Opinion Commune Sur Autrui

travers, remet en cause les autorités politiques et peut aussi être présenté comme un rire consensuel. Le rire rassemble et unit. En effet, il favorise la complicité des êtres qui s’aiment mais aussi des opposés qui peuvent ainsi trouver des points communs et oublier les préjugés et les conflits personnels. On peut se rappeler du 23 octobre 1995, Bill Clinton, alors président des Etats-Unis, est pris d’un fou rire au cours d’une conférence de presse tenue à New York à l’occasion du 50e anniversaire

l'étude scientifique de la façon dont les gens se perçoivent, s’influencent et entrent en relation les uns avec les autres »[6]. Leyens et Yzerbyt (1997) : « La psychologie sociale s’intéressera à autrui d’un triple point de vue : sa connaissance, les influences réciproques entre soi et autrui, et les interactions sociales »[7]. Théories béhavioriste et cognitive[8] : Une théorie désigne une idée ou une connaissance basée sur l'observation ou l'expérience pour tenter d'expliquer certains

illusions de mes songes » ? À moins qu'il ne nous faille admettre que ce monde, tel que le travail humain l'a modifié, nous offre un miroir indispensable à la conscience de soi. Mais, dans ce cas, une telle prise de conscience ne saurait se faire sans autrui, impliqué comme en filigrane dans un monde que je n'ai pas modifié tout seul et par mes seules forces. I. La prise de conscience de soi est un acte solipsiste Dans le « cours ordinaire de la vie », comme le remarquait Descartes, je suis requis par

vérité » : un énoncé illégitimea. Un énoncé contradictoireb. Le refus des opinions relatives3. De líopinion à la sciencea. Opinion et scienceb. Líopinion comme point de départc. Le dialogue : opinion et vérité | | 1. « A chacun sa vérité » : le problème du relativisme a. Tolérance et opinion « A chacun sa vérité », ou encore  « à chacun son opinion », ce sont là des phrases qui relèvent assurément de líopinion commune, qui entend suggérer par là une exigence de tolérance síopposant à líattitude

nous lie à autrui. -Il faut admettre, contre l'obscurantisme, un devoir de vérité _c'est la raison de l'homme qui affirme ou nie, affronte le vrai ou se laisse emporté par un sentiment entier, telle que la conviction ou l'evidence. Mais, comme le suggère Pascal, l'ordre humain est un mieleu entre la connaissance absolue de toutes choses et l'ignorance Cependant, le vrai se distingue fortement du vraisemblable; Dire que le vrai dépend de nous, c'est aussi faire l'écho du sens commun lorsqu'il admet

mettre en oeuvre une parole intéressée, qui vise à convaincre un destinataire par les moyens logiques, ou à le persuader par des moyens rhétoriques. Platon, dans le Gorgias, souligne que la rhétorique est l'art de bien dire dans le but d'agir sur autrui par la parole, c'est-à-dire de trouver ce qui est propre à emporter l'adhésion d'un interlocuteur, dans le domaine du vrai et du faux, du bien et du mal, de l'utile et de l'inutile, du beau et du laid. Il y a trois formes * Convaincre nécessite

conscience, et ces choses, même chez les hommes les meilleurs. » En disant cela, Dostoievski nous fait part de son opinion à propos de la question, peut-on dire tout ce que l’on pense. A celle-ci il est possible de rétorquer en se demandant si nous pouvons seulement ne pas partager nos opinions. Est-il possible par le langage communément établit de se faire correctement comprendre par autrui ou bien la non-universalité et la limite de ce langage constituent-t-elles une barrière à une totale compréhension 

prix, ou plutôt elles n'en ont pas par elles-mêmes, mais seulement par voie de conséquence, dans la mesure où elles permettent ou non à l'Idée qui les anime de s'incarner dans le réel. Sans doute est-ce là aussi un des attraits qu'exerce sur autrui le comportement fanatique. L'existence du fanatique se fait remarquer par sa cohésion et son unité. Le fanatique est l'homme d'une religion, d'un parti, plus généralement d'un groupe, et c'est par référence aux valeurs et aux normes reconnues

S’appuyant sur leur droit à penser, ils se font un devoir de tout juger. Comment concilier, alors, la critique de l’opinion avec la reconnaissance de sa liberté ? A quoi sert-il de défendre un droit qui par le mépris est sans cesse bafoué ? Se défier des opinions privées, n’est-ce pas souterrainement se réserver la vérité ? Si pourtant l’opinion est hâtive, si les avis sont précipités, c’est qu’ils ne sont pas privés. La limite de l’opinion n’est pas qu’elle soit personnelle, mais impersonnelle. L’opinion

claire, nette et précise facilitant ainsi leur compréhension. Les opinions exprimées par les entités extrémistes sont en effet facile à catégoriser. Nul besoin de lire en entier les idéologies d'une communauté extrémiste, sa réputation reflétée par les médias et les débats sociaux vous donneront assez vite une idée générale sur les positions défendues par cette entité politique. Prenons pour exemple le FN qui évoque clairement ses opinions par son slogan « La France d'abord ! », sollicitant immédiatement