibliographie Textes médiévaux Nithard, Histoire des fils de Louis le Pieux (édition de Philippe Lauer), Les Belles-Lettres, Paris, 196439. Ermold le Noir, Poème au roi Louis le Pieux suivi de Épîtres au roi Pépin (édition d'Edmond Faral), Les Belles Lettres, Paris, 1964 Thégan

de s'engager mutuellement pour se défendre de lui. Pour les historiens de la langue qui se penchent sur cette conciliation, c'est la trace qui en a été gardée par Nithard en combattant aux côtés de Louis contre Lothaire: il est l'auteur d'une histoire de dissension entre les fils de Louis le Pieux en 4 livres. Dans cette histoire, Nithard très lié à la famille de Charlemagne, il rend compte de l'échange des serments et reconstitue la scène. Ce qu'il désigne comme la romana lingua d'un côté et la teudisca

dynastie. Les ancêtres font référence à sa dynastie et surtout son père, Charlemagne. Il faut tout de même préciser que Charlemagne avait réussi à contraindre les Saxons à se convertir durant son règne. Une conversion compliquée comme on le sait par Nithard. La différence majeure est que Charlemagne a mené la conversion dans la violence comme le montre le massacre de Verden en 782. L’auteur voulant avoir les bonnes grâces du roi omet donc les réussites des prédécesseurs. Des lignes 15 à 18= « César