Parataxe

doux » (l. 47) B- La vivacité de ce portrait Il ressort de ce portrait beaucoup de vie, beaucoup de rythme. Cléanthis va vite, enchaîne les remarques et les anecdotes, insère des citations, énumère, passe d'une idée à son contraire sans lien (parataxe). On relèvera quelques énumérations. Ligne 13 : « silence, discours, regards, tristesse et joie » ; ligne 27 : «des yeux battus, un teint fatigué ». Les phrases sont souvent très courtes (sujet + verbe ou sujet + verbe + complément) et s'enchaînent

Deuxièmes parties des phrases démentent les débuts « il veut le présenter ainsi » « il veut paraître comme tel » défait ; Ce personnage n’est pas ce qu’il voudrait être (admiré) « il se donne pour tel » enlève la valeur « On parle » = césure, coupure Parataxe : pas de lien entre les phrases Leçon de vie en société : pas mentir, pas s’imposer, pas toujours parler, écouter l’autre, pas étaler ses qualités, écouter les contradictions, ne pas s’emporter Aspect didactique : cours de moral de façon agréable

bienfaitrice à leur égard; aussi relevons-nous les termes se rapportant au bien-être de Rieux: « tièdes », « tiédeur des mers », « chaleur ». Comme le confirme l’adverbe de manière « régulièrement », l’eau est un élément de bien-être, est protectrice. La parataxe du début de ce paragraphe (« Rieux plongea le premier. Froides d’abord…») illustre cette absence de contraintes, cette absence de tourment, jusqu’à mimer le rythme apaisé de la nage de Rieux (ou peut-être sa respiration). Nous avons donc affaire

construction L'asyndète : juxtaposition de termes ou de propositions, élision de la coordination : exemple page 86 : " [...] et je riais, Je me penchais, je prenais dans la boue Une brassée de branches et de feuilles, J'en soulevais la masse.." La parataxe : juxtaposition de propositions en élisant la subordination, exemple : " Je passai dans la véranda, la table était mise, L'eau frappait les pieds de la table, le buffet." ( page 83) L'ellipse : omission volontaire de certains éléments syntaxiques

permettez (l. 28), Mettez la main (l. 47). * l’actualisation du propos : ( par des indicateurs temporels : l’adverbe incessamment (l. 22) ( par l’emploi du présent de narration, rendu encore + efficace grâce au recours à la parataxe : on vs appelle; vs accourez (l. 30) + Guérirez-vs (= futur et question qui amènent le lecteur à s’interroger en même tps que le personn.) ( par un exemple notoire |Moi : Cartouche et Nivet (= pst du lecteur) /

su la rendre vivante tout au long du livre. Dans l’extrait du chapitre XLVIII, on voit clairement que les frères de Goncourt comparent la campagne à la misère dans laquelle vivent les gens de la classe inférieure. Les auteurs utilisent quelques parataxes pour nous imprégner de l’atmosphère sordide du milieu où même la nature a perdu ses aires de pureté et de noblesse. « D’étroits sentiers, à la terre piétinée, talée et durcie, pleins de traces, se croisaient dans tous les sens. Dans l’intervalle

domestique[…] se lève et met la tête à sa porte » met en relief l'élément qui va transformer Des Grieux en meurtrier. Les actions s'enchaînent ensuite rapidement et sont données comme inéluctables par l'emploi de phrases déclaratives courtes et de la parataxe (enchaînement de propositions sans connecteurs logiques qui fait ressortir l'évidence des transitions).  Le père lui ordonne de venir à son secours. Le domestique s'élance sur lui sans hésiter. Des Grieux ne l'épargne point : Il lui lâche un coup

d’indicatifVolonté de camper un héros à la hauteur du défi et qui fait ce qu’il dit : son action est concomitante à sa parole. l.1-3Longueur de la phrase termine par Belzébuth (Belzébuth est un dieu du monde sémite vraisemblablement vénéré à Éqrôn) parataxe avec de nombreuses propositions juxtaposées (, et ;) (=aucune relation de subordination entre les quatre propositions)L’insistance est mise sur les détails des actions, sur la précision de l’enchaînement des faitsl.1« Un peu rassuré par mes réflexions

diérèse, F - (phon.) . = dissociation des éléments d'une diphtongue V. métaplasme. Patience, je demande à vohar. (Queneau) disjonction, F - (disp.) ou asyndète : 1. = omission des mots de liaison dans une même phrase. V. parataxe. 2. = séparation de mots qui se complètent et ne sont pas normalement disjoints. Femmes, moine, vieillards, tout était descendu; L'attelage suait, soufflait, était rendu. (J. de La Fontaine) élision, F - (phon.) = suppression

d’antisémitisme. Enfin la lettre se clôture par une parataxe et une litote : « France, n’ont-ils qu’un devoir ardent, à cette heure grave, celui d’agir puissamment sur l’opinion, de l’éclairer, de la ramener, de la sauver de l’erreur où d’aveugles passions la poussent. Et il n’est pas de plus utile, de plus sainte besogne ». Nous pouvons constater ici plusieurs oppositions, tout d’abord l’association des termes « n’ont-ils qu’un devoir ardent » et la longue parataxe qui, au contraire, vient témoigner des énormes