Organisations Jeunesse Mussolini

franges de la population. Nous nous intéresserons ici au cas de la France face à un fascisme français. Tout d’abord il faut définir le terme, très controversé, de fascisme, qui ne se délimite plus qu’à la simple expérience Italienne du régime de Mussolini mais est devenu par extension une définition des régimes qui aspirent au pouvoir total, à la suppression des libertés et à l’encadrement des populations. Pour Ernst Nolte, un historien Allemand de la seconde moitié du XXème siècle, spécialiste du

National Socialiste (NSDAP) en Allemagne. L’agitation nationaliste provoquée par « la victoire mutilée* » et le refus du traité de Versailles, la contestation communiste avivée par la crise économique et sociale donnent l’occasion à Benito Mussolini et Adolf Hitler de combler ce vide politique. En Italie (1919-1922) et en Allemagne (1930-1932), l’ascension fasciste et nazie vers le pouvoir est rapide. Combattant l’influence communiste, au service des milieux d’affaires, le PNF et le NSDAP

imprimé, distribué à l’avance ; On organise les tribunes, l’agencement de l’espace. Les moindres déplacements sont prévus. L’ordre hiérarchique est établie : membres du Parti national fasciste, chemises noires, miliciens, anciens combattants, organisations de jeunesse, de femmes, d’universitaires, groupes professionnels, en uniforme ou avec leurs insignes de reconnaissance… Chants martiaux et discours doivent se succéder en ordre parfait. La tension et l’excitation montent ? Puis le grand jour arrive

gouvernement en Allemagne. parti nazi : parti national-socialiste des travailleurs allemands ou NSDAP. Parti d’extrême droite allemand, nationaliste, raciste et antisémite, fondé en 1919. SA : abréviation de Sturmabteilung (« section d’assaut »). Organisation paramilitaire du parti nazi chargée du service d’ordre. ➜ Comment le parti nazi s’est-il imposé en Allemagne ? A La République de Weimar Humiliée par la défaite et par le traité de Versailles, la république parlementaire instituée en 1919

effet à se confondre avec la volonté de Mussolini, d'Hitler ou de Staline. Une fois le chef parvenu au pouvoir, sa personnalité et ses moindres actes du chef sont valorisés par une propagande qui passe par les medias (journaux, télévision, radio, cinéma…) continue qui lui attribue toutes les évolutions positives. Dans ces conditions, on ne s'étonne guère de constater l'omniprésence des représentations du chef de l'Etat, ou il Hitler est nommé « fuhrer », Mussolini « Duche » et Staline « le bon petit

uniformes militaires pour Mussolini et Hitler, tenue officielle de commissaire du peuple pour Staline…).  La propagande est destinée à stabiliser le pouvoir du régime et du chef dans les mentalités, « toute la vie sociale est continuellement mobilisée » doc1. La jeunesse est donc particulièrement concernée par cet embrigadement car c’est elle qui assurera la pérennité de l’idéologie. L’État totalitaire contrôle l’école, les associations sportives et crée même des organisations spécifiques destinées

Utilisé dans les années 1920 par Mussolini pour désigner le régime qu’il voulait mettre en place en Italie, le mot totalitarisme a fini par englober les régimes de type nouveau qui, au lendemain de la Première Guerre mondiale, voient le jour en URSS, en Italie et en Allemagne. Condamnant les principes de la démocratie libérale, ils prétendent contrôler totalement la société pour forger un « homme nouveau ». Comment se manifeste la répression des oppositions dans les régimes totalitaires européens

initiatives entreprises par ces partis. Postérieurement, au cours des années 1938-1939, on voudra instaurer le racisme caractéristique d’Hitler, mais ceci n’aura pas de grand succès, de même en est pour l’antisémitisme. Finalement, on constate, que Benito Mussolini, instaure une autarcie économique dans tous les domaines pour refléter la grandeur du pays, puis pour renforcer cette image, replacer la civilisation romaine par la guerre comme autrefois. Le nazisme, a comme caractéristique principale la haine

 Benito  Mussolini  de  1922  à  1945.  Elle  est  l’ennemie  de   la   démocratie,   du   parlementaire,   de   l’individualisme,   du   libéralisme,   du   capitalisme,   du   socialisme   et   du   marxisme.   Elle   est   autoritaire,   nationaliste   et   militariste,   a   recours   à   la   violence  et  adopte  une  théorie  raciste.  Au  début,  Mussolini  n’approuvait

Parti National Socialiste (NSDAP) en Allemagne. L’agitation nationaliste provoquée par « la victoire mutilée » et le refus du traité de Versailles, la contestation communiste avivée par la crise économique et sociale donnent l’occasion à Benito Mussolini et Adolf Hitler de combler ce vide politique. En Italie (1919-1922) et en Allemagne (1930-1932), l’ascension fasciste et nazie vers le pouvoir est rapide. Combattant l’influence communiste, au service des milieux d’affaires, le PNF et le NSDAP deviennent