Norbert Elias Du Temps

La société des individus, de Norbert Elias[1] Note de lecture - Denis Pesche, décembre 2005 Cet ouvrage rassemble trois textes d'Elias : le premier (1939), qui a donné le titre de l'ouvrage, constitue en fait ce qu'Elias avait envisagé comme conclusion de son œuvre principale sur le processus de civilisation[2] mais qu'il n'a jamais publié comme telle. Le second texte, "Conscience de soi et image de l'homme" a été élaboré dans les années 1940/50. Le dernier texte, "Les transformations de

indéniablement liée au domaine sportif, nous tenterons de montrer qu'elle ne l'est pas forcément de la manière où on l'entend, c'est-à-dire qu'elle peut peut-être être comprise autrement que dans sa dimension négative. I) A) Dans un premier temps, nous allons montrer que violence et domaine sportif sont inévitablement liés de par la nature même du sport. En effet, le sport, qui s'articule autour de l'organisation de compétitions est violent par essence. Eric Dunning souligne en effet que « tous

histoire de l'art...) ont travaillé sur ce thème. Parmi les chercheurs réputés, confirmés ou débutants, on citera comme différents exemples : Georg Simmel (sociologie, philosophie) sur l'art, la culture, l'argent, la mode, la sociabilité Norbert Elias (sociologie) sur les sociétés occidentales, les mœurs, le corps, la violence, le sport André Leroi-Gourhan (anthropologie, paléontologie) sur l'art et les techniques Roland Barthes (Sémiotique, linguistique) sur la mode, l'art, le langage

COURANTS THEORIQUES DE LA SOCIOLOGIE 1 : PARADIGMES ET TRADITIONS SOCIOLOGIQUES Norbert ELIAS est allemand d’origine, il fuit l’Allemagne nazie en 1930 donc il n’a pas le temps de publier sa thèse « la société de cour », il s’installe en France mais il n’a pas les conditions matérielles disponibles suffisantes donc il va en Angleterre, il obtient une reconnaissance académique tardive. Il écrit « la société de cour » en 1969, « la civilisation des mœurs » en 1973, « la dynamique de l’Occident »

des organisations. | Ce paradigme essaie de réhabiliter le rôle des interactions à petite échelle dans la (re)production du sens et des rôles sociaux à plus grande échelle | Les organisations imposent des contraintes aux individus mais en même temps elles se présentent comme des systèmes ouverts aux stratégies d’action individuelle. | L’accent est mis sur les interactions entre acteurs sociaux, qui apprennent les codes sociaux par socialisation réciproque SimmelLes contextes sociaux sont perçus

évoque ce phénomène de violence, de "hooliganisme" : le Texte 1 de Norbert Elias et Eric Dunning, Sport et Civilisation, le texte 2 de Jean-Claude Ruano-Borbalan " les violences cachées du sport", le texte 3 d'Olivier le Noé "la violence dans les stades" et pour finir le texte 4 de Laurent Mauvignier " Dans la foule". Nous allons voir dans un premier temps, la naissance des violences dans le monde du sport, puis dans un second temps nous allons démontrer que le sport, est en quelque sorte "l'arène"

l'identification des influences multiples qui constituent la trajectoire d'un individu, mais aussi leur rôles et leurs poids relatifs dans la construction de l'identité individuelle. Programme du cours. Deux thèmes principaux : À travers un livre de Norbert Elias, Mozart Sociologie d'un génie. La question des biographies et des auto-biographies et de leurs usages en sociologie. Au second semestre : La socialisation des jeunes. Questionnaire. Chapitre 1 : Socialisation et petite enfance. Introduction

Méthodologie des Sciences sociales Introduction : Si la réflexion de l’Homme sur la société dans lequel il vit remonte dans la nuit des temps ; la sociologie est néanmoins historiquement datée. Elle commence à prendre consistance au XVIII s. dans le cas d’examen à prétention scientifique sur des faits sociaux. De ce point de vue, il est certes intéressant de revenir sur la Genèse de la pensée sociologique pour redécouvrir le cheminement et processus de construction historique de cette discipline

surtout y croire car il est garant d’une vie meilleure (Marx). L’eschatologie, qui est un ensemble de doctrines et de croyance sur la fin de l’Univers, défend aussi cette idée de croyance au progrès. Cette science qui est celle de la certitude de temps meilleurs et d’une finalité de l’Histoire. L’Histoire a un sens, pour Kant, c’est la nature et l’action humaine qui la déterminent. On peut alors penser que le progrès est un plan caché de la nature pour que l’Homme crée lui-même les conditions de

pensée actuels et d'imaginer que les pratiques qui ressemblent à celles que nous connaissons peuvent se rapporter à cette appellation "sport" »[8]. Cette thèse est notamment soutenue par l'historien français Roger Chartier et par les sociologues Norbert Elias[9],[10] et Pierre Bourdieu[11]. En 2000, l'historien du sport Philippe Lyotard (université de Montpellier) juge qu'« il y a une coupure très nette entre le sport moderne et le sport antique : c’est la notion de record (et donc de performance).