Nudité Au Theatre

Puis un jour, le Silence... Les rayons du soleil semblèrent s'éteindre Dans ma case vide de sens. Mes femmes écrasèrent leurs bouches rougies Sur les lèvres minces et dures des conquérants aux yeux d'acier Et mes enfants quittèrent leur nudité paisible Pour l'uniforme de fer et de sang. Votre voix s'est éteinte aussi Les fers de l'esclavage ont déchiré mon coeur Tams-tams de mes nuits, tam-tams de mes pères. LE RENÉGAT Mon frère aux dents qui brillent sous le compliment hypocrite

comment pouvons-nous faire semblant qu’un homme ne serait pas un homme ? Comment pouvons-nous nier l’humanité d’autrui ? Cela supposerait de ne pas voir son visage, souligne encore Lévinas. Autrui s’expose par son visage. Autrui se présente dans sa nudité, sa fragilité, sa vulnérabilité. En découvrant le visage d’autrui, je dois me reconnaître préoccupé par autrui. Il s'agit là, affirme Lévinas, d'une assignation d'ordre éthique, d'une responsabilité permanente et irrécusable. « Tu ne tueras point

goût d’Ovide pour l’écriture dramatique, reconnu par ses contemporains, puisque ses poèmes étaient souvent joués sous forme de pantomime (cf. Tristes, II, 519 et suiv.), avatar du spectacle tragique à l’époque impériale »49. Ce goût d’Ovide pour le théâtre transparaît bien dans les exclamations des vers 489 à 492, dignes d’un chœur tragique, ainsi que plus haut, de manière encore plus pathétique, dans les vers 435 et suivants50. Plus loin, ce sont les nymphes elles-mêmes que le poète compare à un « chœur »51

arbres singuliers » ) et la sensualité (« des fruits savoureux ») . A la description de la végétation succède celle de la population . Le poète insiste d’abord sur la beauté et la santé physique des hommes « dont le corps est mince et vigoureux » . La nudité témoigne de l’innocence et de la beauté de l’homme naturel. D’autre part tout au long du poème, la vision se déplace. A l’évocation de l’ile c’est substitué celle du port. Symbole de l’évasion et du voyage, le port résonne comme la promesse d’un

la fille de Gervaise Macquart (l’héroïne de l’Assommoir) et de Coupeau . Résumé du Roman Nana est une courtisane dont le Tout-Paris applaudit les débuts comme actrice au théâtre des Variétés. Les habitués, journalistes, aristocrates et lycéens dévergondés discutent de cette nouvelle recrue de Bordenave , le directeur du théâtre. On trouve là le journaliste Fauchery, le banquier Steiner, amant de l’actrice Rose Mignon, Mignon lui-même, le comte et la comtesse Muffat qui accompagnent le marquis de

cf. La Joconde, portrait parfait ( ?) et L'Homme de Vitruve, parfaites proportions du corps humain. Cf. Michel-Ange, dont les œuvres peintes ou sculptées reproduisent tous les détails de la musculature humaine, célèbre la beauté de l'homme dans sa nudité, reflet de la splendeur et de la perfection divine. Les Européens et le monde – Humanisme et Renaissance – 2nde Pro - p14/28 Léonard de Vinci, La Joconde, 1503-1506, huile sur bois, 77x53 cm, musée du Louvre, Paris Léonard de Vinci, portrait

Deviendront-elles rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace.) J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur ! (Il écoute les barrissements.) Leurs chants ont du charme, un peu âpre, mais un charme certain ! Si je pouvais faire comme eux. (Il essaye de les imiter.) Ahh, ahh, brr ! Non, ce n’est pas ça ! Essayons encore

conception du théâtre : si le rire n'en est pas banni, il cède néanmoins le pas à la fonction thérapeutique du jeu. Les maîtres étant humiliés pour qu'ils deviennent humains, tolérants donc meilleurs, la pièce aboutit à une catharsis. La didascalie initiale, «Le théâtre représente une mer et des rochers, quelques arbres et des maisons», ne plante pas un décor précis, mais un décor presque abstrait, comme le sont souvent les décors des apologues et des fables, décor qui symbolise la nudité, le dépouillement

son tourment, pose de nouveau pour le visage ; puis le peintre se débattant avec différents modèles pour rendre le corps, elle accepte de se mettre nue : «Jamais la chair de la femme ne l’avait grisé de la sorte, son coeur battait comme devant une nudité religieuse. […] Pendant les trois heures, elle ne remua pas, elle ne souffla pas, faisant le don de sa pudeur, sans un frisson, sans une gêne.» Et ils sont saisis d’«une tristesse infinie, inconsciente et innommée […] comme s’ils venaient de gâter

l’autorisation tant désirée. C’est en 1863 que Le Déjeuner sur l’herbe de Manet est exposé, précisément au Salon des Refusés. Le public, choqué de la trivialité de la scène, pourtant inspirée de l’antique, trouvera risible cette insolente réplique des nudités de convention qui s’étalent au Salon officiel, et confirmera ainsi le verdict du jury. Avec le scandale du Déjeuner sur l’herbe de Manet, l’année 1863 est souvent choisie pour marquer la rupture entre le règne de l’ancien académisme et la naissance