Parodie De Phedre

pas ouvert d'esprit et n'accepte pas que quelqu'un pense différemment de lui. Texte 2 : Jean de La Fontaine, « Les deux Coqs », 1678, classicisme Introduction : La Fontaine est un auteur classique, il s'inspire d'auteurs grecs (Ésope) et latins (Phèdre) pour écrire ses œuvres. Sous le règne de Louis XIV, il met en place à travers ses fables une critique de la société. Les fables appartiennent au sous genre de l'apologue, court récit illustrant une morale. L'apologue répond donc à deux objectifs :

hommes. ➢ Schéma de la fable ésopique : conflit faible vs fort > constat du rapport de force > morale qui indique les moyens de s’en sortir. ➢ Deux poètes latins du 1er siècle exploitent ce fonds ésopique : Phèdre et Horace (dans certaines de ses Epîtres ou Satires). Phèdre : originalité ds le style (forme versifiée ms qui maintient le tonde la conversation, dc effet de naturel) >> exple du style attique qui allie élégance et brièveté. Variétés des sujets, des tonalités, complexités des

Cahier de français 1re – La photocopie non autorisée est un délit. L’intertextualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 Le pastiche et la parodie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 La réécriture d’un mythe  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

langage grossier (Molière, La Jalousie du Barbouillé) ; la sotie (XV° siècle) ajoute à ces procédés une attaque hardie contre les pouvoirs établis. saynètes, sketches (R. Devos), intermèdes, divertissements sont des genres libres et variés. la parodie (Scarron : Le Virgile travesti) caricature une œuvre d'art dans une intention burlesque ; le pastiche (M. Proust : Pastiches et mélanges), dans une intention plus fine, imite les traits caractéristiques du style d'un écrivain. dans le roman, le

aveugle. La place d'Homère dans la littérature en grec ancien est tout à fait majeure puisqu'il représente à lui seul le genre épique de la période : on lui a attribué l’Iliade et l’Odyssée dès le VIe siècle av. J.-C. et on lui reconnaît également une parodie de l’épopée : CHANT 5 Le lendemain matin (septième jour), de retour sur l'Olympe, Athéna réitère auprès de Zeus et des autres dieux sa demande de libérer Ulysse. Zeus annonce que le destin d'Ulysse est de retrouver les siens à Ithaque, mais

d'Esope, mais aussi d'Epicure et des Stoïciens, Jean de La Fontaine donnera ses lettres de noblesse à la fable, genre populaire et rustique par excellence car 'plaire' et 'instruire', telle est sa devise. Présent dès l’Antiquité, avec Esope et Phèdre , la fable triomphe avec La Fontaine mais se poursuit au XXéme siècle, par exemple chez Anouilh.

Reformule-la. Confronte tes réponses avec celles du corrigé avant de poursuivre. 2- Phèdre Né en Thrace* vers 15 avant J.-C., Phèdre est venu très jeune à Rome en tant qu’esclave. Il a été affranchi par un décret du premier empereur de Rome, Auguste. Très cultivé, parlant grec et latin, il est l’auteur d’un recueil de cent trente-cinq fables dont il dit que ce sont les fables d’Ésope mises en vers latins. Pour Phèdre, la fable doit provoquer le rire : « risum movere », et prévenir par l’exemple

Ses fables en vers reprennent les sujets des fabulistes de l’Antiquité (Esope et Phèdre) tout en les adaptant pour critiquer les défauts des hommes de son siècle. La Fontaine se sert donc de la forme plaisante de l’apologue pour critiquer implicitement le pouvoir royal, à une époque où l’absolutisme est de plus en plus fort, et où les

vers(9et 10,27 et 28) Il y a une satire de la fable accusée de ne pas réagir rationnellement. Conclusion:Cʼest un récit parodique qui dénonce lʼavarité pour le ridicule,la morale met en avant lʼinconstance du hasard et suggère une attitude humilité. La parodie dans la fable Les deux coqs est donc double, le texte présente les coqs comme des héros dʼépopée, mais les coqs sont aussi comme des hommes arrogants, prêt à défier le destin au lieu de faire preuve de prudence. Les Deux coqs   Deux coqs vivaient

en cause. Influencé par le roman picaresque espagnol, ce courant non aristocratique est aussi produit par la réaction contre les excès idéalistes et sentimentaux des romans héroïco-précieux dont se moquent les auteurs satiriques avec des sortes de parodies comiques. Pierre Gassendi. Ce courant idéologique part de la philosophie matérialiste de Gassendi. Les libertins (libres penseurs) se détachent de la religion officielle, le christianisme, raillent les pratiques religieuses, manifestent leur indépendance