Parodie De Phedre

de lui donner son couteau, puis entaille sa robe au niveau du cœur pour laisser apparaître la première marque de lèpre. Les termes et les objets sont symboliques. Le « Connais le feu dont je suis dévorée » résonne tragiquement comme un écho de Phèdre de Racine, le couteau connote le sacrifice de façon plus précise que les indices disséminés jusque-là. La gestuelle reprend le martyre de la passion du Christ et celle d’autres Saints. Violaine est blessée sur le « flanc et sur le cœur ». La robe

par la jalousie, au lieu de : Par une haine jalouse. Hypallage n.f : Une hypallage est une figure qui attribue à certains termes d’un énoncé ce qui devrait logiquement être rattaché à d’autres termes de cet énoncé. Exemple dans Phèdre de Racine (Acte IV, scène 1) : « Phèdre mourait, Seigneur, et sa main meurtrière / Éteignait de ses yeux l’innocente lumière. » (pour « la lumière de ses yeux innocents »). Hyperbole n.f : Comme l’euphémisme, l’hyperbole est une figure très connue. Elle consiste à mettre

le  théâtre  grec.  On  voit  que  le   siècle  du  classicisme  respecte  très  souvent  les  règles   de  l’Antiquité.  Bon   nombre  de   pièces de théâtre  sont  inspirées  par   des  pièces   Antiques,  comme  certaines  pièces   de  Racine  (Phèdre,  Iphigénie..).  Les  dogmes  de  la  société   antique  sont  respectés  dans  la  plupart  des  pièces  classiques.    3) Sur le théâtre moderne  Comme  pour  le  théâtre  du  XVIIème  siècle,  le  théâtre  moderne  garde  certains  dogmes   de 

en cause. Influencé par le roman picaresque espagnol, ce courant non aristocratique est aussi produit par la réaction contre les excès idéalistes et sentimentaux des romans héroïco-précieux dont se moquent les auteurs satiriques avec des sortes de parodies comiques. Paul Scarron. C’est essentiellement dans le genre encore flou du roman que ce courant réaliste et plutôt burlesque sera productif en privilégiant un récit enjoué, parfois embrouillé cependant, avec des personnages communs placés dans des

étudié (écrire un texte reprenant par exemple un procédé de style comme la métaphore filée, ou la morale d’une fable) ; ▶ en reprenant un genre et / ou un registre ; ▶ en imitant un style, écrire « à la manière de » (pastiches ou, au contraire, parodies). CNED  Seconde – Français  9 conseils de méthode Par transposition ▶ du genre (ex : transformer un extrait romanesque en scène de théâtre) ; ▶ du registre (ex : réécrire une scène tragique dans le registre comique) ; ▶ du point

parole et qui est destiné à illustrer une leçon de morale. L’intention du fabuliste est donc didactique. ■ La fable est un genre littéraire très ancien qui nous vient de l’esclave phrygien Ésope. Ses fables ont été traduites par l’auteur latin Phèdre, puis reprises et adaptées au XVIIe siècle par Jean de La Fontaine. ■ 16 © rue des écoles, 2012 Au théâtre, on emploie parfois le mot fable pour désigner l’intrigue. figure… Remarque figure de rhétorique ■ La définition stylistique

terme exact est dans ce cas héroï-comique). C’est sous sa première forme qu’il apparaît dans Les deux coqs. 1. Un jeu avec une culture préexistante : la Guerre de Troie La fable, première originalité, se veut une réécriture, non d’Esope ou de Phèdre, mais d’Homère et de son Iliade. La scène de bas-cour est alors transposée dans le registre épique, ce qui ne manque pas de produire un effet comique. L’évocation de certains grands noms de la légende nous place dans une intertextualité dégradée :

(Grec) est considéré comme le fondateur du genre. Ancien esclave, il a écrit des fables mettant souvent en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. La tradition ésopique est parvenue à La Fontaine grâce au fabuliste latin Phèdre (1er siècle après JC) et à l'Humanisme du 16ème siècle qui a donné des traductions et des imitations des fables antiques. La fable possède des caractéristiques propres à son genre. Les personnages, animaux ou hommes, sont décrits et montrés dans

l’intolérance , et l’immobilisme. En inventant le conte philosophique, Voltaire détourne le conte de sa vocation d’origine : le divertissement. Le conte devient une arme critique. L’ironie qui le caractérise tire les intrigues vers le burlesque et la parodie : ainsi fait apparaître un second degré de lecture plus profond. Œuvres : -Micromégas (1752), conte sur la relativité universelle -Zadig (1747), pose le problème de la destinée Citations : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des

désespoir né du sentiment qu’un destin fatal écrase l’homme. Ma blessure trop vive aussitôt a saigné. Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée: C’est Vénus tout entière à sa proie attachée. Jean RACINE, Phèdre, I, 3. Vénus, déesse de l’amour, poursuit de sa vengeance la famille de Phèdre. Le registre dramatique (du grec drama : l’action) → il caractérise la montée d’une tension, une succession d’événements violents. Important On confond souvent tragique et dramatique dans le langage courant