Nos Paroles Traduisent Elles Nos Pensées

reprend pour l’oreille la rime qui avait servi à la présentation de l’agneau- celle ci encadre significativement le V 27 qui relate la mort de l’agneau. Ce vers est d’ailleurs très expressif : bref- sec (les deux actions se succèdent avec rapidité et traduisent la violence du comportement du loup- présent de narration contraste avec la scène)- on passe donc d’une exposition dominée par la pureté, la clarté à un dénouement violent qui nous conduit « au fond des forêts » (v 27)- plongée dans l’obscurité

« Maintenant que je dois parler…que le dois relever ». Il serait important de préciser à quel moment de l’histoire ce texte intervient. Type : Le narrateur fait une large place dans son récit au dialogue (bcp de tirets à la ligne manifestant des prises de parole) ou à la conversation qui a lieu à table entre les différents personnages réunis autour du dîner offert par le couple du Toit à leurs amis et collègues afrikaners (race blanc). On fera donc attention à l’échange des points de vue ou d’opinions entre

que tu penses ; et si toutes les fois que les hommes… », « Qui ose tenir ces paroles ? Je crois connaître cette voix » et « Spectre, fantôme, ou diable, je veux voir ce que c’est », on constate que Dom Juan ne prend pas au sérieux la situation qui parait pourtant surnaturelle et effrayante. Toutefois, la répétition de : « Non, non » montre sa détermination et une certaine auto-persuasion du personnage, qui se pense dans son bon droit. De plus, l’allitération en *k+ dans : « il ne sera pas

que tu penses ; et si toutes les fois que les hommes… », « Qui ose tenir ces paroles ? Je crois connaître cette voix » et « Spectre, fantôme, ou diable, je veux voir ce que c’est », on constate que Dom Juan ne prend pas au sérieux la situation qui parait pourtant surnaturelle et effrayante. Toutefois, la répétition de : « Non, non » montre sa détermination et une certaine auto-persuasion du personnage, qui se pense dans son bon droit. De plus, l’allitération en *k+ dans : « il ne sera pas dit

LA REVOLUTION FRANCAISE Introduction : La France du XVIIIème siècle est traversée par un courant de pensée nouveau qui remet en cause l’organisation du pouvoir monarchique. La monarchie absolue bien que devenue relative sous Louis XV et Louis XVI, apparaît comme une entrave à des réformes devant garantir les droits de l’homme : la liberté, l’égalité et la recherche du bonheur. La période révolutionnaire s’explique par l’impossibilité à réformer l’absolutisme, ce qui aboutit à un partage des

Controverse sur la question des préjugés. Voici trois types de textes sur la question des préjugés. Les deux premiers textes, de Descartes, se situent dans le droit fil de la pensée des Lumières. Ils considèrent que les préjugés sont des sortes d’erreurs, et les prennent sur le plan strict de la vérité. Ils en déduisent que les préjugés sont à bannir, et qu’il doivent tomber sous le coup de la table rase et du doute méthodique. Il faut les remplacer par des idées vraies et certaines, des idées

certainement la bourgeoisie parisienne : « Flipote » (l.1) ; « fille suivante  (l.13)» * On a une allusion à la situation familiale et on constate que Mme Pernelle n’accepte pas que son fils se soit remarié ni que sa nouvelle femme soit dépensière. Elle pense que Elmire voulait juste avoir l’argent de son fils en l’épousant: « défunte mère » (l. 28) * Seule deux personnes sont nommées : «  Flipote » (l.1) le personnage le plus insignifiant et « Tartuffe » (l.41) le personnage le plus important qui a

Princesse de Clèves et son auteur Madame de Lafayette ? On pourrait le penser ! Toutes deux ont perdu leur père à quinze ans, ont épousé, par mariage arrangé, un homme estimable. Elles furent toutes deux éprises, hors mariage, d’un duc : le duc de Nemours pour la princesse et le duc de La Rochefoucauld pour Madame de Lafayette. Elles furent aussi femmes de Cour : l’héroïne de papier, sous le règne de Henri II et l’écrivain, sous celui de Louis XIV. C’est précisément la première présentation à la Cour de

Jaccottet écrit les textes de ce recueil dansdes circonstances particulièrement sombres : il perd des êtres chers dont son beau-père et sa mère. Les titres des sections renvoient à ce contexte de deuil mais traduisent aussi le renouvellement poétique d’un sujet lyrique qui souhaite rompre avec ce qu’il pense être la grandiloquence de ses textes précédents. Ce sont en outre des titres dont la simplicité apparente recèle une polysémie subtile. I – « Leçons » 1. Le contexte d’écriture : Louis Haesler, un maître

Dans le cadre de l'étude de la littérature d'idées on distingue l'essai, la lettre ouverte, le dialogue d'idées et l'apologue. a) L'essai: Le mot, tel que Montaigne l'a établi comme nom et source du genre, se rattache à l'exercice de la pensée: un "je" s'adresse à ses contemporains dans un discours argumenté. L'essai ne se présente pas comme un traité savant, mais propose une réflexion fondée sur un point de vue particulier. Certains y classent le pamphlet, la lettre ouverte, le dialogue