Opposition Belle Et Bête

de focalisation interne : les personnages réfléchissent peu sur leurs parents. Dans L’Assommoir, Gervaise, « la banban » explique sa boiterie par les conditions familiales : « sa mère, une grosse travailleuse, morte à la peine, qui avait servi de bête de somme au père Macquart pendant plus de vingt ans ... » « [. .. ] même si elle boitait un peu, elle tenait ça de la pauvre femme que le père Macquart rouait de coups » (11.43). Et son dégoût premier pour l’alcool a la même origine : « Oh, c’est

d’ombre. Ainsi, au début de l’œuvre, il est le bagnard sombre, haineux envers la société et qui vole Monsieur Myriel et Petit Gervais. Il se convertit ensuite grâce à l’évêque et devient la figure douce et bienveillante du père Madeleine. Cette opposition entre les deux côtés de sa personnalité se fera tout au long du roman. Jean Valjean craindra sans cesse de voir réapparaître ce qu’il appelle « le galérien Jean Valjean », « la fantôme Jean Valjean », « ce hideux mot, Jean Valjean » (p. 325 à 330

trop complexe. La réplique de Sganarelle est très longue, ce qui montre qu'il y a beaucoup de choses à dire. * « Un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, un pourceau d'Épicure, un vrai Sardanapale » → langage accumulatif de mots presque synonymes car Sganarelle ne trouvent pas les mots exacts. ═> Don Juan est un personnage complexe. * Mais négations, énumérations, exagération,… mettent

« je n’attends plus rien » à « j’aime » Que révèle cette tirade sur le personnage d’Electre ? GIRAUDOUX, Electre ; II, 8 de « Et cette justice » à « J’ai à sauver la ville, la Grèce » Comment le dialogue théâtral fait-il ressortir les oppositions entre les personnages ? GIRAUDOUX, Electre ; II, 10, dénouement Quelles significations peut-on donner à ce dénouement ? GIRAUDOUX, ÉLECTRE ENTRE JUSTICE ET VENGEANCE, UNE TRAGÉDIE AUX ALLURES DE RÉCIT POLICIER Pour la S.1 : avoir lu

tragédie de Shakespeare comme une des références majeures des Fleurs du Mal. La mère de Hamlet, Gertrude, elle aussi s’était remariée très vite après son veuvage : « Une bête aurait souffert plus longtemps » a dit Hamlet en méprisant cet acte de trahison amoureuse. De la même manière, Caroline deviendra aux yeux de son fils, une bête, une femme très banalement naturelle. Dans le poème « Bénédiction », la pièce initiale du Spleen et Idéal que Baudelaire a conçu comme une parodie de l’Ave Maria

portrait, et soudain, un indéfinissable sentiment de haine contre Basil Hallward s’empara de lui, comme s’il lui était suggéré par cette figure peinte sur la toile, soufflé dans son oreille par ces lèvres grimaçantes... Les sauvages instincts d’une bête traquée s’éveillaient en lui et il détesta cet homme assis à cette table plus qu’aucune chose dans sa vie !... Il regarda farouchement autour de lui... Un objet brillait sur le coffre peint en face de lui. Son œil s’y arrêta. Il se rappela ce que c’était

retrous sous la berge, une vraie niche à poisson, un paradis pour le pêcheur. Ce trou-là, m’sieu l’président, je pouvais le considérer comme à moi, vu que j’en étais le Christophe Colomb. Tout le monde le savait dans le pays, tout le monde sans opposition. On disait : “Ça, c’est la place à Renard ;” et personne n’y serait venu, pas même M. Plumeau, qu’est connu, soit dit sans l’offenser, pour chiper les places des autres. « Donc, sûr de mon endroit, j’y revenais comme un propriétaire. À peine arrivé

engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! Rochers muets ! Grottes ! Forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux

plusieurs scénarios lisibles, un têtard rêve de devenir un prince charmant, la sorcière lui rend visite, l'élément perturbateur est la rage du roi, le baiser de Sigismonde (=résolution), et ils vécurent heureux. La grosse bête de Monsieur Racine (Monsieur Racine trouve une bête étrange dans son jardin. Il l'apprivoise et elle devient son compagnon. Découvrant que l'espèce est inconnue, il part présenter sa découverte aux Académiciens des Sciences de Paris. Mais à a stupeur générale, ce sont simplement

rimés. Il joue de l'hétérométrie et des sonorités pour créer une poésie accessible à tous, qui s'éloigne de la complexité tout en cherchant à transcrire une poésie immédiate, qu'on peut assimiler aux haïkus japonais, comme « Le Château d'If » : « Belle voix grande maison/Aux échos décorés/De toiles d'araignée. ». Le poète privilégie les sensations et les émotions qui l'animent plutôt que de faire une description banale de ce qu'il voit, et donne ainsi à voir une sorte d'intériorité générée par le