On Ne Saurait Confondre Le Beau Et L Agreable

sont en effet acceptables. En résulte-t-il cependant qu'il faille renoncer à toute idée d'élite? Il ne conviendrait pas à ce propos de confondre la notion d'élite avec celle d'élitisme. Si le terme d’élitisme renvoie à une connotation péjorative,en effet, il n’en va pas de même de celui d’élite, dont la connotation reste neutre. Il ne faudrait pas non plus confondre égalité et égalitarisme. Si la beauté doit demeurer, en droit, accessible à tous, démocratisation ne doit cependant pas rimer avec banalisation

mais même d’une femme bien née ».  Logique avec lui-même, Platon ne recherche d’ailleurs pas le beau dans l’art mais dans le monde des Idées, le monde sensible, l’âme et le corps humains. Le Platonisme cherche en effet les modèles du beau dans la nature, les actions et la plastique humaines et, bien évidemment, dans le monde des Idées, parfait par définition. En bref, à ses yeux, l’art et le beau artistique ne sont que fantômes et tromperies, illusions au second degré de la vraie réalité, c’est-à-dire

beauté esthétique d’une œuvre) : si nous reconnaissons volontiers la légitimité de l’adage populaire « à chacun ses goûts », il n’en est rien lorsque nous estimons qu’une œuvre est belle. En effet, notre affirmation devient alors péremptoire (« cela est beau »), et nous nous offusquerons presque de constater qu’elle ne produit pas la même émotion chez un autre spectateur. Nous n’hésiterons d’ailleurs pas à le qualifier alors d’insensible ou d’inculte ! ( Il semble difficile, du fait même du caractère

associe-t-on le plus souvent bonheur et liberté ? Le bonheur, qui étymologiquement signifie "bonne chance", décrit un état de satisfaction et de plénitude durable. C'est en ce sens qu'il se distingue du plaisir qui lui, ne désigne qu'un bien être agréable, essentiellement d'ordre sensible et de courte durée. Nous pourrions illustrer cette différence par un exemple tout simple : je peux très bien être malheureuse à la suite d'une très mauvaise nouvelle, et cependant, avoir du plaisir en dégustant un

l’amour naît d’un manque, d’une indigence, ce que nous montrera d’une autre façon le discours de Diotime. Néanmoins la différence réside dans l’objet même du désir. Pour Diotime, il s’agit d’une aspiration à une identité transcendante, celle de l’idée du beau alors que chez Aristophane l’identité recherchée est celle d’une nature primitive. Par ailleurs, ce discours s’oppose directement à celui d’Erixymaque. Selon ce dernier l’amour procède de l’attirance des contraires, dont il est la réunion harmonieuse

universelles de sa pensée, c’est-à-dire avec lui-même. Mais ces critères ne concernent que la forme de la vérité, c’est-à-dire de la pensée en général ; et s’ils sont, à ce titre, tout à fait justes, ils ne sont pas suffisants. En effet, une connaissance a beau être tout à fait conforme à la forme logique, c’est-à-dire ne pas se contredire elle-même, elle peut cependant toujours contredire l’objet » (Kant, Ibid.). 5. Évangile selon St Jean, 18, 38. Cours-PH00 49 Mais peut-on si facilement renoncer à

: -L’art nous détourne-t-il du réel ? -Peut-on prouver qu’une œuvre d’art est belle ? -L’œuvre d’art peut-elle nous apprendre quelque chose ? -Suffit-il d’être doué pour être artiste ? -L’art peut-il se passer de la référence au beau ? INTRODUCTION/PROBLEMATISATION. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Comment la distinguer d’un objet technique, d’un produit industriel, d’un produit de l’artisanat ? Plusieurs critères sont avancés : l’originalité, l’inutilité, l’unicité, la

feu. Toutes les syllabes en sont impies; les gestes même y sont criminels; et le moindre coup d'œil, le moindre branlement de tête, le moindre pas à droite ou à gauche y cache des mystères qu'ils trouvent moyen d'expliquer à mon désavantage. J'ai eu beau la soumettre aux lumières de mes amis, et à la censure de tout le monde, les corrections que j'y ai pu faire, le jugement du roi et de la reine, qui l'ont vue, l'approbation des grands princes et de messieurs les ministres, qui l'ont honorée publiquement

de sens que dans le domaine de la connaissance théorique ? 53 ............................................... > Notre rapport au monde peut-il n’être que technique ? > L’expérience est-elle un guide suffisant ? > L’art et le beau > La foi religieuse est-elle sans raison ? > Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons ? > La conscience de soi permet-elle une connaissance de soi ? > Le temps n’est-il qu’une dimension de l’existence

Notre rapport au monde peut-il n’être que technique ? ........................................ 63 L’expérience est-elle un guide suffisant ? ........................................................................ 79 L’art et le beau ................................................................................................................................................... 85 La foi religieuse est-elle sans raison ? ...........................................