Panslavisme

mettant fin à la première guerre balkanique : indépendance de l’Albanie). Corollaire de ce principe des nationalités, on assiste toutefois rapidement à l’apparition des nationalismes accompagnés d’idéologies de domination planétaire (pangermanisme, panslavisme, pantouranisme). Ces derniers seront à l’origine de guerres nombreuses, dont les deux guerres mondiales (la première est déclenchée par l’attentat de Sarajevo qui met en cause la minorité serbe de l’Empire austro-hongrois ; la seconde concerne le

fanatisme des rabbanites qui les dirigeaient. Dans ce pays qui naissait, [108] qui acquérait une nationalité, et tendait à l'unité, les passions patriotiques étaient singulièrement excitées. Il y eut un panroumanisme, comme un pangermanisme ou un panslavisme ; on discuta sur la race roumaine, sur son intégrité, sur sa pureté, sur le danger qu'il y avait à la laisser adultérer. On fonda des associations pour résister à l'envahissement étranger et surtout pour résister à l'envahissement juif. Les instituteurs

déterminer un nationalisme pur. MOTS VOISINS : - Chauvinisme, patriotisme, "nationalitarisme" (néologisme forgé par l'Ecole d'Action Française pour fustiger l'attachement aveugle et inconditionnel à l'idée de Nation), populisme, pangermanisme et panslavisme, intégrisme (talibans), carbonarisme (nationalisme italien du XIXe siècle), etc… MOTS OPPOSES : Internationalisme, cosmopolitisme. PERSONNALITES : Maurice BARRES, Charles MAURRAS, Charles PEGUY, Benito MUSSOLINI, Adolf HITLER, Charles DE GAULLE

mon règne sera la continuation du sien. »  Il l'a effectivement prouvé qu'en détruisant Sébastopol, la France et l'Angleterre n'avaient pas détruit l'ambition de la Russie, qui persista dans l’idéologie et la pensée d'étendre sa domination, son panslavisme, sur l'Europe entière. La politique russe a déployé ses rigueurs contre la Pologne en 1861 et 1862. En janvier 1863, elle a poussé elle-même les Polonais à un soulèvement armé par la déportation en masse, sous le nom de « recrutement » de la

appartiennent à l'Empire austro-hongrois. Dans les Balkans, la Russie trouve un allié de poids en la Serbie, qui a l’ambition d’unifier les Slaves du sud. Le nationalisme serbe se teinte donc d’une volonté impérialiste, le panserbisme et rejoint le panslavisme russe, récoltant l’appui du tsar à ces mêmes Slaves du sud. Les Balkans, soustraits de l’Empire ottoman, sont en effet l’objet de rivalités entre les grandes puissances européennes[22]. En 1878, à la suite d'une révolte des Bulgares et à une intervention

appartiennent à l'empire austro-hongrois. Dans les Balkans, la Russie trouve un allié de poids en la Serbie, qui a l’ambition d’unifier les Slaves du sud. Le nationalisme serbe se teinte donc d’une volonté impérialiste, le panserbisme et rejoint le panslavisme russe, récoltant l’appui du tsar à ces mêmes Slaves du sud. Les Balkans, soustraits de l’Empire ottoman, sont en effet l’objet de rivalités entre les grandes puissances européennes22. En 1878, à la suite d'une révolte des Bulgares et à une intervention

Empire russe : tensions sociales internes, rejet de l’implantation étrangère dans la vie économique. Nationalisme dans des pays baltes, de la Pologne et de la Finlande. ; forme de nationalisme diviseur, mais également forme de nationalisme panslavisme : se développe au XIX en Russie ; défense de l'identité slave et rejet de l'étranger (protège les Slaves de Serbie). Allemagne-France-G-B : mouvements nationalistes. La Grande-Bretagne subit aussi des revendications nationalistes (ex. : Irlandais)

que les différents candidats vont faire de la surenchère dans les propositions les plus farfelues. On va voir un discours nationaliste, voulant redessiner les frontières de la Fédération. Un tableau de Jirinovski synthétise le pangermanisme et le panslavisme dans un tableau. En utilisant ce climat de tension dans le sens d’un néo-impérialisme russe, les Polonais jouent pour entrer plus rapidement dans l’Alliance. Il y a un changement dans le discours, une urgence de demande de garanties de sécurité

Coquart : Pisarev et l’idéologie du nihilisme russe. [li] Dostoïevski. [lii] Le Capital est traduit en 1872. [liii] « Le monde est réglé par l’esprit de raison, cela me tranquillise sur tout le reste. » [liv] Cité par Hepner. Bakounine et le panslavisme révolutionnaire. Rivière. [lv] La Russie absente et présente. Gallimard. [lvi] 1876. [lvii] Confession, p. 102 et sq. Rieder. [lviii] Claude Harmel et Alain Sergent. Histoire de l’anarchie, t. I. [lix] Elle peut se faire aussi dans l’admiration

aujourd’hui entre la latinité et le monde anglo-saxon mais qui existe, latente, en face du germanisme, toujours menacé du virus pan-germanique, et qui est flagrante en face du slavisme, lequel a donné naissance aujourd’hui à une nouvelle variété de panslavisme, plus isolationniste et anti-européen que jamais. La Russie a été un pays où les passeports étaient nécessaires alors que le passage des frontières était libre dans les autres pays jusqu’aux premières années de ce siècle... Et cet isolationnisme