Papinien

établir son emprise sur la tradition jurisprudentielle : afin de clarifier le recours aux textes des jurisconsultes du passé, Valentinien III promulgue en 426 la « loi des citations », qui ne donne valeur officielle qu’aux écrits de cinq d’entre eux : Papinien (auquel est accordée une reconnaissance particulière), Gaius, Paul, Ulpien et Modestin. Haute idée de leur mission, influence du stoïcisme et des devises. Deviennent des sortes de prêtres du droit, science de l’équité. C’est ici l’idéal stoïcien

privilèges augmentent. Sauf pour Sévère Alexandre, leur politique fut anti-sénatoriale, réduit à approuver avec enthousiasme forcé les discours de l’empereur. Un prince comme Septime Sévère préfère s’entourer de juristes compétents comme Ulpien ou Papinien. Son pouvoir devient absolu, voir les formules d’Ulpien, princeps legibus solutus est ou quod principi placuit legis habet vigorem. Un droit nouveau s’élabore, qui sera la base du digeste de Justinien. La pression fiscale augmente. Surtout, ces empereurs

IIe siècle que les romains vont prendre du recul de leur droit, vont commencer l’ordonnancement des droits : c’est à ce moment qu’ils vont classer les dispositions (biens, personnes, obligation… avec des subdivisions). Des juristes (Celse, Julien, Papinien, Gaïus qui a écrit un livre : institut…). Par la suite, l’empereur lui-même devient source de droit. Ainsi, Ulpen écrit « Ce qui plaît au prince a force de droit ». L’empereur à 4 moyen de s’exprimer (=4 sources de droit) : - l’édit : disposition

insuffisant, pour aider les juges à se faire une opinion au milieu de la masse de la jurisprudence classique, l'empereur Valentinien III élabore en 486 la loi des citations. Cette loi privilégie l'autorité de 5 jurisconsultes : gaius, Paul, ulpien, papinien, modestin. Les œuvres des autres jurisconsultes pourront être invoqués devant le juge à la seule condition qu'elle est été cité par l'un des 5.
 Si l'opinion n'est mentionner par aucun des jurisconsultes, alors seul l'opinion des 5 compte. Si les

défendu un argument. On suit la voix de la majorité. Pour faire face à cette méconnaissance, l’empereur Théodose II confirme en 426 après JC la validité de cinq auteurs: Papinien, Paul, Gaius, Ulpien et Modestin. Lorsqu’il y a divergence, on suit l’opinion majoritaire, en cas d’égalité on suit l’avis de Papinien. II. Méconnaissance du droit en vigueur. Il y a une inflation de la législation impériale. Face à cette inflation, il est difficile d’avoir connaissance du droit en vigueur

droit. §4.L’apogée de la jurisprudence La science du droit va continuer à se développer et on voit même apparaître des écoles de jurisprudence. Elle porte toujours sur le droit prétorien. Il y cinq jurisconsultes connus : Julien, Gaius, Paul, Papinien et Ulpiens. Ils vont alimenter les sciences du droit. Ils vont surtout obtenir une autorité conférée par l’empereur lui-même, le Ius respondendi. Seront consultés prioritairement les jurisconsultes bénéficiant du Ius. C’est un moyen pour le prince

plus importante du droit romain. Les personnalités les plus importantes parmi elles étant Gaïus, Papinien, Paulus, Ulpien et Modestinus. Pendant le Bas Empire seule valait l'opinion de ces cinq juristes. En cas d'opinions différentes, le juge devait tenir compte de ce qui était soutenu par la majorité. En dernière instance c'étaient les thèses de Papinien qui prévalaient. C'est seulement si Papinien ne se prononçait pas que le juge avait la liberté de suivre la doctrine qu'il considérait comme la

Rome. Décision : Un empereur décide que l’autorité, le responsa, qu’on fait 5 grands jurisconsultes seront privilégier : Gaïus, Paul, Ulpien, Papinien, Modestein. Ils auront une autorité supérieure. Ces cinq autorités ne sont pas forcément d'accord entres elles, l'empereur Valentinien décide qui si il y a pas partage des opinions c'est l'autorité de Papinien qui l'emportera. C'est après la chute de l'empire d'occident (= 476) que les plus grandes compilations vont être réalisées dans l'empire

en un temps record, 10 années de prévues mais 3 ont suffi. Des 3 millions de lignes que formaient le matériau de départ, 150 000 furent extraites. Les œuvres de 38 juristes furent utilisées mais 4 forment l’essentiel de la matière : Gaius, Paul, Papinien, Ulpien. Le digest se compose en 50 livres chaque livre est divisé en titres, chaque titre correspond à un thème. Sous ces titres on trouve des fragments des œuvres des jurisconsultes. Chaque fragment est numéroté, précédé d’une inscription qui indique

invoqué et retenue que les textes ayant étaient étudié, analyser et citer par 5 jurisconsultes considérait comme les meilleurs. Ce sont des jurisconsultes du 2 et 3ème siècle de l’époque de l’apogée. Ils s’appelés Galius, Ulpien, Paul, Molestin et Papinien. Le code théodosien est pris en 429 dans un désir de compiler les légues et le jus plus ttes les constitutions impériale. Au total il y a seize livres sur le dt privé et pénal par exemple. Ce code est promulgué en Orient et en Occident il devient