Parménide

caméras cachées dans les chambres. Fritjof CAPRA18: « Ainsi commença un courant de pensée qui conduisit, en fin de compte, à la séparation de l’esprit et de la matière et au dualisme qui caractérise désormais la philosophie occidentale. » Pour PARMENIDE d’Elée, l’Etre est unique et invariable. Il est « sans commencement, éternel, homogène, immuable, hors du temps, un, continu ». Le non-être est combattu, « car l’être est en effet, mais le néant n’est pas. » L’être est immobile et immuable car sinon

(il y en a d’autres, d’autres choses que les belles choses), et idemnon (= non identité à soi-même : belle par rapport à une femme moche, mais moche par rapport à une déesse). * Zénon d’Elée : les deux grands éléates qui sont les disciples de Parménide (5ème siècle avant jésus) : l’être est, le non être n’est pas. On ne peut pas penser ce qu’il n’est pas car penser c’est penser l’être. En physique, il s’agit de penser le mouvement : grandir, c’est un mouvement, et donc un passage. De petit, devenir

(mère de Speusippe, successeur de Platon à la tête de l’Académie9). La mère de Platon, veuve quelque temps après sa naissance, se remarie avec son oncle maternel, Pyrilampe. De leur union naît un fils, Antiphon, demi-frère de Platon, narrateur du Parménide. Selon les usages des grandes familles de son pays, Platon aurait dû recevoir le nom de son grand-père Aristoclès, et il est possible que ce soit son véritable nom ; « Platon » (Πλάτων, large) n’aurait été qu’un surnom qui a donné lieu à plusieurs

justes ou injustes. Ils admettent donc qu’ils peuvent posséder ou ne pas posséder le sens la justice. Or la justice n’est pas quelque chose de de corporel. Les conceptions matérielles étant écartées on se heurte à l’opposition des points de vue de Parménide et d’Héraclite. Pour le premier, la pensée humaine atteint l’être mais seulement comme une réalité unique, absolue, immobile. Pour le second, au contraire on ne peut trouver aucune permanence dans la réalité. Platon tente de dépasser cette opposition

contemporains de Socrate. Malgré la distance qui nous sépare avec eux en matière de temps, on peut leur connaître à l’aide des auteurs ultérieurs. Les présocratiques les plus célèbres sont : Thalès, Pythagore, Anaximandre, Anaximène, Héraclite, Parménide, Anaxagore, Empédocle … En fait, ils sont des philosophes qui voulaient mettre fin à la superstition qu’apporte les mythes. Puisque à l’époque, on se réfère aux mythes pour répondre le mystère de la nature. Ils avaient ‘ambition d’expliquer l’origine

le concept bouddhiste ne recouvre pas exactement la conscience telle qu'elle est thématisée dans la pensée occidentale. Il n’existe aucun concept strictement comparable à celui de conscience dans la philosophie de la Grèce antique : l'être de Parménide (voir ontologie) pourrait s'en rapprocher. Chez certains auteurs romains, le mot latin prend une dimension morale dérivée du droit, exprimant le fait de se prendre soi-même pour témoin. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que le terme devient un fondement

souligne P. Hadot, il est « le premier individu de l’histoire de la pensée occidentale » Avant lui, les penseurs ne se disent pas encore « philosophes » et sont d’ailleurs classiquement appelés les « Présocratiques » (par exemple Thalès, Héraclite ou Parménide). Après lui, ses disciples fondent des courants de pensée très différents qui marqueront toute l’histoire de la philosophie, avec principalement Platon et Aristote (le courant spéculatif) => En Grèce antique -300 av JC. 14. Qu'est-ce que la philosophie

182 (op.cit.). En effet, on peut constater à travers l’histoire des sciences que la présence de l’irrationnel est bien ce qui a permis à la raison de changer ses méthodes, ce qui veut dire pour elle, à être effective, puisque l’on sait que depuis Parménide, la raison se définit comme une puissance dialectique, comme une non adhérence à soi, une non-accoutumance. B- Il n’y a pas de rationnel en soi Ainsi il semble bien s’imposer que le rationnel n’existerait pas, sans l’irrationnel. Ce qui

les recherches nécessaires qui l’amènera à clarifier l’acquis de l’inné, le signifié du signifiant et le savoir de la connaissance "Il y a qu’il y a"...  .où  "il est..." selon la traduction, tels sont les premiers mots d’une strophe du poème de Parménide qui entérine magistralement l’interrogation primordiale de l'homme face à son destin et qui du même coup qualifie cette force de volonté qui pourrait être le moteur de son évolution. Comprendre et rechercher l’origine de cette volonté, c’est vivre

déchue du langage, il faut rendre à la parole sa vocation ontologique, il faut la rendre Poème. L’art ouvre directement sur l’être qui est ce que le langage tente d’approcher. L’art est ontologie et le langage doit dire l’être selon le dire de Parménide: «Il faut dire et penser que l’être est.». L’art est ainsi ce qui ramène le langage à sa vocation première de dire l’être. Il nous faut donc maintenant revenir sur la définition du langage. Nous avons compris jusqu’ici les énoncés linguistiques