Odyssée Homère Tempête

Dans une certaine mesure, ces auteurs ont inspiré Aristote dans sa démarche artistique. En effet, le premier auteur dont Aristote admire, est Homère. Pour Aristote, c’est un poète par excellence, une figure de poètes de son temps qui représente les personnages nobles. Raison pour laquelle dans l’antiquité grecque, selon Claude Mossé :  « Homère fait fonction de la bible  »16. Tout simplement, parce que son art véhiculait la morale, la vertu, la vérité, la sagesse, etc. Ajoutons

(p 259) : voix recouverte par cette submersion intérieure. P 262 « Cette chute d’eaux ténébreuse vers l’abîme » « naufragé à la dérive sur un radeau ». Grossissement hyperbolique de l’image de l’eau :   p 267, 268 : le fleuve devient « océan, en tempête ». Aspect sonore. P 267 « le fracas de la mer se calma tout à fait ». Sentiment de supériorité du Prince qui depuis des décennies entend la voix intérieure de la mort / Image de l’acceptation. P 261 : l’image de l’eau « funèbre » pour le laver.

..............11 L’émotion que l’on peut dominer.............................12 L’émotion à conserver ...............................................12 PREMIÈRE PARTIE Émotions, désirs, passions chez le héros tragique La colère tragique chez Homère .................................... 17 Les colères d’Achille..................................................17 La tristesse tragique chez Eschyle .................................. 23 Tristesse et anéantissement des Perses .............

est nécessaire de posséder au moins quelques notions de Mythologie. Que de passages resteraient inexplicables dans les auteurs les plus répandus, sans la connaissance de ces notions ! Que de jeunes gens se trouvent arrêtés, nous ne dirons pas dans Homère, Hésiode, Pindare, mais dans Ovide, Virgile, Horace, même dans un grand nombre d’auteurs français, par des difficultés qui résident dans une allusion, une comparaison, une réminiscence mythologique ! Nous n’ignorons pas que, en littérature, la Mythologie

est nécessaire de posséder au moins quelques notions de Mythologie. Que de passages resteraient inexplicables dans les auteurs les plus répandus, sans la connaissance de ces notions  ! Que de jeunes gens se trouvent arrêtés, nous ne dirons pas dans Homère, Hésiode, Pindare, mais dans Ovide, Virgile, Horace, même dans un grand nombre d’auteurs français, par des difficultés qui résident dans une allusion, une comparaison, une réminiscence mythologique ! Nous n’ignorons pas que, en littérature,

théoriques : Aristote : Poétique - Voltaire : Essai sur la poésie épique - V. Hugo : Préface de Cromwell - Hegel : Esthétique - N. Frye : Anatomie de la critique - B. Brecht : Écrits sur le théâtre. Œuvres caractéristiques : Épopée : Iliade et Odyssée (Homère), Énéide (Virgile), La Chanson des Nibelungen, Les Martyrs (Chateaubriand), Les Tragiques (A. d'Aubigné), La Henriade (Voltaire). Ces œuvres se caractérisent par une unité d'action qui commande l'organisation autour d'une geste guerrière. On pourrait

très présente. Environ 15000 kilomètres de rivages. Mer est une ennemie autant qu'un alliée. Prendre la mer n'est pas aisé, mais c'est le moyen de communication le plus rapide. Mer est un élément sensible (Poséidon est colérique et dangereux). Pour Homère, la mer est stérile, élément le plus dangereux. Pourtant elle est indispensable pour la pêche et la communication. Grèce est aussi une infinité d'île. Climat qui rend l'agriculture difficile (sauf vigne et oliviers), mais qui permet de vivre dehors

loin, se fonde sur la dimension protectrice de la maison que partagent les maisons primordiales que sont terrier, caverne et autres habitations troglodytes. Le toit, même rudimentaire, nous apparaît être l’emblème du refuge. Bachelard commente la tempête qui s’abat sur la maison (nommée La Redousse) se défendant contre vents et marées : « Et la maison contre cette meute qui, peu à peu, se déchaîne devient le véritable être d’une humanité pure, l’être qui se défend sans jamais avoir la responsabilité

Séquences) p.8 3 MOURA, Jean-Marc, Exotisme et Lettres francophones, Paris : PUF, écriture, 2003 .p.1 4 CINTRA, Iva, et al, op.cit.p 72 7 caravaniers et des montures, les chemins conduisant de Gibelet –l’antique Byblos- à Constantinople, affrontant tempête et colère des dieux sur les routes maritimes qui le mènent jusqu’à Londres après de nombreux détours. Pensées d’un homme en quête d’un livre censé posséder un mystérieux pouvoir salvateur et qui n’a de cesse de lui échapper, repoussant ainsi toujours

chanson: vraiment chantée (décasyllabes); sans doute accompagnée à la vielle; geste: une geste = un exploit, un fait historique; donc: une chanson épique sur un fait historique (= à nos yeux parfois légendaire); cf. les épopées d'Homère (Iliade et Odyssée). Le héros: un chevalier chrétien qui se bat pour sa religion, pour la collectivité. Le décor social: la chevalerie féodale (suzerain - fief - vassal). Militarisme. L'esprit des croisades est passé par là (cf. p.ex. vv. 1134-5, 1522-3): l'idéologie