Nos Premières Expériences Sont Elles Toujours Trompeuses

La raison et le réel Introduction : l’hypothèse du rêve Ce que j’appelle l’hypothèse du rêve, c’est une expérience de pensée que l’on trouve sous la plume de nombreux auteurs, mais qui consiste toujours à supposer que l’ensemble du monde pourrait être tout autre chose que ce que l’on croit : un rêve, une illusion, une ombre, un programme informatique, etc. Platon, L’allégorie de la caverne On peut ranger les sciences en trois grandes catégories : les sciences déductives (logique

Jardiner avec la Lune III] Influence potentielle de la Lune sur la vie à la surface de la Terre IV] Expérience : la pousse du cresson 1 - Protocole de semis 2 - Calendrier de semis 3 - Résultats expérimentaux des semis 4 - Graphiques d'exploitation des résultats {draw:frame} Conclusion {text:soft-page-break} Introduction La Lune a toujours intrigué les Hommes. Depuis toujours cet astre lumineux a réveillé l'imagination des humains. De nombreux mythes, légendes ont raconté l'histoire

plan transcendant ? Une simple convention ? Ou bien au contraire, la justice est-elle, tout comme le cercle, une forme intelligible (« un rapport de convenance ») dont la structure est indépendante de la volonté des hommes ? I Première lecture Nous proposons en première lecture une interprétation immédiate, voire naïve, de la thèse de Montesquieu 1) Une affirmation idéaliste et polémique Une affirmation « idéaliste » : Montesquieu admet ici l’existence d’Idées qui précèderaient les réalités

prendre la tête » pour le plaisir de « se prendre la tête », c’est-à-dire de se plonger dans les vapeurs de la pensée, l’abstraction oiseuse, la « masturbation intellectuelle » comme on entend souvent dire. Il ne s’agit pas de cela !!! Cette image trompeuse et caricaturale de la pensée philosophique s’applique au contraire à la pensée qui n’avance pas, tourne en rond, n’a pas d’objet défini, et s’évapore finalement en de vagues généralités. En bref, elle caractérise la pensée non-philosophique ! Il

la recherche elle-même, il faut surmonter des lenteurs et des troubles. C'est caractéristique à la science (« intimement »). « L'esprit scientifique doit se former en se réformant. » « Le réel n'est jamais ce qu'on pourrait croire, mais il est toujours ce qu'on aurait du penser. » Il faut faire des erreurs et apprendre d'elles. La science permet à ce qu'on sait de se rectifier (autocorrection). Le progrès dans les sciences est lié à des révolutions. Il n'est pas dans l'accumulation des vérités

concerne le sujet suivant : « Suffit-il de voir pour savoir ? ». Ce corrigé est complet. Tous les hommes désirent naturellement savoir ; ce qui le montre, c'est le plaisir causé par les sensations, car, en dehors même de leur utilité, elles nous plaisent par elles-mêmes, et, plus que toutes les autres, les sensations visuelles. En effet, non seulement pour agir, mais même lorsque nous ne nous proposons aucune action, nous préférons, pour ainsi dire, la vue à tout le reste. La cause en est que la

doivent être présentés de façon tout à fait probe et sincère. Nul ne songerait à apporter une contribution scientifique dans le domaine de la physique ou de la chimie sans fournir un rapport détaillé sur l'ensemble des dispositions prises lors des expériences; un inventaire exact de l'appareillage utilisé; un compte rendu de la manière dont les observations ont été pratiquées; par le capitaine F. Barton, cf. C. G. Seligman, The Melanesians of British New Guinea, Cambridge, 1910, chap. VIII. 1. Cf. The

Strauss, Qu’est-ce que l’éducation libérale ? in Le libéralisme antique et moderne. 1) Signification et enjeu de la question Ce texte nous parle de l’éducation. Plus précisément d’une espèce d’éducation particulière, l’éducation libérale. A première vue, une espèce d’éducation particulière n’est qu’une espèce d’éducation parmi d’autres, possibles ou effectives. Mais l’ensemble du texte ne cesse de démontrer le contraire. En effet, l’éducation libérale y est définie comme l’éducation à l’excellence

Durkheim la Sociologie et son domaine scientifique (1900) : « La sociologie prit naissance à l’ombre des sciences de la nature et en contact intime avec elles (…) Il va de soi que parmi les premiers sociologues quelques uns eurent le tort d’exagérer ce rapprochement au point de méconnaître l’origine des sciences sociales et l’autonomie dont elles doivent jouir à l’égard des autres sciences qui les ont précédées .Mais ces excès ne doivent pas faire oublier tout ce qu’il y a de fécond dans ces foyers

d'après midi, lui laisser faire un peu de shopping et diner dans un endroit romantique. Vers le milieu du XVIII e siècle paraissent tout un ensemble de textes qui ont en commun de poser les bases de la psychologie moderne en mettant en scène une expérience de pensée. Malgré leurs divergences théoriques, et à l'occasion d'écrits d'importance inégale, Buffon, Condillac, Bonnet et Rousseau se retrouvent tous autour d'un même modèle discursif : chez chacun d'eux, on crée de toutes pièces un sujet parfaitement