Omochi

s'installe. Face à cet acharnement, la jeune femme se plie à leurs exigences. Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi dans les toilettes de l'entreprise. Quatrième de couverture « Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui

dans le roman nous connaissions son poste au sein de l’entreprise, et comprenions assez rapidement qu’elle commence au bas de l’échelle, et que, malheureusement, ça ne va pas allez en s’améliorant : « Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieure de personnes. […] Donc, dans la compagnie, j’étais aux ordres de tout le monde. » (page 9) Cette énumération

en 2003 et pour finir biographie de la faim en 2004. Amélie est très superstitieuse, elle veut que ces livres soient tous publiés au mois de février. Passage représentatif du livre Passage n°1 « Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi , qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieur. Et moi, je n’était la supérieur de personne » Pourquoi avoir choisi ce passage Cette phrase nous prouve que la société japonaise

endurcie encore plus de ce qui endurcit l'éducation japonaise. Elle est une lutteuse, travaille pour obtenir ce qu'il veut. M. Saito avec Amélie: toujours lui donne leçons de soumission, avec un mauvais caractère,sévère et intransigeant. Pour M. Omochi les personnes ne sont pas importants, sinon le travail qu´elles font. Ils lui donnent une importance vitale à l´honneur et aux valeurs nipponnes ancestrales. Ils croient inférieures aux occidentales et à les femmes. M. Haneda est très humain

supérieure directe, l'intrigante et fière Mademoiselle Mori. Aussi appelée Fubuki Mori avec laquelle elle a une relation très difficile. Au même temps mademoiselle Mori était sous les ordres de Monsieur Saito qui lui était sous les ordres de Monsieur Omochi et lui-même était sous les ordres de monsieur Haneda. Amélie-San reçoit donc des ordres déconcertants de tout le monde. Ses débuts sont déconcertants. Monsieur Saito lui fait rédiger une lettre, réponse à une invitation pour une partie de golf

de la culture japonaise et de sa structure hiérarchique rigide. Il n'est certainement pas anodin que le livre débute par une phrase aux propositions relatives s'enchaînant les unes dans les autres : « Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était... [3]». Cette récursivité étourdissante a pour fonction de structurer les rapports hiérarchiques quasi infinis qui peupleront l'aventure d'Amélie au fil du roman. Cette facette est négative, Amélie

Tenshi me proposa de rédiger un compte rendu concernant un beurre allégé inventé en Belgique. Finalement, je lui rendis le dossier du siècle. Mais sous la dénonciation de Fubuki, Mr. Tenshi et moi-même nous firent littéralement « engueuler » par Mr. Omochi et je dût alors abandonner tout espoir de me rendre un jour vraiment utile à Yumimoto. Au mois d'avril, on me nomma au poste de comptable. La seule chose qui me répugnaient vraiment, les nombres. Ce fût un désastre et ma supérieur me cru alors handicapé

se préserver. Amélie fera souvent référence à des êtres symboliques afin de dédramatiser ou d’expliquer, sous toutes ses formes, l’ampleur de ce qu’elle vit. Nous le comprenons lorsqu’elle utilise la métaphore à plusieurs reprises pour parler de M. Omochi, « un ogre ». Également, on le voit lorsqu’elle compare celui-ci à M. Haneda, le président : «  Dieu était président et le vice-président était le Diable » (p.73). Elle s’inventa donc un univers dans lequel elle s’enferma afin de survivre. De toute

années 1990, la narratrice, une jeune Belge, est embauchée par une puissante firme japonaise, dont elle va découvrir à ses dépens la rigueur implacable. Un beau jour, nous entendîmes au loin le tonnerre dans la montagne: c'était monsieur Omochi qui hurlait. Le grondement se rapprocha. Déjà nous nous observions avec appréhension. La porte de la section comptabilité céda comme un barrage vétuste sous la pression de la masse de chair du vice-président qui déboula parmi nous. Il s'arrêta

L’eau Vocabulaire Le vocabulaire est réaliste et abordable, la topographie y est exacte Extrait d’un roman d’un auteur belge « Stupeur et tremblements » : Amélie Nothomb Extrait page 7-9 Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n'étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement. J'étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était