Norbert Elias Du Temps

je réprouve. On pourrait interpréter ce moralisme comme un effet du besoin d’exorciser mes propres démons ou, pourquoi pas, de la tentation de rabaisser ma classe, tentation où s’exprimerait l’ambiguïté de mon attitude à son égard. * En même temps, je mettais en valeur d’autres traits que j’approuve comme si, idéalisant mon milieu d’origine, je disais inconsciemment à mon lecteur. Résumons donc la démarche de Hoggart : Hoggart se prémunit contre le subjectivisme. Le cœur de sa démarche est

ordre politique. * Marxisme = OP (ordre politique) = super structure. * A travers ce qui contribue à le faire exister, notamment à travers les institutions qui sont constitutives d’OP, qui permettent son maintien, son extension, dans les temps. Elles ne contribuent pas au même niveau. Ex : Louis XIV = Eglise = plus importante que maintenant. CHAPITRE I. L’ORDRE POLITIQUE Section 1. Naissance de l’Etat moderne L’Etat est une question mais aussi un problème. Nous vivons dans une

de manière certaines fois sournoise qui montre qu’en cas de défaillance des autres contraintes il peut faire usages de cette contrainte physique en dernier ressort. Il y a bien d’autre moyen de contraintes dont l’état a conquis le monopole en même temps que la violence physique. Ces moyens de contraintes sont par exemple la justice, la hiérarchie et l’école. 2eme implication : ce monopole implicite de l’état le distingue de tout autre groupement humains qui ont existés, il existe aucun autre groupe

II. La rupture avec le monde féodal (Elle s’effectue d’abord par la contestation par les monarques des tentatives universalistes de l’Empereur et du Pape. (Elle se manifeste en même temps par un travail de centralisation et de concentration du pouvoir au profit des maisons royales - ce que Norbert Elias (1897-1990) appelle la dynamique de l’Occident. A. Rejet des tentatives universalistes À partir du XIIème siècle les prétentions du Pape et de l’Empereur au monopole du pouvoir vont être

et en même temps en ouvrant une nouvelle voie. La morale ne serait pas strictement sociale (i.e. relation à autrui et non pas à tous les autres), et que la relation à autrui, qui est tout l’enjeu de la morale, elle ne se décide pas dans le for intérieur, comme la seconde partie, peu ou prou, tente de la montrer. Il faut penser une morale construite dans la relation, mais qui ne soit pas pour autant une morale construite dans la sphère sociale. La deuxième partie use la plupart du temps de la rationalité

qu'utilise Michèle Duchet (Le partage des savoirs, La Découverte, 1984 : 36) pour définir le travail du Père Lafitau, l'un des pionniers de l'ethnologie comparée, avec son ouvrage Les moeurs des sauvages américains comparées aux moeurs des premiers temps (1724). Latérales, transversales, pendulaires, ce sont ces lectures qui donnent validité et dynamisme à la comparaison, à la série de comparaisons qui va se développer, d'un texte à l'autre, d'un ensemble ou d'une série à d'autres, et qui fournit la

Mauss se consacre aux questions sur l’échange, de la monnaie et du don. Pour cela il compare des sociétés primitives et pose comme hypothèse que l’échange réciproque dans lequel le don est un élément central, se définit toujours et partout par trois temps forts : l’obligation de donner, de recevoir et de rendre. Il n’y aurait donc jamais de don gratuit, mais toujours un don qui suppose un contre don (sauf dans le sacrifice). Cette obligation triple qu’il croit universelle, serait liée à l’idée moderne

développementalisme a tendance à minimiser la culture spécifique des sociétés étudiées ; celle-ci n’intervenant pas de manière significative dans les catégories d’analyse ni dans la formation des ordres politiques qui se constituent dans l’espace et dans le temps. Ce postulat est tout à fait discutable. Il se pourrait que le politique ne recouvre pas les mêmes choses d’une société à une autre et que les différentes cultures définissent différemment ce qui est politique et ce qui ne l’est pas. Le modèle

science politique pour s’améliorer ou car on s’y intéresse (prise de position, lutte, opinion politique…). On a tous un regard sur la science politique qui exprime une projection sociale. 06/11/2009 C)etat et processus de civilisation Thèse de Norbert ELIAS : Nos comportements sont de plus en plus civilisés, c'est-à-dire pacifiés. (Du XIIIème siècle jusqu’à aujourd’hui) = pacification des interactions entre les individus provoqués par le passage du contrôle extérieur à l’auto controle. On serait

L’IDENTITE : C’est un mot couramment utilisé depuis les années 60. C’est ce qui est identique à quelque chose d’un point de vue littéraire. Si on applique cette définition aux êtres humains, ça ne marche pas. L’identité est un phénomène qui évolue tout le temps. Ça devient donc difficile à définir car elle est multiforme. Elle est polysémique. Elle a de multiples facettes. La définition la plus générale de l’identité c’est qu’elle est un ensemble de circonstances qui font qu’une personne est bien telle