Oenone Est Elle Coupable Ou Innocente

d’Hippolyte. Cet effet de symétrie rend inévitable l’amour de ces deux personnages en demi-teinte. Elle ne cache cependant pas son ambition lorsqu’Hippolyte lui propose de régner sur Athènes. A la fin de la pièce, elle reste seule sans son amant. Oenone Nourrice et confidente de Phèdre, elle n’offre nullement le profil d’une héroïne : elle est même une « anti-héroïne ». Elle évolue dans l’ombre de sa maîtresse, et joue un double rôle : - elle prend en charge les actions les plus basses de Phèdre

Phèdre est une pièce de théatre tragique écrite par J.Racine en 1677. Elle raconte l'histoire de Phèdre, reine menée par une passion amoureuse qui la conduira à la mort. Il s'agit de l'étude du personnage principal. En quoi Phèdre est-elle à la fois coupable et soumise a son destin tragique et à sa passion amoureuse ? D'abord c'est la passion de Phèdre qui sera étudiée et tout ce que cette « furor » implique chez le personnage. Puis, ce sera l'ambiguïté du personnage qui sera étudié. I. Un personnage

et son compagnon de chasse. Il montre rigueur et grandeur d’âme. Il a affronté les fatigues et les dangers d’un long périple pour tenter de retrouver Thésée (I, 1). Il a surtout la redoutable charge de narrer à Thésée (V, 6) la mort d’Hippolyte. Oenone, qui fut la nourrice de Phèdre, et est devenue sa confidente, a beaucoup plus d’importance. Chez Euripicle, après un premier mouvement d'indignation, désireuse de ramener sa maîtresse à la vie, elle lui expliquait qu'on ne peut résister à la déesse

nature intérieure à se repentir ou à aller jusqu'au bout de leur rébellion. II)-Présentation de l’œuvre et références littéraires : 1)-Présentation de l’œuvre : L’histoire de Phèdre commence avec cette passion d’abord tue puis avouée soit à Oenone sa nourrice, soit à Hyppolyte lui même pendant l’absence de son père Thésée dont le retour provoque la calomnie de Phèdre, son suicide et la mort d’Hyppolyte. 2)-Les références littéraires : La dimension tragique de la légende de Phèdre révèle

(Phèdre ; 1677), (Esther ; 1689), (Athalie ; 1691). III) Résumé de l’œuvre. Thésée, roi d’Athènes et de Trézène, a disparu. Phèdre, son épouse, se meurt d’un mal mystérieux. Elle en avoue l’origine à sa nourrice et confidente Œnone : elle aime Hippolyte, fils de Thésée. Œnone la convint que la mort de Thésée rend cet amour légitime. Aussi Phèdre fait-elle au jeune homme un aveu délirant de sa passion pour lui. Hippolyte, qui a été reconnu roi d’Athènes, reste indifférent à cette déclaration car il

lutter contre une passion envahissante - Sévérité excessive à l’égard d’Hippolyte et bannissement pour ne plus le voir =>échec puisqu’avec Thésée, elle se rend à Trézène où se trouve Hippolyte Cet emprisonnement d’une héroïne à la fois coupable et innocente, qui cherche à exercer sa liberté sans le pouvoir, est la marque du tragique. La mort inéluctable L’aveu révèle ainsi à la fois la force de la passion que subit Phèdre, du fait d’un destin implacable qui l’a condamné à aimer celui qu’elle

tragédie en 5 actes et en alexandrins Phèdre, écrite par Racine en 1677. Dans cette scène 3 de l’acte I, Phèdre avoue à sa confidente, Oenone, son amour pour Hippolyte, le fils de son mari issu d’une aventure de ce-dernier. Cette scène, élément déclencheur crucial de toute la pièce, expose donc un amour bien particulier. Phèdre, en avouant une passion paradoxale et coupable, n’exprime-t-elle pas la fatalité caractéristique des tragédies de Racine ? L’amour qu’elle dépeint est tout d’abord très contrasté

dans Hippolyte porte-couronne, Racine fait mourir Phèdre à la fin de la pièce, sur scène : elle a donc eu le temps d’apprendre la mort d’Hippolyte. Le personnage de Phèdre est l’un des plus remarquables des tragédies de Racine. Elle est à la fois coupable du malheur des autres et victime de ses pulsions. Certains vers sont devenus des classiques. On a tellement célébré la musicalité de l’alexandrin « la fille de Minos et de Pasiphaé » que certains s’en sont moqués. Racine ne fait pourtant jamais

trace nous conduit.Les rochers en sont teints ; les ronces dégouttantesPortent de ses cheveux les dépouilles sanglantes.J'arrive, je l'appelle, et me tendant la main,Il ouvre un œil mourant qu'il referme soudain. « Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie.Prends soin après ma mort de ma chère Aricie.Cher ami, si mon père un jour désabuséPlaint le malheur d'un fils faussement accusé,Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive,Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive,Qu'il lui rende...» A ce

même sujet : la passion coupable de Phèdre pour son beau-fils Hippolyte, passion destructrice qui la mènera à sa perte. Présentation du texte : - Situation de l'extrait dans la pièce : voilà plusieurs mois que Thésée est parti à l'aventure. Tous le croient mort. Phèdre, son épouse est dévorée depuis longtemps par sa passion pour Hippolyte, le fils de Thésée qui, lui, aime Aricie. Dans la cinquième scène de l'acte II, elle va s'abandonner et avouer sa passion coupable/monstrueuse à son beau-fils